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Ma sirène de Saleccia
Derrière, on aperçoit Julien qui apprécie à son tour la colonne vertébrale de l'étalon.
- Plage de Saleccia, Désert des Agriates
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Mardi 19 décembre 2006

Un petit mot de l’Outback

Classé dans: ~ Aux 4 Coins du Globe @ 23:00

— Geraldton, 450 km au Nord de Perth

Juste pour te signaler, chère lectrice, cher lecteur, que de nombreux billets ont été ajoutés ces derniers temps, le plus ancien remontant à un mois de ça, au 17 novembre. Comme ils sont classés dans l’ordre anti-chronologique, ce n’est pas forcément simple de renouer le fil de la lecture. La solution que je suggère est de retourner au mois de novembre en cliquant ici, de faire défiler la page jusqu’au billet du 17 (ou d’utiliser le calendrier à droite), puis de remonter tranquillement le mois de novembre, puis enfin celui de décembre jusqu’à aujourd’hui.

Bonne lecture ! :-)

PS. Toutes les photos du Chili - et donc parmi elles le Cap Horn et l’ÃŽle de Pâques - sont maintenant exposées dans la galerie. Celles de Nouvelle-Zélande devraient suivre bientôt !

~ quelques photos du jour (parmi les 9) ~
Les étranges Pinnacles Émeu en émoi Un perroquet parvenu au pinacle L'œuvre d'un Obélix austral ? Plage de Geraldton, WA

Lundi 18 décembre 2006

Sur la langue (de sable) de Cervantes

Classé dans: ~ Tom @ 23:01

— Cervantes, WA, 250 km au Nord de Perth

Notre hôte de ce soir est le camping de Cervantes, un petit port égaré sur l’infini littoral australien de l’Océan Indien. Ici les rues portent les noms d’Aragon ou de Séville, et les pubs arborent une enseigne aux armes de Don Quichotte. Je ne sais pas (encore) pourquoi ce village voue un tel culte à l’illustre écrivain, mais ce qui nous intéresse surtout ici, c’est la proximité des Pinnacles, d’étranges formations rocheuses - perdues dans La Mancha ? - que nous irons découvrir demain.

Il faut avouer que notre premier campement aussie se déroule sous les meilleures auspices : les aménagements sont nettement moins roots que dans les campings calédoniens (de vraies toilettes, des douches chaudes… et même une cuisine !) et surtout Eric & Cress nous ont prêté leur matériel de bivouac. Nous goûtons un luxe qui jusque là nous était inconnu : vaisselle, casseroles & réchaud pour nous préparer une bonne petite plâtrée de spaghetti, glacière pour conserver au frais notre apéro… que nous dégustons confortablement installés dans des chaises ! Il a fallu pousser les murs pour faire rentrer tout ça dans notre petite Hyundai Getz, mais ça tient. Elle ne fut pas facile à dégoter, cette voiture : grandes vacances plus Noël et Nouvel An font que les loueurs sont pris d’assaut. Nous croyions avoir une réservation vendredi dernier, mais il a fallu ce matin passer une batterie de coups de fil pour en trouver une autre. Nicolas nous proposait bien son antique Mitsubishi, mais avec un carburateur qui menace de rendre l’âme au milieu de nulle part - nulle part étant l’immense désert australien, ça fait réfléchir - c’était une sérieuse option aventure ! En tout cas, merci à toi Nico, et merci à toi Eric, grâce à qui nous avons maintenant une voiture Europcar (un loueur en général très cher) pour un prix raisonnable. Nous pouvons maintenant quitter l’îlot de civilisation et écumer les grands espaces de l’Australie Occidentale !

~ les photos du jour ~
Pinnacles National Parc Notre premier apéro dans l'Outback Mais pourquoi cette hilarité ?

