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France ~ mercredi 19 août 2009
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Samedi 14 août 2004

Épilogue

Classé dans: ~ Tom @ 13:10 ~ édité le mercredi 3 décembre 2008 @ 00:53

France ~ Beauvais... Cahors— Beauvais, Picardie

Quand hier soir nous posons le pied sur la terre de notre (enfin, ma) douce France, le programme s’annonce chargé. Nous devons rejoindre Paris pour y passer la nuit, puis le lendemain dès potron-minet prendre la route pour le Sud, vers Cahors. Car là-bas s’assemble une joyeuse bande de géologues, dont un en grande tenue d’apparat, avec à son bras une jolie Cadurcienne en belle robe blanche. Bref, un mariage, mieux, un mariage de géologue — pour ceux qui connaissent, ils sauront de quoi je parle. Cerise sur la pièce montée : la jeune épouse est fille de vigneron, et le Cahors est un de mes crus préférés. Conclusion : une mémorable noce à ne manquer sous aucun prétexte.

Mais dans ce plan méticuleusement ourdi, j’omets une donnée capitale : nous sommes un vendredi 13.

Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que nos desseins vont lamentablement se crasher sur le parking de l’aéroport. En approchant de la voiture, je me fais la réflexion qu’elle penche bizarrement côté caniveau. Et pour cause : ses deux pneus droits sont crevés. Comme tous ceux de la rue, d’ailleurs. L’hypothèse de l’accident est donc à exclure : toutes les voitures garées dans cette petite rue, à quelques centaines de mètres de l’aéroport, ont leurs pneus droits crevés. Toutes, à l’exception de celles immatriculées dans l’Oise — dommage pour moi, à une unité près, je m’en serais bien sorti avec ma 205 Lucie originaire de l’Orne.

L’aéroport de Beauvais est situé en lisière du petit village de Tillé, et je suppose que les habitants ne perçoivent guère d’avantages à la présence de ce bruyant voisin. De plus, le stationnement dans les rues n’étant pas règlementé, les voitures ont tendance à déborder du parking de l’aéroport (payant) pour occuper les bordures de trottoir (gratuites), et ce néanmoins en toute légitimité. Je soupçonne donc les petits cons du coin d’avoir, un soir de beuverie, manifesté leur amertume en poinçonnant les innocents pneumatiques de ces indésirables voyageurs qui squattent leurs chères places de parking. Pour en avoir le cœur net, je vais frapper à la porte la plus proche : le visage rougeaud et goguenard du beauf achève de me convaincre que vivre à proximité d’un aéroport est dangereux pour le cerveau. Si ce n’est pas son garnement qui a fait le coup, alors c’est lui, pas de doute.

Vous crevez une roue, vous mettez la roue de secours. Vous crevez deux roues, vous appelez le dépanneur. Pas d’autre solution, c’est mathématique. C’est donc ce que nous avons fait, via l’assurance. Et pour une fois, j’ai trouvé que leurs services avaient une certaine utilité : ils se sont occupés du camion de remorquage, puis ils ont réservé un hôtel dans les environs. Car en ce vendredi soir du mois d’août, aucun espoir de pouvoir réparer ces roues ; ce sera — au mieux — le lendemain à midi… c’est-à-dire maintenant. Il nous faut donc faire, à grand regret, une croix sur notre étape parisienne, et surtout, hélas ! trois fois hélas !!! sur la noce de Cahors.

— 15h00, sur la route de Compiègne

La cérémonie commence là-bas, dans le Sud, et nous sommes de l’autre côté de la France… snifff. :cry:

CATHY & MARTIAL, TOUS NOS VŒUX DE BONHEUR !!!

Dimanche 30 novembre 2008

Balade irlandaise

Classé dans: ~ Tom @ 12:39 ~ édité le dimanche 30 novembre 2008 @ 13:41
Irlande

Tout vient à point à qui sait attendre… longtemps. Quatre ans après, voilà notre carnet de voyage en Irlande, le récit de deux semaines de circumnavigation autour de la Verte Éire.

