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Dimanche 30 novembre 2008

Balade irlandaise

Classé dans: ~ Tom @ 12:39
Irlande

Tout vient à point à qui sait attendre… longtemps. Quatre ans après, voilà notre carnet de voyage en Irlande, le récit de deux semaines de circumnavigation autour de la Verte Éire.

Amie lectrice, ami lecteur, sois indulgent, car à l’époque je n’imaginais pas un instant publier ces notes sur un blog. À la relecture de tout ça, je trouve que je parle beaucoup des campings, des prix et des arnaques diverses et variées qui guettent l’imprudent voyageur. Et je passe un peu rapidement sur les beautés celtiques & gaëliques que nous avons admiré. Il reste néanmoins les photos, qui en disent souvent plus qu’un long discours.

Bien, maintenant je m’attaque aux carnets de Tasmanie et de Sibérie. Publication prévue en 2012. ;-)

Mardi 16 septembre 2008

Sur le cratère

Classé dans: ~ Tom @ 18:06

— sur le cratère du Puy Pariou, 1.209 m, Puy-de-Dôme

Je contemple le ballet des chiens de berger qui rassemblent le troupeau de moutons sur le plateau du Traversin. Leurs évolutions vues depuis le ciel évoque la complexe et capricieuse danse des volutes blanches de fumée, fuyant face à d’aboyants courants d’air. Devant moi, la silhouette massive du Puy de Dôme se découpe avec son aiguille, non de basalte, mais de télécoms. Les autres puys s’évanouissent derrière lui dans la brume du soir, alignés comme les perles d’un collier. Le cratère dans mon dos résonne des cris des écoliers qui s’amusent avec des bombes. Celles-ci, bien disposées, n’explosent pas mais dessinent sur la bouche refermée du volcan des lettres et des mots que seuls eux comprennent : “Crickets", “La Pro 35″…

Mon père et moi ne devons pas traîner sur la lèvre du volcan : en bas, Maurice nous attend.

~ quelques photos du jour (parmi les 11) ~
Escalier sur le Traversin Le Puy des Goules Hommage aux intrépides aviateurs Sur les pentes du volcan Le marcheur du champ de Mars

Mardi 5 août 2008

L’enfer de la Côte d’Azur

Classé dans: ~ Tom @ 23:15

— La Croix-Valmer, Var, Côte d’Azur

On voulait se lever tôt pour aller explorer le massif de l’Esterel. Mais Carine ne se lève plus à 6h, et moi je suis toujours réfractaire à me lever tôt en vacances. Enfin, je me suis quand même fait violence ce matin : j’étais debout à 8h. Et le départ eut lieu 1h30 plus tard. Record battu.

L’été n’est vraiment pas la bonne saison pour visiter la Côte d’Azur. Les routes du littoral font penser au périphérique à l’heure de pointe — et ici, c’est tout le temps l’heure de pointe. Les touristes (oui je sais, j’en fais partie) vont à la plage, au casino, au Casino — notez la nuance : il y a casino et Casino ; dans les deux on vous fait miroiter des prix mirobolants, et dans les deux on se fait plumer — bref, les touristes vont Dieu sait où, mais en tout cas ils y vont en voiture. C’est là que Carine et moi (et sans doute une poignée de rares autres) nous nous distinguons : les courses sont faites au village en vélo, et la plage, c’est 10 minutes de marche jusqu’au centre du village, 15 de navette (gratuite, pratique ça) et 25 de marche à nouveau pour retrouver notre plage préférée, la crique des Bruys. Toujours peu fréquentée — vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui marchent une demi-heure pour aller à la plage ? — le sable y est peut-être moins fin, mais c’est double avantage : il est moins brûlant sous le pied nu, et ne s’envole pas dans vos yeux posés à ras de serviette au moindre coup de vent. Quant à l’eau, elle y est d’une limpidité exquise, à peine troublée toutefois, quand le vent est de mer, par quelques chapeaux gélatineux de méduses.

Cette plage, nous en avons bien profité les jours précédents — un peu trop sans doute, à voir l’inquiétante coloration écarlate de mon épiderme — et nous voulions découvrir un peu l’arrière-pays varois, et notamment le réputé massif de l’Esterel. Le problème est que, pour accéder à l’arrière-pays, il faut nécessairement passer par la route côtière. Et là, vous avez un aperçu de l’enfer : des kilomètres de roue contre roue, en contemplant la sublime diversité des plaques minéralogiques. Et à voir le nombre ahurissant de gros 4x4 tous chromes dehors, de décapotables rutilantes et de Porsche Cayenne coincés là-dedans, je me dis que certains vont dans les bouchons juste pour qu’on les y admire.

