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Samedi 9 février 2008

Recherche conseiller conjugal désespérément

Classé dans: ~ Tom @ 1:52 ~ édité le jeudi 21 février 2008 @ 00:30

Perlin vs Pinpin : le chocPerlin vs Pinpin : le chocOui, Carine & moi recherchons d’urgence un conseiller conjugal. Il nous faut résoudre au plus vite nos problèmes de couple… enfin, pas vraiment les nôtres : ceux de nos lapins. Il y a une semaine encore, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes : ils dormaient ensemble pelotonnés l’un contre l’autre, leurs petites truffes frémissant de concert. Ils commençaient par leur toilette et terminaient par celle de leur voisin. Ils mangeaient le même brin de paille par les deux bouts, pour finir par un bisou façon La Belle & le Clochard. Bref, c’était tout-mimi-chou-comme-tout.

Puis, vendredi soir, tout a soudain basculé. L’heure fatidique où une redoutable hormone pointe son museau de discorde. Elles – car il s’agit bien de deux sœurs – se sont reniflées en se tournant autour, d’abord lentement, puis de plus en plus vite. Le cercle est devenu flou, pour dégénérer en véritable pugilat cuniculiculturiste. Car ne croyez pas que ces adorables peluches vivantes se chamaillent plus tendrement que deux chats : il s’agit de vraies bagarres de chiffonniers ! Un peu comme dans les Tex Avery, on ne voit rien d’autre qu’un nuage incertain de fourrure d’où jaillissent parfois des oreilles, des pattes et des boules de poils arrachées à grands coups de dents. Et pour avoir eu la témérité d’y plonger la main, je peux certifier que ces dents ne cisaillent pas que les carottes !

Notre premier soin fut, bien sûr, de séparer les belligérantes : une cage pour chacune, c’est le minimum. Car plus question de les voir dormir ensemble après ce clash : la rupture est consommée. Il faut donc maintenant tout séparer en deux : la salade, les graines, les câlins, les sorties… surtout les sorties : dès qu’elles se retrouvent truffe à truffe, c’est claquement de pattes courroucé puis course-poursuite endiablée qui reprend. Peut-être une amie lectrice ou un ami lecteur, expert en ce mystérieux domaine qu’est la psychologie lapine, pourra-t-il nous donner de bons conseils ? D’avance, cher conseiller cuniculiconjugal, merci.

Jeudi 22 novembre 2007

L’invasion des longues oreilles

Classé dans: ~ Tom @ 22:05 ~ édité le mercredi 2 janvier 2008 @ 20:09

Mes 3 demoisellesDepuis ce soir nous accueillons en notre logis Perlin & Pinpin, deux petits magiciens sans chapeau pointu mais avec oreilles poilues, dont le principal tour de magie est de faire apparaître de nulle part des petites crottes rondes un peu partout. Leur autre sortilège favori est de faire disparaître entièrement et en un clin d’œil feuilles de salade, poignées de graines et morceaux de tissu des fauteuils. Pourvu qu’ils n’apprennent jamais la formule du terrrrrible enchantement “Sectionner les fils électriques” ! En tout cas, une chose est sûre : c’est que nous, nous sommes envoûtés.

La dame chez qui nous les avons adoptés avait acheté il y a quelques mois de ça deux lapins femelles, afin de ne pas multiplier inconsidérément son acquisition. Mais voilà, les animaleries ne sont pas des vétérinaires, et ils se sont trompés sur 50% de leur pronostic… Résultat : une portée de sept petits lapereaux tout choux est arrivée. Pour éviter la même situation et faciliter la cohabitation future (sur les conseils des 3 p’tits lapins, un site très drôle et très bien fait), nous avions au préalable décidé de recueillir deux petites lapines, mais ô surprise ! Carine a jeté son dévolu sur un petit mâle, le baptisant aussitôt Perlin… je n’avais donc d’autre choix que de prendre son frère et de le nommer Pinpin ! Ne reste plus qu’à espérer qu’il s’agit réellement de deux mâles, et qu’ils s’entendront bien plus grands.

P.S. Suite à une visite chez le véto, nous avons découvert que Perlin & Pinpin n’étaient pas deux frères, mais deux sœurs ! Enfin, il faudra y retourner un peu plus tard pour en être vraiment sûr : la détermination du sexe des jeunes lapins n’est assurément pas une science exacte !