Amie lectrice, ami lecteur, sois indulgent, car à l’époque je n’imaginais pas un instant publier ces notes sur un blog. À la relecture de tout ça, je trouve que je parle beaucoup des campings, des prix et des arnaques diverses et variées qui guettent l’imprudent voyageur. Et je passe un peu rapidement sur les beautés celtiques & gaëliques que nous avons admiré. Il reste néanmoins les photos, qui en disent souvent plus qu’un long discours.

Bien, maintenant je m’attaque aux carnets de Tasmanie et de Sibérie. Publication prévue en 2012. ;-)

Samedi 31 juillet 2004

Irish surprises

Classé dans: ~ Tom @ 23:30 ~ édité le dimanche 30 novembre 2008 @ 13:38

Irlande ~ Rush— Rush

Tout se passait bien jusqu’à poser le pied en Irlande : lever tôt ce matin pour un départ à 7h, hum, 8h, route sans problème jusqu’à Beauvais, Lucie garée dans le village de Tillé pour nada, à 100 m de l’aéroport [ce qui au final nous coûtera beaucoup plus cher que de la laisser dans le parking payant… pour les impatients, voir l’épilogue], avion pris dans les temps — avec un supplément de bagages non facturé — et enfin vol par beau temps avec en prime panoramas de Londres et de Dublin.

C’est ensuite que les agaceries ont commencé. D’abord, le loueur de voitures nous sort un prix de 585 €, au lieu des 285 prévus initialement ! la taxe sur truc, l’assurance sur machin, et le 2ème conducteur en sus… ça grimpe vite les prix ici ! Du coup, on lourde le mec avant de faire 4 ou 5 guichets voisins, pour retenir le moins cher : Budget. Là encore les calculs sont approximatifs (de 408 € annoncés à 497 € payés !), l’hôtesse est exécrable, mais on a envie de quitter cet aéroport où l’on est depuis bien trop longtemps (les bagages ont mis du temps à être récupérés). Balade entre les parkings de l’aéroport pour trouver notre voiture, pour s’apercevoir qu’elle ne lit pas les CD mais les cassettes ! :-o

Après un petit tour à Drogheda, nous cherchons en vain un camping, et devons revenir sur nos pas pour en trouver un cher, dense, mais dense ! et bruyant, mais BRUYANT ! Bref, cet endroit ne mérite ni étoile ni même la moindre poussière galactique dans mon Guide des Campings du Monde.

Jeudi 12 août 2004

Promenades dans la lande

Classé dans: ~ Tom @ 23:59 ~ édité le vendredi 28 novembre 2008 @ 00:37

Irlande ~ Rathdrum— Rathdrum

Notre dernière soirée en Irlande fut certainement la meilleure du genre : nous sommes gentiment remontés à pied au village de Rathdrum, où nous sommes entrés dans le tout premier pub qui se présentait, le Jacob’s Well. Nul besoin de chercher pendant des plombes : ils nous ont servis de la good food de pub, le tout arrosé de cidre, de Kilkenny (LA Kilkenny !) et d’un irish coffee pour finir. Et après ce bon repas, nous sommes passés du lounge au bar, où se produisait le Mad Cow String Band, trois jeunes Californiens boostés à la country, armés d’un violon, d’une mandoline et d’un banjo. Et l’ambiance a monté dans la salle, devant pourtant un public blasé par ces concerts incessants. (Je crois humblement que nous avons apporté notre part de chaleur aux applaudissements, et les trois nous ont salué quand nous avons quitté la salle.)

Pourtant, cette journée avait bien mal commencé : pluie toute la nuit, qui persista tout le matin. Ranger une tente trempée n’est jamais agréable. Le pitdèj pris à Carlow fut dans la même veine : pas un bonjour, et même pas un sourire quand nous sommes entrés dans le café. Notre commande prise, nous avons vu toutes les autres tables se faire servir, mais pas nous. Nous sommes partis en ayant juste eu du café et des toasts, pas d’irish breakfast, et même pas d’excuses de la patronne.