Enfin arrivés à Fréjus par des routes de traverse (21 km par la côte, le double par l’intérieur, mais c’est deux fois plus rapide), nous nous sommes arrêtés à la curieuse Mosquée des tirailleurs sénégalais, une réplique miniature de la Grande Mosquée de Djenné au Mali. À l’entrée, dans son container climatisé, une fille se morfondait d’ennui. Nous avons fait notre B.A. ; nous lui avons acheté deux entrées, en comprenant immédiatement après la raison de sa mélancolie : nos billets portaient les numéros 00002 et 00003 ! Et en effet, personne ne se pressait dans cet édifice pourtant exotique, construit par les troupes coloniales en 1917 pour lutter contre le mal du pays — il y a même de fausses termitières. Il faut dire que le site ne semble pas avoir fait l’objet de beaucoup d’attentions : pas de pancartes le signalant, l’entrée du parking barrée par une chaîne avec un menaçant “Terrain militaire. Défense d’entrer", une grille rouillée fermée par une épaisse serrure, un panneau branlant constituant en tout et pour tout le seul explicatif du site, et même des tessons de bouteille constellant la galerie du premier étage. Le ménage n’a pas été fait depuis longtemps. Quoi qu’il en soit, le lieu est suffisamment intriguant pour mériter une visite, et surtout le fait de tripler par notre venue le nombre historique de visiteurs est un plaisir trop rare !

Un peu plus loin, le Musée des Troupes de Marine, hélas fermé le mardi, accueillit notre pique-nique à défaut de nos personnes. Après quelques errements qui nous valurent de découvrir le village perché de Bagnols-en-Forêt, nous atteignîmes notre objectif : les vestiges du barrage de Malpasset.
Dans la nuit du 2 décembre 1959, à 21h13, le barrage-voûte cède sous le poids des eaux gonflées par des pluies diluviennes. Une vague de 40 m de haut, charriant des blocs de plusieurs centaines de tonnes, déferle alors sur la ville de Fréjus et ravage tout sur son passage. 400 morts et disparus. Le concepteur du barrage, accablé de chagrin, ne lui survivra pas plus de quelques mois.
Les ruines sont impressionnantes : des moignons de barrage surgissent encore de la rive droite, tandis que la voûte a été complètement crevée sur la gauche. D’énormes blocs de béton bardés de ferraille tordue parsèment le vallon sur plusieurs centaines de mètres en aval. Après une marche d’une heure et demi dans une chaleur suffocante — c’est le deuxième inconvénient de la Côte d’Azur en été : le soleil tape trop dur sur les téméraires randonneurs — imaginer toute cette eau fraîche bouillonnante alors que nous sommes écrasés par un cagnard de plomb, voilà une vraie torture. Aujourd’hui, entre les arbres déracinés et les dalles arrachées, l’herbe a repoussé et — si l’on fait abstraction de l’autoroute voisine — l’endroit est bucolique. Mais l’assourdissant écho de la catastrophe résonne encore entre ces collines.

Mais ce funeste endroit ne marqua pas le terme de notre journée. L’objectif initial étant l’Esterel, nous avons fait l’ascension (motorisée) du sommet du massif : le Mont Vinaigre, 618 m. La légende dit qu’en ce lieu, pour qui a les cheveux poivre et sel, la moutarde monte facilement au nez.

~ quelques photos du jour (parmi les 12) ~
Plus de moitié gauche du barrage Sur le dos du titan terrassé La nature a repris ses droits. L'aqueduc romain miraculé Il y a même de fausses termitières !

Lundi 28 juillet 2008

Let me give you a clue

Classé dans: ~ Tom @ 23:59

— La Croix-Valmer, Var, Côte d’Azur

Le billet sera court ce soir, car :
1. il est tard, et il serait bon que de temps en temps je me lève un peu plus tôt que 9h30 ;
2. la journée a été pour l’essentiel une journée de route… mais quelle route ! Enfin, à part dire que nous n’avons pas raté un seul virage, il n’y a pas grand’chose à rajouter ;
3. je n’ai pas vraiment l’intention de tenir un journal de voyage, car mis à part les premiers jours, le reste va vraisemblablement être assez plan-plan, entre la plage et… la plage.

