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Vendredi 1er septembre 2006

Évasion de Copacabana

Classé dans: ~ Tom @ 21:21 ~ édité le vendredi 21 septembre 2007 @ 16:36

— Copacabana, Bolivie

La Bolivie semble être un pays socialement agité : notre arrivée dans le pays a déjà été retardée d’un jour pour cause de grève générale, et maintenant que nous y sommes, nous voilà bloqués à Copacabana depuis 24 heures. Les campesinos interdisent toujours les deux routes, celle de La Paz comme celle de la frontière péruvienne. Il semblerait que le problème vienne de l’expulsion du leader campesino local hors d’un logement ecclésiastique, qu’il occupait illégalement avec sa famille depuis un an. Du coup, ce caïd local a rameuté ses troupes et mis des pierres sur les routes. Personne n’ose trop broncher par peur des représailles, et il semblerait que les autorités n’ont pas trop envie non plus de se frotter à ces gaillards amateurs d’alcool et de coca (la feuille, pas la boisson). Et visiblement, ces types sont têtus et ne veulent pas lâcher le morceau, au point de refuser l’entrée demain à 180 enfants venus passer le ouikène au bord du Titicaca, amenés par une ONG allemande. Ça en fait des bouches à nourrir et des lits à préparer, mais apparemment le commerce local va devoir faire une croix dessus.

Nous aussi avons traçé une croix sur notre espoir d’attraper un bus régulier : le type de la compagnie est d’ailleurs devenu invisible (par crainte de devoir nous rembourser notre billet ?), et les nouvelles sont contradictoires : certains parlent d’un bus à 4h du mat’, d’autres disent que rien ne passera… bref, c’est le flou total. Finalement, notre source d’informations la plus fiable est Fatima, une Copacabañosa qui tient le Café Bistrot et parle parfaitement le français. Elle & son mari Roberto doivent aller à La Paz, et ils nous ont proposé de suivre leur chemin d’évasion : lever à 5h30 pour aller sur le port attraper un bateau qui ose forcer le blocus ; ce bateau nous déposera à la frontière péruvienne où nous repasserons les formalités, puis nous prendrons un bus qui fera le tour du lac par le Sud, via Desaguadero (le Rio Desaguadero, frontière naturelle entre Pérou & Bolivie, est l’unique exutoire du Titicaca). Là à nouveau formalités d’entrée/sortie, puis enfin la route de La Paz nous sera ouverte ! Ne reste plus à espérer que ce plan se déroulera comme prévu…

~ les photos du jour ~
Copacabana - la "Horca del Inca" Copacabana Méditation contemplative Coucher de soleil sur le Titicaca Vive la sieste!

Samedi 16 septembre 2006

Le Salar de Uyuni

Classé dans: ~ Tom @ 22:46 ~ édité le dimanche 13 mai 2007 @ 15:54

— Uyuni, “la Hija Predilecta de Bolivia” (la Fille Préférée de la Bolivie)

Il y a 30.000 ans, le Lago Minchín faisait tranquillement clapoter ses eaux sur l’Altiplano, jusqu’à ce que ses yeux, les Ojos del Salar, croisent le regard pétrifiant de la Méduse aux cheveux serpentins : il fut aussitôt changé en statue de sel. Telle pourrait être la légende du Salar de UyuniSalar de Uyuni, une immense surface aussi plate et blanche qu’une feuille de papier, le plus grand réservoir de sel au monde. Le paysage est irréel : c’est une mer solidifiée, éblouissante, ponctuée ça et là d’îlots de corail peuplés de cactus hérissés vers le ciel azur, et sillonnée de vagues pistes grises où les 4x4 soulèvent, tels les navires, une écume salée.

Avant de découvrir ce fascinant spectacle, nous en avons contemplé un autre, plus pathétique pour moi admirateur des belles locomotives : un Le cimetière de trainscimetière de trains. Des dizaines de motrices et de wagons désossés gisent dans le désert, livrés au vent et à la poussière. Ces locos à vapeur effectuaient vaillamment la liaison avec le Chili et le Pacifique, mais l’arrivée du diesel a sonné leur glas. Elles rouillent maintenant, immobiles et muettes, au milieu de la désolation.