Le ciel s’est arrangé petit à petit, et après une rapide visite du monastère de Glendalough, nous avons entrepris une longue marche de trois heures autour de l’Upper Lake. Le sentier était – pour une fois – fort bien équipé : un chemin de madriers dans la tourbière, un dallage de blocs dans la vallée, et des petits flèches blanches qui interdisent toute confusion d’orientation… l’exception qui confirme la règle ? Enfin, c’est fatigués et ravis que nous avons bouclé la boucle, pour trouver ensuite ce camping très correct au bord de la rivière Avondale. Tout ça sans même recevoir une goutte de pluie !

Bon, cette fois-ci je n’ai plus le choix : il FAUT que j’écrive ces cartes postales !

PS. Un dernier truc en passant : en Irlande, il n’y a pas de moustiques, mais il y a des MIDGES ! saletés !!! (Les midges sont des petites mouches noires qui piquent. Et à côté d’eux, les moustiques font figure de sympathiques animaux de compagnie.)

~ les photos du jour ~
La Guinness coule à flots ! Glendalough Le Mad Cow String Band Artiste peintre

Vendredi 13 août 2004

Éteignez vos ceintures et attachez vos cigarettes

Classé dans: ~ Tom @ 16:10 ~ édité le vendredi 28 novembre 2008 @ 00:09

Irlande ~ Dublin Airport— Dublin Airport, 16h10

L’avion est retardé de 1h10… il va falloir attendre, d’autant plus que nos 4 kg de bagages supplémentaires, qui avaient été tolérés à Beauvais, ne l’ont pas été ici : il a fallu sortir la tente (sans les piquets, c’est dangereux un piquet de tente, ça fait de toi un terroriste) et un matelas du gros sac noir, pfff…
Bon, je vais tâcher de trouver de la Guinness pour TomTom.

— 17h00

Bon, ce n’est pas de la Guinness que j’ai trouvée, mais trois bières jamais vues jusque là, qui portent toutes fièrement le mot “CELTIC” sur leur étiquette. Allez, je donne leurs noms : CURIM, O’HARA’S & MOLING’S. On tâchera de les goûter ensemble.
Par contre, je regrette de ne pas avoir acheté ce petit mouton blanc je ne sais plus où : impossible de le retrouver par ici. Je l’ai certainement vu dans l’Ouest, ou du côté de Killarney ce mouton. Bêêêêêta que je suis.

Notre dernière matinée en Irlande fut pour la traversée des Wicklow Mountains. Après un bon breakfast à Rathdrum, nous sommes allés voir le Gathering of the Waters, la confluence de l’Avonmore et de l’Avonbeg, là où Thomas Moore (un illustre inconnu) a écrit son fameux poème (tout aussi illustrement inconnu). Puis nous avons suivi la sauvage Military Road, qui traverse des tourbières d’altitude et offre quelques vues superbes sur des lacs noirs. Pique-nique à Enniskerry, sur le sommet d’une falaise dominant le village, puis nous avons pris la Ring Road autour de Dublin pour retrouver l’aéroport. Bon, l’embarquement commence, je laisse ces notes ici pour l’instant. Il est 17h15, ce sont nos dernières minutes en Éire — mais celles à venir seront en air.