Enfin, puisque j’écris ces lignes (et que je me suis au préalable dédouané de toute paresse intellectuelle), autant y coucher des choses intéressantes. Nous avons quitté Aoste et notre douce caravane rétro hier matin, pour reprendre la direction de la France par la voie du Le Col du Petit Saint-BernardPetit Saint-Bernard cette fois-ci. À 13h nous atteignions le col à 2.188 m, et nous y aurions bien dégusté notre pique-nique si un nuage de moustiques au moins aussi affamés que nous ne nous en avait pas dissuadés.
La redescente dans la vallée de la Tarentaise me permit de ressusciter une lointaine enfance : Le Rocher de Villaroger, où mes parents, mes frères & moi avons passé quelques villégiatures au pied du Mont Pourri — inutile de préciser que ce nom me fascinait quand j’étais gosse : un mont tout pourri, beurk !?! Aujourd’hui, plusieurs des petites maisons de vacances ont disparues, tandis que les autres semblent parfaitement abandonnées. Bref, plus trace ici du hameau de mes étés, seuls les souvenirs restent.
Nous avons ensuite remonté la vallée de la Tarentaise jusqu’à Val d’Isère et le Col de l’Iseran, 2.762 m. Derrière, c’est le sauvage Parc Naturel de la Vanoise et la splendide vallée de la Maurienne qui s’ouvre. Bonneval-sur-Arc, le bourg perdu en haut de cette vallée, est un magnifique petit village savoyard admirablement préservé, contrairement aux villages en aval. Nous avons donc redescendu la Maurienne — non infestée de hordes de motos comme l’était le Petit Saint-Bernard — jusqu’à Saint-Michel de Maurienne. Là, un café, une pâtisserie, et c’est reparti pour nos deux derniers cols : le Télégraphe (1.570 m) et l’époustouflant Galibier (2.642 m). Les cyclistes — qu’ils soient du Tour de France ou non — qui gravissent ce col ont d’ores et déjà gagné toute mon estime.
Du haut du Galibier, c’est une longue descente vers Briançon, où nous avons trouvé un charmant camping au calme de la campagne, mais pas trop loin de la ville. Le dîner fut au cœur de la Vieille Ville, récemment rentrée au Patrimoine Mondial de l’Humanité avec ses fortifications Vauban. Au menu : on est dans les Alpes, tartiflette de rigueur !

Venons-en maintenant au titre de ce billet. Oui, je n’ai pour l’instant pas donné beaucoup d’indices, mais les voilà : nous sommes aujourd’hui passé par celles de Verdaches, de Barles et du Péouré — en en profitant au passage pour faire l’ascension d’Esclangon et y contempler l’étrange spectacle géologique du Vélodrome. Sur la Route Napoléon de Digne à Castellane, nous avons emprunté celle de Taulanne puis celle de la Roche Percée. Aux portes des gorges du Verdon et sa concentration inégalée de campings, la dernière fut celle de Chasteuil — et encore, je vous épargne les innombrables gorges, défilés, ravins, précipices & autres cañons franchis ce jour.

Vous avez trouvé ? Il s’agit des clues, bien sûr.
(Facile, c’était marqué dans le titre.)

~ les photos du jour ~
Esclangon : le panorama L'étrange Vélodrome du Jurassique La Dalle à Ammonites

Samedi 26 juillet 2008

Les gens bons d’Aoste

Classé dans: ~ Tom @ 23:26

— Aosta, Italie

Oui, ils sont bien bons ces gens de nous avoir abrité du violent orage qui s’est soudain abattu sur la vallée. Il faut dire – à notre décharge (électrique) – que nous le sentions venir ce grain.