Le sel, bien entendu, est exploité par les “paludiers” locaux : pour la table mais aussi pour confectionner toutes sortes d’objets, cendriers, petits lamas et souvenirs divers, et aussi tasses contenant cinq dés de sel : le parfait jeu de Maïa, dont les Géos se souviendront sans doute ! ;-) On construit même des maisons, voire des Hôtel de selhôtels, avec des briques de sel : murs, mobilier, lits, tout est en sel. Je me demande ce que deviennent ces habitations quand arrive la saison des pluies et que le salar se recouvre d’eau ? Rappelons que cette région est endoréique : chaque goutte d’eau tombée ici ne verra jamais la mer : elle se perdra dans les cristaux de sel. Il y aurait là aussi certainement matière à fable…

Nous avons traversé de part en part le salar pour nous aventurer sur les pentes du Volcán Tunupa où nous attendait une macabre vision : des Momies aymarámomies aymará goûtant le dernier repos dans une chu’llpa, non plus une tour funéraire comme à Sillustani, mais une grotte enfouie dans la lave refroidie. Nous croisions les doigts en espérant que ces squelettes désséchés ne s’animent pas soudain, comme dans Tintin & les 7 Boules de Cristal !

“El mundo es un pañuelo", le monde est un mouchoir comme on dit ici : nous avons retrouvé ce soir dans notre hôtel, par le plus grand des hasards, Nicole & DamienNicole & Damien, nos compagnons du Cañon del Colca au Pérou ! nul doute que nous nous croiserons à nouveau du côté des Chutes d’Iguazú !?!

~ quelques photos du jour (parmi les 22) ~
Carine dans le salar d'Uyuni Tas de sel Oui vraiment, tout est en sel Vamos a la playa ! Immensité de sel

Jeudi 7 septembre 2006

L’El Dorado pour Sucre

Classé dans: ~ Tom @ 19:31 ~ édité le lundi 6 novembre 2006 @ 13:18

— sur la route La Paz - Sucre, dans le bus de la compagnie El Dorado

Nous quittons La Paz & son si particulier cañon. Ce matin, notre première priorité fut de changer notre billet pour Sucre. Il m’est apparu hier soir qu’il fallait mieux faire le trajet Sucre / Potosi / Uyuni et entrer en Argentine par la Cordillera de Los Andes et ses sublimes paysages, plutôt que de suivre le sens inverse et s’embourber dans l’impénétrable brousse du Chaco. Changer de billet ne fut pas simple encore une fois, et au début la caissière ne voulait nous rembourser que la moitié de sa valeur. Mais la chance était avec nous : un couple de Belges est arrivé à ce moment-là, et notre billet leur convenait parfaitement… donc échange de bons procédés entre francophones. :-)

[Et pouf, la lumière s’éteint…]

0h45 — Cha’llapata, Altiplano, altitude 3.765 m

Je profite de la lumière rallumée à l’occasion de cette pause nocturne pour reprendre le fil de la journée. Après avoir réglé la question du bus, nous avons bondi de combi en combi pour sortir de La Paz et atteindre la Valle de la Luna, témoin le plus spectaculaire de l’érosion du cañon. C’est un ensemble hallucinant de cheminées de fées et de demoiselles coiffées défiant les lois de la pesanteur (enfin, pas la pesanteur lunaire…), et dont certaines portent des noms de circonstance : le Chapeau de la Dame, Madre Luna, le Bon Grand-Père. Le tout dans un environnement austères de cactus et de montagnes aiguisées en pointe par la pluie et le vent. En fait, tout le cañon de La Paz ne semble être constitué que de ces dépôts détritiques, accumulations énormes de moraine lacustre et d’alluvions, qui furent ensuite taillés avec plus ou moins de caprice par le fétide Rio Choqueyapu - qui charrie aujourd’hui non plus de l’or, mais toutes les déjections de la ville…