~ la photo du jour ~
Caution : sheep crossing

Samedi 7 août 2004

Menhir land

Classé dans: ~ Tom @ 22:40 ~ édité le jeudi 27 novembre 2008 @ 09:37

Irlande ~ Kilcornan, Curraghchase— Kilcornan, Curraghchase Forest Park

Ce soir, c’est au cœur d’une forêt que nous campons, une forêt démontée par le vent, qui fait un bruit très semblable à la mer d’hier soir. Cadre agréable, ranger-gardien très sympa, toilettes pratiques et gratuites : voilà pas mal de conditions remplies pour classer ce lieu dans le tiercé gagnant des campings. MAIS il y a un bémol : le gars nous a indiqué un pub-resto pour ce soir, un truc authentique avec musique traditionnelle : nous y sommes allés confiants, pour nous rendre compte que ce pub n’avait pas grand’chose d’authentique, et que ça ressemblait à l’usine. On s’en est contentés, car trouver un truc pas trop cher à Adare le samedi soir relevait de la gageüre.

Le gros de la journée fut consacrée aux Cliffs of Moher. Arrivés sur un parking (payant, bien sûr) déjà bien chargé, nous nous sommes joints au flot de touristes vers la tour O’Brien. Sur le chemin, une harpiste chanteuse, dont le visage m’est familier… étrange ?!? Et je réalise : j’ai déjà vu sa photo, elle illustre le Guide Vert ! Bien évidemment, je lui ai demandé un autographe ;-) en lui laissant l’adresse de Michelin pour qu’elle touche ses droits spoliés par le bibendum.

Vite agacés par la densité humaine dans le coin, nous sommes partis vers l’autre bout des falaises, Hag’s Head, à 4 km de là. Un belle marche au bord de ce précipice de 180 m de haut, qui nous emmena jusqu’à 14h… le pique-nique en fut un peu décalé. Mais avant de manger — pour changer, abrités de la pluie dans la voiture — nous avons pris un verre dans un vrai pub authentique, celui-ci, où des Irlandais barbus regardaient un match de football gaëlique en sirotant une Guinness. Bref, du vrai cru !

L’après-midi, ou ce qu’il en restait, fut très pluvieux et peu engageant : après avoir cherché en vain trois grandes croix celtiques de Kilfenora (parties en restauration… sur leurs trois pattes ?) et vu le dolmen – pas bien impressionnant – de Poulnabrone, nous avons tracé jusqu’à Limerick et au-delà, jusqu’à arriver à portée de la Dingle Peninsula, notre objectif de demain.

~ les photos du jour ~
Tour burinée des Burren Le dolmen de Poulnabrone Le Mur de l'Atlantique Les vertigineuses Cliffs of Moher La harpiste du Michelin

Jeudi 12 août 2004

I’m thinking in the rain

Classé dans: ~ Tom @ 19:10 ~ édité le jeudi 27 novembre 2008 @ 09:17

Irlande ~ Rathdrum— Rathdrum

Installation de la tente terminée au camping de Rathdrum, dans le comté de Wicklow – et séchage en cours. Le site au bord de l’Avondale est sympa, et maintenant je ne vais pas tarder à aller constater l’état des douches après notre longue balade d’aujourd’hui autour de Glendalough.

Amie lectrice, ami lecteur, sache deux choses à propos de l’Irlande et des Irlandais :
1. ils comptent les distances en miles, mais les vitesses en km/h ! cherchez la logique !
2. la bière Kilkenny, faite à Kilkenny, dans le comté de Kilkenny, ne s’appelle pas Kilkenny mais SMITHSWICK’S !

~ les photos du jour ~
Glendalough Artiste peintre Le Mad Cow String Band La Guinness coule à flots !

Mercredi 11 août 2004

I’m sinking in the rain

Classé dans: ~ Tom @ 23:35 ~ édité le jeudi 27 novembre 2008 @ 02:17

Irlande ~ Kilkenny— Kilkenny

MAUDIT TEMPS ! on ne peut vraiment pas dire que la météo soit à la hauteur de nos (modestes) espérances, ni même à celle d’un mois d’août raisonnablement correct. La pluie nous accompagne pas à pas ces derniers jours : on s’en accommodait au début en faisant des kilomètres, mais voir des paysages noyés de gris est à la longue lassant. Et cette pluie finit par écourter nos promenades, dans Kilkenny ce soir par exemple. La ville a l’air joli avec ses petites rues médiévales, et l’animation est assurée par le Festival of Art : chaque pub a sa troupe de musiciens. Mais comme le ciel menace sans cesse, nous avons préféré rentrer au camping.