La Pointe de DrôneQuand nous avons franchi le Col du Grand Saint-Bernard (2.469 m) ce midi, nous en avons profité pour faire une balade entre Suisse et Italie, à cheval sur la frontière et la ligne de crête de la Pointe de Drône. Cette belle marche à 2.950 m d’altitude offre de superbes vues sur la Vallée du Saint-Bernard côté suisse, et le Val d’Aoste côté italien. Mais autour de nous les nuages s’amoncèlent, et un tonnerre lointain gronde par intermittence. La montagne naguère paisible devient vite menaçante emplie de ces feulements de tigre : quelques gouttes se mettent à tomber, et il faut sortir les ponchos. Ils évitent de se mouiller certes, mais le prix à payer est cet incessant bruit de froissement dans les oreilles, couplé aux envolées intempestives du plastique façon Marilyn Monroe dans 7 Ans de Réflexion. Orage ô désespoir Arrivés au Col de Ferret d’en Haut, Carine constate un curieux phénomène : mes cheveux se dressent sur ma tête. D’ailleurs, les siens aussi. Non pas que nous sommes les spectateurs d’une effroyable scène : nous nous trouvons au beau milieu d’un nuage d’électricité statique. Pour preuve, le poteau métallique planté au sommet du col grésille comme une ligne à haute tension. Il faudra que je m’informe sur les dangers de ce phénomène ; en tout cas Carine, elle, est convaincue que la foudre nous prépare déjà en brochettes, et nous redescendons fissa-fissa de ce champ de tir électromagnétique.

C’est en arrivant à Aoste que l’orage, qui ne faisait que menacer jusque là, a déchaîné ses foudres. Nous venions de trouver un camping et nous nous apprêtions à monter la tente quand de puissantes bourrasques ont balayé la vallée, avec en toile de fond un ciel zébré d’éclairs. Pas de problème, nous allons gentiment attendre dans la voiture que le grain passe avec l’ivraie.

Mais une heure plus tard, nous y sommes encore dans la voiture, à contempler derrière les vitres embuées un camping qui se détrempe à vue d’œil. La solution la plus logique est donc de remplacer notre bonne vieille tente par une chambre d’hôtel : c’est moins économique, mais c’est plus sec (en général). Après une petite discussion avec un habitué des lieux, il nous apprend que des caravanes sont vides et pourront fort bien nous abriter des trombes ; voilà qui t®ombe à point ! Certes, la caravane accuse un peu son âge – surtout à cause des rideaux et des coussins tout en camaïeu d’orange et de marron, comme on les aimait dans les années 70 – et héberge de surcroît quelques hôtes à huit pattes indésirables auprès de notre sommeil, mais cet abri en dur nous apparaît néanmoins comme idyllique.

La pluie battante n’ayant pas cessé de toute la soirée, la visite de l’historique cité d’Aoste fut plus que concise, notre seule priorité étant de trouver un ristorante à l’abri des éléments. Petite anecdote sur le Val d’Aoste : les lieux-dits, les villages, les rues portent ici des noms français – ou plus exactement savoyards. La proximité de la France et de la Suisse romande, je suppose. On peut donc en déduire que les Valdostiens manient aussi bien la langue de Molière que celle de Dante. Au début, ce principe se vérifiait assez bien : la patronne du camping ainsi que l’habitué des lieux s’exprimaient assez bien en français. Par contre, au ristorante le principe s’avérait de plus en plus infirmé : la serveuse, pas plus que les clients, ne semblaient apprécier les subtilités de notre belle langue. Et c’est un emballage de biscuit locaux qui acheva de ruiner mes espoirs d’une région parfaitement bilingue. Un avertissement en italien, puis en anglais, puis en français, sur le fait que le produit peut contenir des traces d’autre chose, donne au final ce message sibyllin, admirable exemple de traduction automatique :

Emballage de biscuits d'Aoste

Dans combien il vous utilise à l'usine de la production, il peut contenir: les céréales avec du gluten, la banque de sable derendement avec l'interpréteur de commandes interactif, le lait et dérivent, des grains de sésame.

C’est fou ce que de simples biscuits apéro peuvent contenir !

~ quelques photos du jour (parmi les 12) ~
Poursuivie par de féroces saint-bernards ? La Gouille du Dragon Le monastère-refuge du Grand Saint-Bernard Tentée par une petite bataille de boules de neige ? Orage ô désespoir

Samedi 31 mai 2008

The Helvète Underground

Classé dans: ~ Tom @ 1:11

[Pardonnez-moi, mais ça faisait un moment que j’avais envie d’utiliser ce titre débile. :roll: ]

Alors justement, quel est le travail souterrain réalisé par l’Helvète ? Deux–trois petites choses sont récemment venues agrémenter le site, et comme je soupçonne que peu nombreux sont ceux qui vont régulièrement voir les actualités en haut à droite, voici un petit récapitulatif.