Samedi 7 juillet 2007

Les Mariés du 777

Classé dans: ~ Tom @ 7:07 ~ édité le dimanche 19 août 2007 @ 00:56

— de notre envoyé spécial à Orléans, avec un léger différé depuis Delémont ;-)

voir la galerie photo du mariageNon, rassurez-vous, ce titre n’augure pas un épisode de Brigade Mondaine se déroulant dans un avion de chez Boeing. Il s’agit d’un couple d’amis, Axelle & David, qui ont choisi la date hautement symbolique du 7 juillet 2007 pour sceller leur union. Ah, la fascination du 7 : qui sur Terre, ce jour-là, ne s’est pas marié, ou plus probablement, n’était pas invité à un mariage ? Bref, c’est pour cette raison que Carine & moi ne sommes pas allés célébrer le mariage de la Desperate Housewive & son basketteur au château de Vaux-le-Vicomte (en Seine-et-Marne, département n°77, tiens tiens) : nous étions conviés en bien meilleure compagnie à Orléans.

D’ailleurs, à propos du 7, je me suis laissé dire – mais je ne suis pas en mesure de le prouver – qu’en Birmanie, ils prêtent tant de vertus à ce chiffre que les billets de banque sont des multiples de 7. Ce ne doit pas toujours être des plus pratiques, mais on ne peut pas leur reprocher d’être un brin superstitieux, avec les sinistres généraux qui les gouvernent. Pour ma part, je pense que pour bien faire, ce mariage aurait dû se dérouler précisément de 7h77 (soit 8h17) à 12h57 (la 777ème minute de la journée) dans le 77 – mais pas à Vaux-le-Vicomte, déjà pris… alors pourquoi pas dans un 777 ? Mais là on a dû se contenter de 14h14 dans le 45. Quoique… le code postal d’Ormes étant 45.140, nous y retrouvons vingt fois notre ami hepta… Numérologie, quand tu nous tiens !

Le vendredi, Carine & moi avons bravement affronté la moitié aller des 1.200 km de route, pour retrouver chez eux Axelle & David, entourés d’une poignée d’amis et de parents, et partager avec eux quelques verres de vin, portions de camembert et poignées de cerises. L’atmosphère était étrangement calme, ambiance veillée d’armes avant le grand jour. “Nous sommes dans l’œil du cyclone", telle fut l’augure prononcé par David. Œil du cyclone que nous avons finalement dû quitter, pour nous retrouver dans un autre : notre hôtel prétendument proclamé Première Classe, enserré au cœur du maelström autoroutier de la banlieue nord d’Orléans. Sommeils légers, s’abstenir ! car même avec la vitre fermée, le volet baissé et le rideau tiré, l’impression d’être sur la trajectoire d’un 38 tonnes hurlant reste assez saisissante. Enfin, là au moins les draps étaient à peu près propres, ce qui n’est pas le cas partout, comme nous le verrons plus tard.

Le lendemain, après les préparatifs d’usage en pareille occasion (qui ont bien pris 5 minutes pour moi et, oh, une heure ? pour ma compagne ;-) ), nous sommes allés retrouver les amis Isabelle & Vincent (que désormais vous connaissez bien, chers lecteurs), ainsi que Fiddler, fraîchement débarqués de Normandie. Tous ensemble, nous prenons le chemin de l’hôtel de ville. Et une fois sur les lieux, instantanément nous voilà crépis de minuscules mouches du plus mauvais effet sur les élégantes robes et les seyants costumes des convives de la noce – sans compter, la chaleur aidant, celles qui viennent se coller sur les fronts en sueur, le mien ayant leur préférence. Des mouches de moisson, nous explique-t-on, qui pullulent dans les récoltes et pleuvent sur les alentours. Avec une telle densité, on peut raisonnablement supposer que bon nombre d’entre elles ont dû finir bues dans les coupes de champagne !

Le maire d’Ormes, après avoir accueilli la foule grandissante dans la trop petite salle de cérémonie, s’est lancé dans un argumentaire de vendeur de foire sur tous les atouts dont dispose sa commune pour les jeunes couples : des crèches, puis des écoles maternelles, puis des écoles primaires, avec aussi des commerces, des associations, des autoroutes, “Oui” et même la base aérienne nucléaire stratégique toute proche (nan j’plaisante). Bref, à la fin, on en était à se demander pourquoi tout le monde connaissait Orléans, et personne Ormes ! Enfin, il mit un frein à son boniment, et Axelle & David purent prononcer un “oui” empreint d’émotion devant un auditoire dans le même état. Les alliances furent échangées, les signatures apposées, les photos prises, puis tout le cortège s’ébranla vers le vin d’honneur.

