Version TLM 20140312-0031 Aux 4 Coins du Globe » juillet 2008
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Lundi 28 juillet 2008

Let me give you a clue

Classé dans: ~ Tom @ 23:59

— La Croix-Valmer, Var, Côte d’Azur

Le billet sera court ce soir, car :
1. il est tard, et il serait bon que de temps en temps je me lève un peu plus tôt que 9h30 ;
2. la journée a été pour l’essentiel une journée de route… mais quelle route ! Enfin, à part dire que nous n’avons pas raté un seul virage, il n’y a pas grand’chose à rajouter ;
3. je n’ai pas vraiment l’intention de tenir un journal de voyage, car mis à part les premiers jours, le reste va vraisemblablement être assez plan-plan, entre la plage et… la plage.

Enfin, puisque j’écris ces lignes (et que je me suis au préalable dédouané de toute paresse intellectuelle), autant y coucher des choses intéressantes. Nous avons quitté Aoste et notre douce caravane rétro hier matin, pour reprendre la direction de la France par la voie du Le Col du Petit Saint-BernardPetit Saint-Bernard cette fois-ci. À 13h nous atteignions le col à 2.188 m, et nous y aurions bien dégusté notre pique-nique si un nuage de moustiques au moins aussi affamés que nous ne nous en avait pas dissuadés.
La redescente dans la vallée de la Tarentaise me permit de ressusciter une lointaine enfance : Le Rocher de Villaroger, où mes parents, mes frères & moi avons passé quelques villégiatures au pied du Mont Pourri — inutile de préciser que ce nom me fascinait quand j’étais gosse : un mont tout pourri, beurk !?! Aujourd’hui, plusieurs des petites maisons de vacances ont disparues, tandis que les autres semblent parfaitement abandonnées. Bref, plus trace ici du hameau de mes étés, seuls les souvenirs restent.
Nous avons ensuite remonté la vallée de la Tarentaise jusqu’à Val d’Isère et le Col de l’Iseran, 2.762 m. Derrière, c’est le sauvage Parc Naturel de la Vanoise et la splendide vallée de la Maurienne qui s’ouvre. Bonneval-sur-Arc, le bourg perdu en haut de cette vallée, est un magnifique petit village savoyard admirablement préservé, contrairement aux villages en aval. Nous avons donc redescendu la Maurienne — non infestée de hordes de motos comme l’était le Petit Saint-Bernard — jusqu’à Saint-Michel de Maurienne. Là, un café, une pâtisserie, et c’est reparti pour nos deux derniers cols : le Télégraphe (1.570 m) et l’époustouflant Galibier (2.642 m). Les cyclistes — qu’ils soient du Tour de France ou non — qui gravissent ce col ont d’ores et déjà gagné toute mon estime.
Du haut du Galibier, c’est une longue descente vers Briançon, où nous avons trouvé un charmant camping au calme de la campagne, mais pas trop loin de la ville. Le dîner fut au cœur de la Vieille Ville, récemment rentrée au Patrimoine Mondial de l’Humanité avec ses fortifications Vauban. Au menu : on est dans les Alpes, tartiflette de rigueur !

Venons-en maintenant au titre de ce billet. Oui, je n’ai pour l’instant pas donné beaucoup d’indices, mais les voilà : nous sommes aujourd’hui passé par celles de Verdaches, de Barles et du Péouré — en en profitant au passage pour faire l’ascension d’Esclangon et y contempler l’étrange spectacle géologique du Vélodrome. Sur la Route Napoléon de Digne à Castellane, nous avons emprunté celle de Taulanne puis celle de la Roche Percée. Aux portes des gorges du Verdon et sa concentration inégalée de campings, la dernière fut celle de Chasteuil — et encore, je vous épargne les innombrables gorges, défilés, ravins, précipices & autres cañons franchis ce jour.

Vous avez trouvé ? Il s’agit des clues, bien sûr.
(Facile, c’était marqué dans le titre.)

~ les photos du jour ~
Esclangon : le panorama La Dalle à Ammonites L'étrange Vélodrome du Jurassique

Samedi 26 juillet 2008

Les gens bons d’Aoste

Classé dans: ~ Tom @ 23:26

— Aosta, Italie

Oui, ils sont bien bons ces gens de nous avoir abrité du violent orage qui s’est soudain abattu sur la vallée. Il faut dire – à notre décharge (électrique) – que nous le sentions venir ce grain.