Après un almuerzo (déjeuner en français, dîner en suisse) copieux au village de Mallasa, nous sommes revenus en ville et avons passé nos dernières heures paceños dans les quatre petits musées de la Caille Jaén, la belle & ultime rue coloniale conservée en l’état. Ces musées ont des thèmes très divers : les bijoux en or & argent des Incas et de leurs prédécesseurs, la céramique raffinée de Tiwanacu, une mainson coloniale reconstituée (celle de Murillo, un “protomartyr” de l’indépendance bolivienne, pendu en place publique) et un nostalgique Museo del Litoral, qui retrace la perte traumatisante de l’accès à la mer face au Chili pendant la Guerre du Pacifique… comme si le Chili n’avait pas déjà assez de côtes !

~ quelques photos du jour (parmi les 8) ~
Paysage hallucinant La Valle de la Luna 6 La Valle de la Luna 5 La Valle de la Luna 1 La Calle Jaén, rue coloniale de La Paz

Dimanche 17 septembre 2006

Un air de Far West

Classé dans: ~ Tom @ 21:25 ~ édité le mardi 19 septembre 2006 @ 05:02

— Tupiza, “La Joya Bella de Bolivia", alt. 2.950 m

Ah, qu’il est doux de ne plus avoir à s’emmitoufler dans trois couches de polaires une fois le soleil couché ! Nous sommes repassés sous la barre des 3.000 m et le climat s’en ressent : l’air est moins sec, la température plus clémente… je ne pense pas que nous dormirons dans une chambre - froide - à 10ºC cette nuit.

Tupiza est entourée de toutes parts par de spectaculaires montagnes d’une belle couleur rouge-ocre, profondément entaillées par de multiples quebradas (gorges) qui donnent à la région une atmosphère très western. D’ailleurs, c’est dans le coin que Butch Cassidy & the Sundance Kid commirent leur dernier forfait (le vol de la paie de mineurs) avant de finir troués dans une fusillade. Mais la légende raconte qu’ils s’en sont néanmoins sortis en substituant le corps de deux malheureux, et qu’ils ont pu finir leurs jours au soleil en profitant de leurs dollars bien mal acquis…

Le voyage en bus fut long et poussif, la route taquinant sans arrêt des cols à 4.000 m avant de retomber puis de remonter encore. Mais les paysages devenaient grandioses une fois le morne Altiplano derrière nous : cônes volcaniques à l’horizon, profondes cicatrices, tours, collones et aiguilles de fín rouge découpées par l’érosion, cactus pointés vers le ciel, vallées asséchées que la piste empruntait audacieusement. Et de loin en loin, un hameau de bergers ou un village de mineurs, seuls indices de la présence humaine dans ce bout de terre loin de tout.

~ les photos du jour ~
En approchant de Tupiza ... ou plutôt "El Oeste Lejano" Le far west bolivien

Classé dans: ~ Tom @ 10:40 ~ édité le mardi 19 septembre 2006 @ 04:49

— Entre Uyuni et Tupiza, alt. 3.850 m

Nous traversons les immenses étendues désolées de l’Altiplano. Notre BTT (bus tout terrain) est haut comme un immeuble et plein comme un œuf : il y a autant de monde debout dans le couloir qu’assis dans les sièges. La piste en tôle ondulée longe par moments la voie ferrée vers l’Argentine, et au milieu des buissons d’épineux qui luttent pour pousser dans cette terre désséchée et sableuse divaguent quelques troupeaux de lamas, d’ânes aux oreilles décorées de ponpons et de chèvres. Ce pays est donc habité ! D’ailleurs le bus s’arrête de temps en temps pour laisser descendre une personne au beau milieu de nulle part, sans un hameau ni même une maison à l’horizon.

La région doit radicalement changer de visage pendant la saison des pluies : d’aride, elle doit se transformer en une sorte de delta, à en croire le nombre de lits asséchés qui ont creusé leur sillon dans la terre jaunâtre. Et souvent la piste emprunte ces lits ; mais heureusement pas de crue soudaine à craindre : le ciel est d’un azur immaculé.