Dimanche 17 décembre 2006

6 jours & 7 nuits à Perth

Classé dans: ~ Tom @ 21:53

— chez Eric & Cress, Subiaco, Perth, Western Australia

Houlà, voilà une semaine que je n’ai pas écrit de billet ! En fait si, j’en ai écrit beaucoup ; plus précisément : j’en ai dactylographié beaucoup, tous ceux qui étaient en retard depuis la Nouvelle-Zélande (depuis le 17 novembre, soit exactement un mois). Ceci grâce à l’ordinateur qu’Eric a mis à ma disposition, et que j’ai mis à contribution tous ces soirs pour pouvoir enfin combler la lacune accumulée. Il reste encore les photos à ajouter, mais pour ça il me faut encore un peu de temps et un accès internet : les cybercafés existent à Perth, mais ne sont pas spécialement nombreux. Aucun doute : c’est dans les pays “développés” qu’il est le plus difficile de se connecter à la volée.

Nous sommes donc arrivés à Perth lundi dernier après une looongue journée d’avion : le matin à Nouméa, l’après-midi à Sydney - pas de chance, c’est pile à ce moment-là qu’un gros orage se décide à éclater, bloquant l’aéroport entier pendant 2 heures - et le soir à Perth, de l’autre côté de l’île-continent. Mauvaise surprise à l’arrivée : mon sac gît ouvert sur le tapis roulant, et il y manque le petit paquet mis en catastrophe tout au-dessus, à cause de la nouvelle interdiction des liquides dans les avions : un pack de Number One, la bière de Nouvelle-Calédonie, en hommage de bienvenue à nos hôtes. Bien entendu, je suis allé demander pourquoi au responsable des alentours, qui m’a bien évasivement répondu que pour d’obscures raisons de sécurité, les bières ne peuvent même plus voyager en soute (!), et qu’il n’y avait rien à faire sauf à en appeler à mon assurance. Pour des bières, mais oui, bien sûr monsieur. Je reste persuadé pour ma part que ces mousses ont terminé dans le gosier des bagagistes… Je trouve que Qantas et British Airways (qui m’avait égaré mon sac à Boston) se permettent tout et n’importe quoi avec les bagages, sans en assumer les conséquences : pas de réparation, pas de remboursement, pas même un mot d’excuse, rien. Ces compagnies aériennes, quelle bande d’emplumés !!!

Fort heureusement, Eric, le frère de Carine, nous a accueilli à notre arrivée, et depuis lors nous vivons notre troisième escale à domicile chez lui & Cress, son amie australienne. Difficile d’être mieux installé : ils habitent une jolie petite maison à Subiaco, un faubourg branché de la cité, à quelques stations de train du CBD (Central Business District, le centre & ses gratte-ciels) d’un côté, et de l’autre, au bout de la ligne, Fremantle, le grand port de Perth, sous les feux de la rampe en 1987 quand s’y déroula la bataille acharnée pour l’America’s Cup. Un emplacement stratégique donc, dans le calme des banlieues résidentielles, mais avec les lumières de la ville à deux pas (sauf, hélas ! celles d’un café internet).

Cette semaine fut mise à profit pour faire - outre l’incontournable lessive générale - quelques petites balades dans le CBD, une grande, belle & dynamique (la plus dynamique de toutes, en fait) métropole australienne, avec ses tours miroitantes, ses malls et ses boutiques toutes pavoisées de Merry Christmas - où d’ailleurs l’excès de climatisation rappellerait presque notre frisquet Noël européen - ses rues impeccablement propres, ses (rares) bâtiments historiques, et même son quartier pseudo-médiéval, London Court, la reconstitution kitsch d’un passage de l’ancien Londres. Notre chemin nous a également menés à Fremantle, le port, qui a su conserver un cachet indéniable avec ses markets, ses maisons coloniales et ses terrasses. Nous y sommes d’ailleurs repassés tôt ce matin pour nous rendre sur Rottnest Island, à 20 km au large. C’est une insulaire station balnéaire très prisée des citadins, car la mer y est limpide, les plages de sable fin, les fonds garnis de coraux, et l’automobile bannie. Carine & moi en avons profité pour découvrir un nouveau moyen de locomotion : le tandem ! Pas si facile que ça de manÅ“uvrer ce vélo poids-lourd, et les deux ont intérêt à pédaler dur, mais l’expérience est vraiment amusante. D’autant plus que nous nous arrêtions fréquemment pour observer les quokkas, de très mignons marsupiaux nains qui peuplent l’île et dont les allures de gros rat indolent lui ont valu son nom (Rats’ Nest).