La suite ne fut que luxe, calme et volupté : canapés, petits fours & champagne dégustés au bord de la piscine, dans l’Arche de Noé des parents de David : dans cette maison à l’orée des champs, on trouve des chiens, des chats, des chevaux malicieux & fugueurs qui me feront bien courir le lendemain, un cochon asiatique mais timide, des canards au col vert, des poules punk & leurs poussins destroy. Arrivés à l’heure du dîner, nous nous sommes dirigés vers Tournoisis, au cœur de la Beauce céréalière, où la noce installait ses quartiers dans le Relais Saint-Jacques, une cossue auberge beauceronne. La salle portait la touche évidente de la main verte d’Axelle : des plantes partout, et même Brouette & arrosoir une centaine de petites fleurs en pot pour chacun des invités – celles de Carine et la mienne sont sous mes yeux alors que j’écris ces lignes : elles ont bien perdu quelques pétales, mais jusqu’ici nous avons réussi à les faire survivre. Quant aux pièces montées, elles étaient dans le ton général : arrosoir & brouette… Je serais curieux de connaître la signification freudienne de ces symboles ! :lol:

Le coup de théâtre final eut lieu en rentrant se coucher au beau milieu de la nuit. Il faut savoir que la maison d’Axelle & David est une demeure de chats, un chat-eau pourrait-on dire : on ne compte pas moins de 5 hôtes félins (nombre fluctuant) squattant canapés, fauteuils & autres endroits chauds et confortables. C’est donc tout naturellement que Fiddler, avant de partir en Australie, y a amené en pension Gant, ze cool cat. Or l’animal, même s’il est au demeurant fort sympathique, a la désagréable habitude – héritée du temps où il possédait encore tous ses attributs virils – de baptiser les endroits n’exhalant pas son mâle parfum. Est-ce parce qu’il n’a pas trouvé le chemin de la chatière menant au soulagement extérieur, ou plus malignement a-t-il considéré toutes ces effluves étrangères comme une agression inqualifiable envers ses délicates narines ? :twisted: Toujours est-il que lorsque nous sommes enfin arrivés au lit, préparé avec soin le matin même par la toute jeune mariée, nous avons la surprise d’y découvrir, en offrande, quelques petites crottes trônant dans une jolie flaque odorante ! THE COOL CAT ! VIENS PAR ICI !!!

Axelle & David,
SANTÉ BONHEUR À VOUS DEUX !
ET JOIE DANS LES CHAUMIÈRES !!!

PS. Ici vous pourrez lire le récit heure par heure de cette belle journée, agrémenté de superbes photos et d’émotions fortes, vue par l’actrice principale.

~ quelques photos du jour (parmi les 17) ~
Axelle radieuse Un vieux couple qui pose Mathieu & Axelle Mathieu fait rire ces dames... Axelle & David font salle comble

Dimanche 17 juin 2007

Un si touchant oui

Classé dans: ~ Tom @ 22:33 ~ édité le dimanche 22 juillet 2007 @ 02:30

— Alençon, Normandie

Isabelle & VincentEn ces temps d’élections, ce samedi a vu à l’hôtel de ville d’Alençon le plus émouvant des référendums. À la question posée par M. le maire, 100% des votants ont répondu par l’affirmative : Isabelle & Vincent sont désormais unis par les liens sacrés du mariage. J’ai beau être un dur à cuire ;-) je dois avouer que le “oui” murmuré par Isabelle a fait fondre mon cœur (mais à la réflexion, ce n’était pas le mien qui était visé). Quant au marié, c’est avec un grand bonheur que je l’ai entendu prononcer ce mot, lui qui longtemps fut l’éternel adolescent uniquement et exclusivement passionné de jeux de rôle et de wargames - oui, vous avez bien lu, des jeux de rôle et des wargames, ces activités néfastes dont chaque partie fait inexorablement reculer de 7 heures l’instant de la perte de la virginité.

Pour ce grand jour, Isabelle & Vincent m’ont fait l’honneur de me confier une noble responsabilité : être le chauffeur de leur jeune couple. Pour accomplir dignement ma mission, un superbe cabriolet fut mis à ma disposition, une Cabriolet Volkswagen EOSVolkswagen EOS à l’élégante robe bleue, dont le toit surgit ou disparaît sur simple pression d’un bouton… quel luxe ! Bref, je n’avais jamais eu entre les mains un aussi joli jouet - et ce n’est rien en comparaison de mon père : dès qu’il m’a vu revenir au volant de ce bijou, il s’est empressé de me l’escamoter pour goûter à la grisante sensation de piloter une voiture rare… Et dire qu’il râle à chaque fois que je lui emprunte son vieux vélo !