  • vendredi 30 mai 2008 : que n’y ai-je pensé avant ?!? À la fin d’un billet viennent maintenant s’afficher les photos du jour, à savoir les photos qui ont été prises ce jour-là. Ça illustre joliment. Pour vous en convaincre, allez faire un tour sur une page au hasard en cliquant ici.
  • dimanche 25 mai 2008 : le petitnouveau !qui tourne en haut à droite près des actualités apparaîtra maintenant quand il y aura du nouveau, et seulement dans ce cas-là ; les changements seront ainsi plus visibles. Par ailleurs, la petite bulle qui s’affiche quand on passe la souris dessus indique quand a eu lieu la dernière modification.
  • mardi 20 mai 2008 : comme personnellement je trouve très rigolo le fait de grapiller au hasard un aperçu de la galerie photo (voir la note ci-dessous), j’ai élargi le principe à la galerie elle-même : la petite palettevagabonder au hasard vous livrera les secrets insoupçonnés de notre album ! 8-O
  • dimanche 18 mai 2008 : dépoussiérage de printemps dans les 4 Coins ! Outre un bandeau d’accueil un peu plus fun — oui je sais, le texte défilant c’est pas conforme aux standards du World Wild Web Consortium, mais si on ne peut plus s’amuser !?!… — il n’y a maintenant plus de photo du moment. Celle-ci est avantageusement remplacée (du moins, je l’espère) par une photo au hasard, qui vous permettra de profiter d’un petit échantillon gratuit (et surtout aléatoire) de notre immmmmense galerie photo. N’hésitez pas à en découvrir plus en cliquant sur la petite palettevoir une autre photo ? !

Jeudi 15 mai 2008

Hééééhooooooooooo ?!?

Classé dans: ~ Tom @ 23:45

C’est bien calme par ici en ce moment…

Alors pourquoi ne pas en profiter pour faire un tour en
Nouvelle-Angleterre
pont de Nouvelle-Angleterre
ou en Californie
pont de Californie
?

Tout plein de nouvelles photos attendent vos zyeux zémerveillés ! 8-)

Vendredi 21 mars 2008

L’Éternel Mystère de Pâques : l’Œuf ou la Poule ou le Lapin ?

Je me suis toujours demandé (et je ne dois pas être le seul) pourquoi la fête de Pâques — à savoir, la résurrection de Jésus-Christ Notre Sauveur, mais n’ayant pas fait mon catéchisme (et pour cause : je ne suis même pas baptisé, hou le mécréant) il me faut à chaque fois faire un tour sur Wikipédia pour m’en assurer — pourquoi la fête de Pâques, donc, avait pour symboles œufs, poules, lapins et cloches. Vu l’évènement, on aurait pu imaginer comme emblème croix, clous (de neuf pouces de long), couronne d’épine, linceul ou sarcophage. Mais non, ce ne sont que jolies choses qui fleurent bon le printemps, le renouveau de la vie, le retour d’entre les morts.

Je n’ai toujours pas la réponse à cette métaphysique question, L'Œuf brisé & la coupablemais j’ai un indice : ces symboles ne s’entendent pas forcément bien entre eux. La preuve : notre lapinpin de Pâques à nous, au cours d’une audacieuse – sinon hasardeuse – manœuvre acrobatique, a envoyé valdinguer notre Œuf de Pâques à nous, un bel œuf d’autruche venu tout droit d’Oudtshoorn, Afrique du Sud. Inutile de préciser que quand nous avons découvert la catastrophe, les cloches (de Pâques, donc) ont sonné aux longues oreilles de l’infernale pécheresse ! (Mais rassurez-vous, vu sa mine d’ange, le pardon lui a vite été accordé.)

Ores doncques, armé d’un rouleau de scotch, d’un tube de superglue et surtout de beaucoup de patience, je me suis attelé à redonner un semblant de vie frankensteinesque à l’Œuf, réduit à un misérable amoncellement de débris sur le tapis. À toute chose malheur est bon : je dois avouer que je ne me connaissais pas ce goût pour les puzzles ! (D’ailleurs, celles & ceux qui ont déjà cette passion pourront faire un tour ici : la charmante Claudine a choisi de mettre notre photo de la Chaussée des Géants en pièces.)