Ce camping est assez différent des précédents : il ne fait pas du tout familial. Ce sont essentiellement des djeunz, français, italiens, espagnols, ce qui donne à l’ensemble un air d’auberge de jeunesse. L’accueil du patron fut des plus chaleureux, mais on s’est aperçu que le prix était supérieur (de 2 €, c’est pas la mort) à celui annoncé par le guide 2004 ; le touriste, quel bon pigeon… Bien que le tarif soit des plus raisonnables (13,50 €), le principe ne me plaît pas du tout.

Ce matin, départ de Skibbereen pour un ptidèj à Clonakilty, la capitale du black pudding : je ne pouvais pas passer à côté ! Et pourtant, j’ai pris le breakfast végétarien – avec bien sûr du black pudding en extra.
Nous sommes rapidement passés à Cork, pour voir la ville du haut du chemin de ronde de l’Elizabeth Fort – fermé pour rénovation, et en plus c’est un poste de la Garde – et voir la cathédrale St Fin Barre – dont l’accès est payant ! pardon, soumis à contribution… Bref, la visite fut rapide.
Pique-nique à Fermoy, sur les bords de la Blackwater. J’y ai trouvé un, voire même deux exemplaires d’un atlas irlando-britannique qui fera certainement très plaisir à des profs d’histoire-géo chers à mon cœur. Vers la fin d’après-midi nous sommes arrivés à Cashel, pour visiter son fameux Rock, une cathédrale-forteresse du Moyen Âge. Ces vieilles pierres étaient intéressantes à voir, mais j’ai quand même trouvé l’ensemble un peu maigre pour le prix d’entrée (5 €) : on en avait vite fait le tour en une grosse heure…

Si j’étais sérieux, je me mettrais maintenant à écrire des cartes postales, mais j’avoue que j’ai la flemme. On verra ça demain.

~ les photos du jour ~
Michael Collins Un ciel menaçant Rock of Cashel

Mardi 10 août 2004

Dans le coin en bas à gauche

Classé dans: ~ Tom @ 23:00 ~ édité le jeudi 27 novembre 2008 @ 01:57

Irlande ~ Skibbereen— Skibbereen

Le camping où nous sommes ce soir est – bien que très familial, avec une aire de jeux McDo dès l’entrée, vous voyez le genre – plutôt pas mal : toilettes correctes, douches payantes mais plutôt agréables (car des fois elles sont payantes et pas agréables), calme relatif. Dans l’ensemble, bien au-dessus de la moyenne donc, mais la palme reste au camping de Beaufort.

Camping où nous avons passé une deuxième nuit plutôt éprouvante, ma foi. Un orage s’est décidé à éclater au milieu de la nuit, nous déversant des trombes d’eau sur notre mince abri de toile. Les éclairs et le tonnerre ont contraint Carine à se réfugier dans la voiture, tandis que je restais vaillamment sur le pont ! ;-) Bon, en fait je me suis rendormi, pour découvrir au petit matin un navire qui n’avait pas fait eau de toute part, mais qui avait quand même pris quelques baquets dans la carlingue. Rien de grave, de toute manière cette tente ne sèchera jamais : à peine plantée tout à l’heure, une de ces averses irlandaises lui est à nouveau tombée dessus.

