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Samedi 23 février 2008

Pour Perlin tapez 1, pour Pinpin tapez 2

Classé dans: ~ Tom @ 1:10

Pour Perlin tapez 1Pour Pinpin tapez 2

C’est l’heure du choix.

Constatant que nos efforts désespérés pour réconcilier nos deux lapins restaient vains, nous avons dû prendre une douloureuse décision : en transformer un en pâté au cognac, hum, en garder un. Et donner l’autre. C’était la seule solution pour faire cesser la guerre civile qui éclatait dans le salon quand nous libérions les deux fauves en même temps.

Fichu instinct de domination ! Dès qu’elles s’apercevaient — même en terrain “neutre” comme la cuisine — le jeu du chat et de la souris (si vous me passez l’expression) recommençait : Pinpin, bien que beaucoup plus petite que Perlin, n’hésitait pas longtemps avant de sauter sur sa sœur. Les dommages collatéraux étaient pour nous, principalement sous forme de petites crottes molles et puantes transformant la scène de désolation en terrain miné. Mais de surcroît, Perlin se mit à son tour à manifester un instinct territorial hyper-développé : une fois dans sa cage, elle pouvait se montrer très agressive, gronder et se lancer toutes griffes dehors vers l’outrecuidante main qui osait venir la caresser. Fâcheux. Pendant ce temps, Pinpin restait enfermée toute seule dans le bureau. Donc au final, personne n’était vraiment content : ni Perlin, ni Pinpin, ni nous, navrés de voir nos p’tites loutes devenir acariâtres ou solitaires.

Nous avons donc passé une petite annonce — enfin, trois, pour être précis — sur internet. J’avoue qu’en contemplant la profusion d’offres, je n’y croyais pas trop. Mais j’avais tort : dès le lendemain, nous avions trois coups de fil et autant de mels (j’imagine que la les 2 monstres... encore gentilsphoto des 2 monstres doit y être pour beaucoup). Forcément, dans ces cas-là on dit oui à la première proposition qui vient, croyant que ce sera aussi la dernière. Conséquence : étant troisième dans la file, une Suisse allemande adepte de la cuniculiculture (l’élevage de lapins, donc) n’aura pas la satisfaction de voir Perlin rejoindre ses protégés et faire tout plein de jolis petits lapereaux. Et pourtant, sa compétence était hors de doute, et elle nous livra même son secret pour rabibocher deux lapines chamailleuses : mettre un vieux mâle castré au milieu, qui se chargera vite fait bien fait de calmer tout ce petit monde.

Ores doncques, demain un monsieur va accomplir 250 bornes pour que je lui pose un lapin… entre les mains. Oui, mais quel lapin ? Perlin, avec son allure impériale, sa belle fourrure angora mais son fichu caractère de cochon ? ou Pinpin, si mignonne et si frêle qu’on a tout de suite envie de la protéger ?

Le choix fut difficile et sera déchirant.

~ la photo du jour ~
Adieu à Perlin/Mistigrette

Samedi 9 février 2008

Recherche conseiller conjugal désespérément

Classé dans: ~ Tom @ 1:52

Perlin vs Pinpin : le chocPerlin vs Pinpin : le chocOui, Carine & moi recherchons d’urgence un conseiller conjugal. Il nous faut résoudre au plus vite nos problèmes de couple… enfin, pas vraiment les nôtres : ceux de nos lapins. Il y a une semaine encore, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes : ils dormaient ensemble pelotonnés l’un contre l’autre, leurs petites truffes frémissant de concert. Ils commençaient par leur toilette et terminaient par celle de leur voisin. Ils mangeaient le même brin de paille par les deux bouts, pour finir par un bisou façon La Belle & le Clochard. Bref, c’était tout-mimi-chou-comme-tout.

Puis, vendredi soir, tout a soudain basculé. L’heure fatidique où une redoutable hormone pointe son museau de discorde. Elles – car il s’agit bien de deux sœurs – se sont reniflées en se tournant autour, d’abord lentement, puis de plus en plus vite. Le cercle est devenu flou, pour dégénérer en véritable pugilat cuniculiculturiste. Car ne croyez pas que ces adorables peluches vivantes se chamaillent plus tendrement que deux chats : il s’agit de vraies bagarres de chiffonniers ! Un peu comme dans les Tex Avery, on ne voit rien d’autre qu’un nuage incertain de fourrure d’où jaillissent parfois des oreilles, des pattes et des boules de poils arrachées à grands coups de dents. Et pour avoir eu la témérité d’y plonger la main, je peux certifier que ces dents ne cisaillent pas que les carottes !

Notre premier soin fut, bien sûr, de séparer les belligérantes : une cage pour chacune, c’est le minimum. Car plus question de les voir dormir ensemble après ce clash : la rupture est consommée. Il faut donc maintenant tout séparer en deux : la salade, les graines, les câlins, les sorties… surtout les sorties : dès qu’elles se retrouvent truffe à truffe, c’est claquement de pattes courroucé puis course-poursuite endiablée qui reprend. Peut-être une amie lectrice ou un ami lecteur, expert en ce mystérieux domaine qu’est la psychologie lapine, pourra-t-il nous donner de bons conseils ? D’avance, cher conseiller cuniculiconjugal, merci.

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