~ les photos du jour ~
... ou plutôt "El Oeste Lejano" En approchant de Tupiza Le far west bolivien

Vendredi 15 septembre 2006

Mais quand dorment-ils ?

Classé dans: ~ Tom @ 0:07 ~ édité le mardi 19 septembre 2006 @ 04:35

— Uyuni, Bolivie

À nouveau c’est la grosse fiesta dehors : un DJ fou fait profiter de son enthousiasme la ville entière, et en ce qui concerne nous empêche de dormir : on a l’impression qu’il est dans la chambre voisine ! C’est d’autant plus curieux qu’on est jeudi soir et qu’il fait un froid de canard dehors… danser doit être le moyen le plus économique de se réchauffer ! Autre son - moins dérangeant celui-là : le sifflet du train qui se rend au Chili ou en Argentine. Mais pourquoi font-ils partir des trains au milieu de la nuit ? mystère… en tout cas c’est la raison pour laquelle nous ne prendrons - malheureusement - pas le train : maintenant nous voyagerons de jour à chaque fois que c’est possible.

On ne peut pas dire que ce soit la grande forme Carine & moi : nos projets d’expédition dans le Sud-Ouest de la Bolivie, où lacs colorés et flamands andins sont légion, sont sérieusement compromis par l’humeur capricieuse de nos ventres. Je ne sais pas si c’est l’altitude, l’alimentation, la fatigue ou les trois ensemble, mais depuis Potosí nos activités sont sérieusement limitées par ces querelles intestines. Impossible d’envisager un circuit de quatre jours dans les salars sous ces conditions, et même faire un trajet de plusieurs heures en bus est une option délicate. Vivement qu’on atteigne des régions moins élevées, plus chaudes et avec tout le confort moderne… bref, vivement que l’on soit en Argentine !

Il est vraiment TRÈS lourd ce type avec son micro…

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
Le cimetière de trains 1 Sur la voie de garage La voie est tracée Le cimetière de trains 3 Carine attend le départ

Jeudi 14 septembre 2006

Toutes ces petites choses que l’on laisse derrière soi…

Classé dans: ~ Tom @ 13:20 ~ édité le vendredi 15 septembre 2006 @ 02:52

— Uyuni, altitude 3.692 m, Bolivie

Il n’y a pas à dire, un voyage ça allège. Et pas seulement la masse corporelle : selon Carine, je ressemble maintenant à un moineau tout déplumé. Et pourtant, ce n’est pas faute d’appétit : je fais en général honneur à mes desayunos, almuerzos et cenas locaux, mais il est loin mon régime de prédilection à base de crème fraîche, de camembert et de steaks bien dodus ! :-P

En fait, si nous nous allégeons au fur et à mesure, c’est surtout en matériel : cette nuit en arrivant à Uyuni, nous avons constaté que le matelas gonflable de Carine manquait à l’appel. Est-il resté sur le toit du bus ? est-il tombé en cours de route ? Il faut dire que ce bus, qui fendait la nuit à tombeau ouvert sur une piste défoncée, tenait plus de la machine à laver en phase essorage que de la balade panoramique. Avant ce matelas, c’était (à Puno au Pérou) un Damart bien chaud qui est parti à la lavanderia et n’en est jamais revenu… :cry: J’ai eu pour ma part plus de chance, n’ayant à déplorer que la perte de ma boîte à savon… mais c’est quand même rudement pratique une boîte à savon ! Mon couteau suisse a lui aussi failli me quitter, mais maintenant je le tiens solidement en laisse par une chaîne ! plus question de risquer à nouveau d’égarer ce symbole de mon helvétitude ! :lol:

~ les photos du jour ~
Le Chat au Chili Uyuni main street

Mercredi 13 septembre 2006

¡ Adios Potosí !

Classé dans: ~ Tom @ 18:55 ~ édité le vendredi 15 septembre 2006 @ 02:51

— dans le bus Potosí - Uyuni

Le bus de midi était donc une chimère, mais fort heureusement pas celui du soir… ¡ Vamos a Uyuni ! Ce n’est pas le grand luxe, c’est même plutôt dans le genre boîte à sardines, mais l’essentiel est de quitter Potosí, où nous avons passé deux jours surnuméraires.