Petit dèj’ à Kenmare : dans le café notre voisin de table est un stoppeur, venu en Irlande en voilier. Edouard – c’est son nom – va récupérer le navire après cinq jours à naviguer dans l’Ouest de l’Irlande. Nous le déposons à Glengarriff avant de continuer sur la péninsule la plus au Sud-Ouest d’Éire : Mizen Head. Pique-nique au bout de la pointe, dans le Visitor Centre du phare, avec une bande-son italienne. Le musée du phare ressemble surtout à un vide-grenier où l’on entasse toutes les vieilleries du “bon vieux temps où il y avait des gardiens dans les phares". Par contre le site est superbe : un pont spectaculaire, une côte déchiquetée, des couches calcaires plissées dans un étau infernal…

Ayant dans nos mains une carte au 1/50.000 du coin, nous décidons de gravir le sommet le plus occidental de la pointe : Knocknamaddree, à la vertigineuse altitude de 313 m. Une petite marche bien tranquille d’une heure et demie (pour nous reposer de nos 45 kils d’hier) nous dévoile de là-haut – bien que nous soyons dans le chemin des nuages – une fort jolie vue sur les deux côtés de la péninsule, ainsi que le phare du Fastnet, célèbre avant-poste de l’Irlande dans l’Atlantique. (Avec un nom comme ça, je me demande si ce rocher perdu dispose de l’ADSL…)

Un peu de route pour avancer dans notre circumnavigation, et nous voilà arrivés à Skibbereen. Le repas au pub fut particulièrement copieux (je n’ai pas réussi à finir mon plat, c’est tout dire) mais à défaut de la quantité, il n’a pas eu la qualité que nous souhaitions : Carine a eu une baked potato avec… des frites ! si ça ne nourrit pas, ça… Pour compenser, admettons que ce ne fut pas très cher : 16 € à deux, voilà un plat roborato-économique !

~ les photos du jour ~
Vous êtes perdus ? Lanternes celto-japonaises Les roches tourmentées de Mizen Head À la pointe sud-ouest de l'Irlande Le célèbre rocher du Fastnet

Lundi 9 août 2004

À vélo dans le Gap of Dunloe

Classé dans: ~ Tom @ 22:00 ~ édité le mercredi 26 novembre 2008 @ 09:31

Irlande ~ Beaufort— Beaufort, once aguène

MOULUS, nous sommes moulus. Ce fut – et de loin – la journée la plus sportive de notre séjour : une boucle de 45 km en vélo, rien de moins ! (eh oui, 45, comme je le disais : encore un pari de gagné ! ;-) )
Nous avons plié les gaules ce matin de ce chouette petit camping de Riverside pour gagner Killarney, au cœur du premier National Park d’Irlande. Ville très touristique, elle est truffée de magasins et de badauds : nous avons donc décidé de ne pas y rester plus longtemps que nécessaire, le nécessaire étant le petit dèj et la location de vélos. À partir de là nous nous sommes lancés sur les sentiers (et parfois les routes) du Parc, direction : le Gap of Dunloe, une spectaculaire trouée entre deux montagnes, un paysage idéal de lacs, torrents, rochers, cottages et moutons bêlant.

Le chemin ne fut pas de tout repos : il fallut d’abord affronter la route et ses grondantes occupantes, puis les sentiers empierrés & impraticables, puis le Gap lui-même (242 m d’altitude, et nous partions de zéro) et pour finir, à nouveau la route. Mais nos sacrifices n’ont pas été vains : nous avons pu pique-niquer dans un cottage au cadre idyllique, et surtout voir la Brèche de Dunloe presque vierge de visiteurs : en effet, peu de gens l’abordent par le Sud, le versant le plus abrupt. Et c’est avec un grand plaisir que nous pûmes dévaler toute la longueur du Gap du haut de nos 242 m d’élan.

Retour just in time pour rendre ces éprouvées bicyclettes, puis pot réparateur dans le premier pub à nous offrir sa terrasse. Du coup, il était un peu tard pour reprendre la route : nous retournâmes donc à Beaufort pour y dîner & y dormir… Ma foi, puisque l’on a trouvé un bon camping, il s’agit d’en profiter !

~ quelques photos du jour (parmi les 8) ~
Le Gap of Dunloe Cascade féerique Et cycliste motivée ! Irish setter contemplatif Lough Leane
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