La Pointe de DrôneQuand nous avons franchi le Col du Grand Saint-Bernard (2.469 m) ce midi, nous en avons profité pour faire une balade entre Suisse et Italie, à cheval sur la frontière et la ligne de crête de la Pointe de Drône. Cette belle marche à 2.950 m d’altitude offre de superbes vues sur la Vallée du Saint-Bernard côté suisse, et le Val d’Aoste côté italien. Mais autour de nous les nuages s’amoncèlent, et un tonnerre lointain gronde par intermittence. La montagne naguère paisible devient vite menaçante emplie de ces feulements de tigre : quelques gouttes se mettent à tomber, et il faut sortir les ponchos. Ils évitent de se mouiller certes, mais le prix à payer est cet incessant bruit de froissement dans les oreilles, couplé aux envolées intempestives du plastique façon Marilyn Monroe dans 7 Ans de Réflexion. Orage ô désespoir Arrivés au Col de Ferret d’en Haut, Carine constate un curieux phénomène : mes cheveux se dressent sur ma tête. D’ailleurs, les siens aussi. Non pas que nous sommes les spectateurs d’une effroyable scène : nous nous trouvons au beau milieu d’un nuage d’électricité statique. Pour preuve, le poteau métallique planté au sommet du col grésille comme une ligne à haute tension. Il faudra que je m’informe sur les dangers de ce phénomène ; en tout cas Carine, elle, est convaincue que la foudre nous prépare déjà en brochettes, et nous redescendons fissa-fissa de ce champ de tir électromagnétique.

C’est en arrivant à Aoste que l’orage, qui ne faisait que menacer jusque là, a déchaîné ses foudres. Nous venions de trouver un camping et nous nous apprêtions à monter la tente quand de puissantes bourrasques ont balayé la vallée, avec en toile de fond un ciel zébré d’éclairs. Pas de problème, nous allons gentiment attendre dans la voiture que le grain passe avec l’ivraie.

Mais une heure plus tard, nous y sommes encore dans la voiture, à contempler derrière les vitres embuées un camping qui se détrempe à vue d’œil. La solution la plus logique est donc de remplacer notre bonne vieille tente par une chambre d’hôtel : c’est moins économique, mais c’est plus sec (en général). Après une petite discussion avec un habitué des lieux, il nous apprend que des caravanes sont vides et pourront fort bien nous abriter des trombes ; voilà qui t®ombe à point ! Certes, la caravane accuse un peu son âge – surtout à cause des rideaux et des coussins tout en camaïeu d’orange et de marron, comme on les aimait dans les années 70 – et héberge de surcroît quelques hôtes à huit pattes indésirables auprès de notre sommeil, mais cet abri en dur nous apparaît néanmoins comme idyllique.

La pluie battante n’ayant pas cessé de toute la soirée, la visite de l’historique cité d’Aoste fut plus que concise, notre seule priorité étant de trouver un ristorante à l’abri des éléments. Petite anecdote sur le Val d’Aoste : les lieux-dits, les villages, les rues portent ici des noms français – ou plus exactement savoyards. La proximité de la France et de la Suisse romande, je suppose. On peut donc en déduire que les Valdostiens manient aussi bien la langue de Molière que celle de Dante. Au début, ce principe se vérifiait assez bien : la patronne du camping ainsi que l’habitué des lieux s’exprimaient assez bien en français. Par contre, au ristorante le principe s’avérait de plus en plus infirmé : la serveuse, pas plus que les clients, ne semblaient apprécier les subtilités de notre belle langue. Et c’est un emballage de biscuit locaux qui acheva de ruiner mes espoirs d’une région parfaitement bilingue. Un avertissement en italien, puis en anglais, puis en français, sur le fait que le produit peut contenir des traces d’autre chose, donne au final ce message sibyllin, admirable exemple de traduction automatique :

Emballage de biscuits d'Aoste

Dans combien il vous utilise à l'usine de la production, il peut contenir: les céréales avec du gluten, la banque de sable derendement avec l'interpréteur de commandes interactif, le lait et dérivent, des grains de sésame.

C’est fou ce que de simples biscuits apéro peuvent contenir !

~ quelques photos du jour (parmi les 12) ~
En admiration devant la voiture Ne coupez pas ! Le monastère-refuge du Grand Saint-Bernard Poursuivie par de féroces saint-bernards ? Orage ô désespoir
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