Pour tuer le temps cet après-midi, nous sommes allés visiter le couvent de Santa Teresa, monastère où des carmélites vivent encore recluses aujourd’hui. Mais comparé à l’époque coloniale, c’est le Club Med ! À l’époque, les règles étaient strictes : silence absolu, aucun contact avec le monde extérieur, châtiments corporels et auto-flagellations. Rien à voir avec le quasi-hédonisme du monastère de Santa Catalina à Arequipa ! Pour entrer au counvent, les filles devaient apporter une dot colossale - le prix d’un mariage avec Dieu ? - ce qui explique que les salles regorgent d’objets d’art (dont beaucoup viennent d’Europe et même de France), de reliquaires en argent massif et de tableaux dont les cadres sont tous dorés à l’or fin ! Contrairement à la Casa Real, la visite guidée s’est ici déroulée à un rythme d’escargot, et à la fin les Christs ensanglantés (à propos, cette débauche de sang n’est pas là par simple “esthétisme” : elle représente les souffrances des peuples andins infligées par les Espagnols), les statues de la Vierge et les scènes religieuses commençaient à faire long. Petite anecdote au passage : la sainte patronne du couvent Santa Teresa est bien évidemment Sainte Thérèse d’Avila, mais elle est secondée par Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus… une Alençonnaise si je ne m’abuse ? :-?

[L’embêtant avec les voyages en bus de nuit, c’est qu’ils coupent toutes les lumières. Pas pratique pour écrire…]

~ la photo du jour ~
Place publique + station-service

Encore bloqués !

Classé dans: ~ Tom @ 11:05 ~ édité le vendredi 15 septembre 2006 @ 02:05

— Terminal des bus pour Uyuni, Potosí

J’éprouve en général beaucoup de respect pour les revendications sociales, mais en Bolivie ça commence à devenir un peu soûlant. Après la grève générale fin août qui nous a retenu à Puno, après Copacabana & ses campesinos, c’est maintenant au tour de Potosí & ses mineros. Le mouvement dont nous avons observé les débuts hier s’est amplifié durant ces dernières 24 heures : occupation de locaux… et surtout blocage de routes, grrrr ! :evil: Ce qui signifie qu’une fois de plus, nous sommes coincés dans notre périple bolivien. Du coup, nous commençons à en avoir un peu marre de voyager dans ce pays où chaque trajet devient problématique, et ce malgré la gentillesse des Boliviens - qui ne nous prennent pas pour des « Grand$ Dollar$ Ambulant$ » - et la beauté intacte des paysages. Croisons les doigts pour que le bus de midi ne soit pas qu’une chimère…

~ la photo du jour ~
Place publique + station-service

Mardi 12 septembre 2006

Ambiance explosive

Classé dans: ~ Tom @ 11:21 ~ édité le vendredi 15 septembre 2006 @ 01:46

— Plaza 10 de Noviembre, Potosí

Pour des raisons qui nous échappent toujours, il y a encore aujourd’hui des rassemblements et des manifestations en ville. D’un côté ce sont les mineurs attroupés devant la Caja de Salud, à exiger une hausse de 15% d’un chiffre abscons (mais certainement vital), de l’autre c’est une manif’ à la bolivienne qui se tient sur la grand’place, avec fusées pétaradantes et même - ville minière oblige - détonations de dynamite ! Gare à soi !

Mais je m’empresse immédiatement de rassurer les mamans inquiètes : ces manifs sont toutes très pacifiques, et les voyageurs ne sont pas du tout concernés par ces événements - sauf quand ils restent coincés à Copacabana, ville toujours bloquée à ce jour. Quand aux faux flics, faux contrôles, faux taxis, etc. on est tellement prévenu partout que les escrocs ont dû se résigner à abandonner cette méthode. Pour l’instant nous n’avons aucun problème de ce genre à déplorer.

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
Simón Bolívar, El Libertador Église de Potosí Iglesia de San Lorenzo Sur la Place de Potosi Clocher de l'Iglesia de la Compania de Jesus
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