Version TLM 20140312-0031 Aux 4 Coins du Globe » juillet 2008
le globe à 4 coins aux 4 coins du globlog !

Une photo au hasard voir une autre photo ?

Où sommes-nous maintenant ?

On va nettoyer tout ça au Kärcher notre petite planète voir l'itinéraire du voyage USA Est & Ouest Boston, USA San Francisco, USA Pérou Bolivie Argentine Chili Île de Pâques Nouvelle-Zélande Australie Australie Sydney Perth & le Western Australia Nouvelle-Calédonie Afrique du Sud Sibérie 2001... un peu de patience Tasmanie 2003... un peu de patience Irlande 2004 Islande 2006 Corse 2007
On va nettoyer tout ça au Kärcher
... car un petit sauvageon a déjà tagué cette terrasse !
Carpe diem ~ samedi 3 avril 2010
mercredi 25 juin 2025, 01h40
naviguez sur la carte
et choisissez votre destination
Affichage des billets par date d'édition

Samedi 26 juillet 2008

Les gens bons d’Aoste

Classé dans: ~ Tom @ 23:26 ~ édité le lundi 10 novembre 2008 @ 19:41

— Aosta, Italie

Oui, ils sont bien bons ces gens de nous avoir abrité du violent orage qui s’est soudain abattu sur la vallée. Il faut dire – à notre décharge (électrique) – que nous le sentions venir ce grain.

La Pointe de DrôneQuand nous avons franchi le Col du Grand Saint-Bernard (2.469 m) ce midi, nous en avons profité pour faire une balade entre Suisse et Italie, à cheval sur la frontière et la ligne de crête de la Pointe de Drône. Cette belle marche à 2.950 m d’altitude offre de superbes vues sur la Vallée du Saint-Bernard côté suisse, et le Val d’Aoste côté italien. Mais autour de nous les nuages s’amoncèlent, et un tonnerre lointain gronde par intermittence. La montagne naguère paisible devient vite menaçante emplie de ces feulements de tigre : quelques gouttes se mettent à tomber, et il faut sortir les ponchos. Ils évitent de se mouiller certes, mais le prix à payer est cet incessant bruit de froissement dans les oreilles, couplé aux envolées intempestives du plastique façon Marilyn Monroe dans 7 Ans de Réflexion. Orage ô désespoir Arrivés au Col de Ferret d’en Haut, Carine constate un curieux phénomène : mes cheveux se dressent sur ma tête. D’ailleurs, les siens aussi. Non pas que nous sommes les spectateurs d’une effroyable scène : nous nous trouvons au beau milieu d’un nuage d’électricité statique. Pour preuve, le poteau métallique planté au sommet du col grésille comme une ligne à haute tension. Il faudra que je m’informe sur les dangers de ce phénomène ; en tout cas Carine, elle, est convaincue que la foudre nous prépare déjà en brochettes, et nous redescendons fissa-fissa de ce champ de tir électromagnétique.

C’est en arrivant à Aoste que l’orage, qui ne faisait que menacer jusque là, a déchaîné ses foudres. Nous venions de trouver un camping et nous nous apprêtions à monter la tente quand de puissantes bourrasques ont balayé la vallée, avec en toile de fond un ciel zébré d’éclairs. Pas de problème, nous allons gentiment attendre dans la voiture que le grain passe avec l’ivraie.

Mais une heure plus tard, nous y sommes encore dans la voiture, à contempler derrière les vitres embuées un camping qui se détrempe à vue d’œil. La solution la plus logique est donc de remplacer notre bonne vieille tente par une chambre d’hôtel : c’est moins économique, mais c’est plus sec (en général). Après une petite discussion avec un habitué des lieux, il nous apprend que des caravanes sont vides et pourront fort bien nous abriter des trombes ; voilà qui t®ombe à point ! Certes, la caravane accuse un peu son âge – surtout à cause des rideaux et des coussins tout en camaïeu d’orange et de marron, comme on les aimait dans les années 70 – et héberge de surcroît quelques hôtes à huit pattes indésirables auprès de notre sommeil, mais cet abri en dur nous apparaît néanmoins comme idyllique.

La pluie battante n’ayant pas cessé de toute la soirée, la visite de l’historique cité d’Aoste fut plus que concise, notre seule priorité étant de trouver un ristorante à l’abri des éléments. Petite anecdote sur le Val d’Aoste : les lieux-dits, les villages, les rues portent ici des noms français – ou plus exactement savoyards. La proximité de la France et de la Suisse romande, je suppose. On peut donc en déduire que les Valdostiens manient aussi bien la langue de Molière que celle de Dante. Au début, ce principe se vérifiait assez bien : la patronne du camping ainsi que l’habitué des lieux s’exprimaient assez bien en français. Par contre, au ristorante le principe s’avérait de plus en plus infirmé : la serveuse, pas plus que les clients, ne semblaient apprécier les subtilités de notre belle langue. Et c’est un emballage de biscuit locaux qui acheva de ruiner mes espoirs d’une région parfaitement bilingue. Un avertissement en italien, puis en anglais, puis en français, sur le fait que le produit peut contenir des traces d’autre chose, donne au final ce message sibyllin, admirable exemple de traduction automatique :

Emballage de biscuits d'Aoste

Dans combien il vous utilise à l'usine de la production, il peut contenir: les céréales avec du gluten, la banque de sable derendement avec l'interpréteur de commandes interactif, le lait et dérivent, des grains de sésame.

C’est fou ce que de simples biscuits apéro peuvent contenir !

~ quelques photos du jour (parmi les 12) ~
Note surréaliste Poursuivie par de féroces saint-bernards ? La Pointe de Drône, 2.950 m Orage ô désespoir Un pic, ça se mérite
retour en haut de page

40 requêtes, 0.165 secondes.
Aux 4 Coins du Globe est réalisé par Carine & Thomas avec WordPress. Tous droits réservés.