Le matin de la cérémonie, je suis passé chez le fleuriste pour faire le plein… de décorations florales. Ceci fait, ne manquait plus qu’un accessoire marquant mon honorable fonction : une belle casquette de chauffeur. Toutefois, n’ayant pu en dénicher une, je me suis porté vers un chapeau haut-de-forme noir, qui eût mieux convenu à un chauffeur de calèche - mais finalement, son succès fut assuré quand, plus tard dans la soirée, il virevolta de tête en cap. Être au volant d’un cabriolet couvert de fleurs, je vous assure que ça fait sa petite impression dans les rues d’Alençon ! Pourtant, quand j’ai vu la ridiculement petite banquette arrière à peine desservie par les deux portières, je me suis demandé pourquoi les mariés avaient choisi ce modèle-là : le roi & la reine de la journée devront se faufiler pour se tasser à l’étroit dans l’ombre du toit rabattu (le vent eût été fatal à la savante coiffure de la mariée), alors que le chauffeur, lui, aura tout l’espace nécessaire pour faire sa star ! Heureusement - ou hélas ? - pour eux, ils n’ont guère eu le temps de profiter de leur vaisseau nuptial : juste le temps d’un aller simple vers le Domaine de la Touche, l’écrin de la noce.

Les mariés étaient beaux comme des jeunes dieux, Isabelle radieuse dans sa superbe robe blanche en crochet, et Vincent impérial dans son costume anthracite. Le champagne était pétillant, le Pomerol excellent et le whisky irlandais. Bref, la fête fut délectable, avec un seul petit regret toutefois : dans ces folles noces, on n’a souvent pas le temps de goûter à tout - notamment ces succulentes petites gâteries trop vite disparues au vin d’honneur - ni de faire connaissance avec tout le monde… quoique, selon Fiddler, mon voisin de table, il faut parfois mieux s’en abstenir !

Je tiens enfin à saluer ici l’exceptionnelle résistance physique du jeune marié. Il passa tout son vendredi à fignoler les derniers préparatifs, puis son ultime soirée de célibataire avec les copains : le marié, son témoin et son chauffeur rentrèrent chez eux alors que l’aube pointait. Après une nuit spartiate de 2½ heures, il attaqua le samedi de la cérémonie… et là, il ne s’arrêta plus ! Pour lui, la nuit de noces fut blanche (normal pour des noces, donc) : avec une poignée de compagnons, il vit un jour nouveau se lever sur sa vie. Ah, qu’il fut doux ce soleil matinal sur ces corps usés par la piste de danse ! Pas de repos pour les guerriers : courageusement, Arnaud, son témoin, et lui allèrent chercher les croissants pour les dormeurs, avant d’attaquer le petit-déjeuner puis le pique-nique dominical. Après le reste de la journée consacré à un intense rangement & nettoyage, je suppose qu’il fut heureux de s’endormir le dimanche soir, enlacé dans les bras de sa douce… (et sans ses lunettes, mais ceci est une autre histoire.)

Isabelle, Vincent, merci pour cette fête mémorable, merci pour ce grand moment d’émotion, et surtout

LONGUE VIE À VOTRE AMOUR !!!

~ quelques photos du jour (parmi les 20) ~
La température monte Bruce Lee est pami nous Chapeau, Vincent ! Parade nuptiale Équité avec les équidés

Lundi 11 juin 2007

Passe ton bac d’abord !

Classé dans: ~ Tom @ 23:36 ~ édité le vendredi 22 juin 2007 @ 00:16

— Alençon, Normandie

Un vieil ami à moi vit à la campagne, dans un village perdu au fin fond de la forêt d’Écouves. Il possède un chien nommé Kozak, à la race indéterminée à mi-chemin entre le bouvier bernois et le berger allemand - mais en version miniature. Bref, un gentil bâtard bien dynamique et très affectueux, qui me fait la fête à chacune de mes (rares) visites. Un toutou à la campagne, forcément c’est vivant, mais a priori dans un petit village tranquille ça ne pose pas de problème. Erreur… voilà ce que l’ami a un jour retrouvé placardé sur sa porte :

Lettre pour Kozak

Rien que pour savourer la lecture de ce morceau d’anthologie digne de l’Académie Française, ça vaut bien la peine de supporter quelques aboiements ! :-P

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