… Et le Miracle de Pâques s’accomplit : l’Œuf est bel et bien revenu d’entre les morts !
L'Œuf ressuscité

Mercredi 5 mars 2008

Épitaphe à Monsieur DD

Classé dans: ~ Tom @ 23:58
Donjons & Dragons en deuil

Gary Gygax est parti chevaucher les Dragons. À part d’être digne d’un héros de L’Iliade, ce nom ne dira rien à personne — sauf aux quelques millions d’amateurs de jeux de rôle parsemés de par le monde, pour qui il est l’égal de Tolkien. Car Gary Gygax est devenu en 1974 le père – sinon le pape – du jeu de rôle en publiant Dungeons & Dragons, le vénérable ancêtre, doyen de plusieurs centaines de rejetons.

Dix ans plus tard, je découvrais à la pause midi du collège ce formidable grimoire vierge où l’on peut dérouler les pleins et les déliés de son imaginaire. Moi le petit sixième, j’étais très impressionné par ce truc de grands, les troisième (et mon frère en était). Mais je me suis vite laissé emporter avec délectation dans le maelström des Elfes, des Nains, des Orcs et des Dragons. Et surtout, surtout, j’ai fait la connaissance de mes meilleurs amis grâce à cette passion partagée.

Alors pour ça, et pour tout le reste, MERCI GARY. Tout le peuple de l’imaginaire te pleure, mais les Dieux sauront t’accueillir dignement, car du haut de ton Donjon ou sur le dos de ton Dragon, tu verras que ton Aventure continue.

Samedi 23 février 2008

Pour Perlin tapez 1, pour Pinpin tapez 2

Classé dans: ~ Tom @ 1:10

Pour Perlin tapez 1Pour Pinpin tapez 2

C’est l’heure du choix.

Constatant que nos efforts désespérés pour réconcilier nos deux lapins restaient vains, nous avons dû prendre une douloureuse décision : en transformer un en pâté au cognac, hum, en garder un. Et donner l’autre. C’était la seule solution pour faire cesser la guerre civile qui éclatait dans le salon quand nous libérions les deux fauves en même temps.

Fichu instinct de domination ! Dès qu’elles s’apercevaient — même en terrain “neutre” comme la cuisine — le jeu du chat et de la souris (si vous me passez l’expression) recommençait : Pinpin, bien que beaucoup plus petite que Perlin, n’hésitait pas longtemps avant de sauter sur sa sœur. Les dommages collatéraux étaient pour nous, principalement sous forme de petites crottes molles et puantes transformant la scène de désolation en terrain miné. Mais de surcroît, Perlin se mit à son tour à manifester un instinct territorial hyper-développé : une fois dans sa cage, elle pouvait se montrer très agressive, gronder et se lancer toutes griffes dehors vers l’outrecuidante main qui osait venir la caresser. Fâcheux. Pendant ce temps, Pinpin restait enfermée toute seule dans le bureau. Donc au final, personne n’était vraiment content : ni Perlin, ni Pinpin, ni nous, navrés de voir nos p’tites loutes devenir acariâtres ou solitaires.

Nous avons donc passé une petite annonce — enfin, trois, pour être précis — sur internet. J’avoue qu’en contemplant la profusion d’offres, je n’y croyais pas trop. Mais j’avais tort : dès le lendemain, nous avions trois coups de fil et autant de mels (j’imagine que la les 2 monstres... encore gentilsphoto des 2 monstres doit y être pour beaucoup). Forcément, dans ces cas-là on dit oui à la première proposition qui vient, croyant que ce sera aussi la dernière. Conséquence : étant troisième dans la file, une Suisse allemande adepte de la cuniculiculture (l’élevage de lapins, donc) n’aura pas la satisfaction de voir Perlin rejoindre ses protégés et faire tout plein de jolis petits lapereaux. Et pourtant, sa compétence était hors de doute, et elle nous livra même son secret pour rabibocher deux lapines chamailleuses : mettre un vieux mâle castré au milieu, qui se chargera vite fait bien fait de calmer tout ce petit monde.

Ores doncques, demain un monsieur va accomplir 250 bornes pour que je lui pose un lapin… entre les mains. Oui, mais quel lapin ? Perlin, avec son allure impériale, sa belle fourrure angora mais son fichu caractère de cochon ? ou Pinpin, si mignonne et si frêle qu’on a tout de suite envie de la protéger ?

Le choix fut difficile et sera déchirant.

~ la photo du jour ~
Adieu à Perlin/Mistigrette
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