J’ai également pu revoir, ici à Perth, une vieille connaissance de Paris : Nicolas vit maintenant ici avec Zoe, sa compagne australienne - décidément, ces Australiennes ! - et leur bébé de 7 mois, Lucas. Nico est un des piliers du boom économique actuel du Western Australia : il recherche de l’or dans le désert (deuxième source de devises à l’exportation après le fer). Il faut dire qu’avec son expérience de thésard largué au fin fond du bush pendant plusieurs mois, c’était l’homme de la situation ! Quand nous nous sommes revus, ils étaient en plein déménagement, au beau milieu des cartons, mais sans nul doute nous nous retrouverons l’année prochaine - c’est-à-dire dans quinze jours - quand Carine & moi serons revenus de notre petit périple dans l’Outback… départ prévu demain !

~ quelques photos du jour (parmi les 6) ~
Kokka sur l'Ile de Rotnest Frère & sœur en tandem Un trois-mâts devant le Maritime Museum Le phare de Rottnest Island Le port de Fremantle

Dimanche 26 novembre 2006

Petit (et rapide) coucou de l’aeroport de Sydney!

Classé dans: ~ Carine @ 8:42

C’est fou ce que le temps passe vite en voyage! Apres la visite express de Sydney (1 jour sur les chapeaux de roue), nous revoici a l’aeroport, prets pour le depart vers Noumea et plein d’autres decouvertes…
Tout va tres bien pour nous, il fait tres beau et chaud ici (desolee pour tous ceux qui sont restes dans le froid et la grisaille en Europe)!

Voila, il est deja temps d’aller a la porte d’embarquement… a bientot pour d’autres nouvelles!

Samedi 25 novembre 2006

Escale à Sydney

Classé dans: ~ Tom @ 23:48

— Kings Cross, Sydney, New South Wales

Avant de repartir demain pour la Nouvelle-Calédonie, nous voilà pour un bref arrêt dans la plus grande ville d’Australie, qui sera notre plaque tournante pour nos prochains voyages : nous y reviendrons encore deux fois. Ce fut une découverte pour moi, et une redécouverte pour Carine. Sans contestation possible, le site de la ville est extraordinaire : l’embouchure de la rivière Panamatta se découpe en d’innombrables pointes & baies, et déjà en 1770 le capitaine Cook la qualifiait de propice au mouillage, abritant les vaisseaux des colères de l’océan (pas toujours) Pacifique. Mais notre premier souci a été, avant de visiter la ville, de changer d’hôtel : celui que nous avions réservé par internet s’avérait vraiment trop moche et trop bruyant. Non seulement notre fenêtre donnait en contrebas sur un bar ouvert 24h/24 dans une rue trop animée pour le sommeil du juste, mais en plus notre pétasse de voisine ne trouve rien de mieux à faire, en rentrant à 4h du mat’, que de mettre la musique à fond. Heureusement que la chambre ne correspondait pas à notre réservation : nous avons pu être remboursés, prendre nos cliques et nos claques et s’installer chez un concurrent voisin, tout aussi plein comme un Å“uf mais nettement plus calme.

Ayant enfin réglé ces basses questions domestiques, nous sommes allés arpenter la cité et ses chics quartiers victoriens aux élégants immeubles, ses wharfs (quais) aménagés en boutiques, ses Royal Botanic Gardens garnis d’oiseaux et de végétaux exotiques ainsi que de DJ aux platines, préparant le festival techno (les plantes aiment la musique paraît-il, mais tous ces beats vont plutôt les stresser un bon coup !), ses gratte-ciels élancés, sans oublier bien sûr le célèbre Opéra et le non moins fameux Harbour Bridge. La visite n’aurait pas été complète sans une promenade en ferry dans la baie saturée de voiliers, navires & hors-bords en tout genre. Nous avons débarqué à Malny Beach, l’une des plus belles plages de surf d’Australie. Malheureusement, pas de maillot donc pas de baignade (la plage naturiste est discrètement installée plus loin) : nous nous sommes contentés de tremper les pieds. Dans un environnement aussi exceptionnel, la vie à Sydney doit être bien agréable, et la ville est d’autant plus charmante que ces jours - beau temps, chaleur et week-end aidant - jupes légères & robes de soirée fleurissent dans les rues.

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
Dentelle métallique Les célèbres Opera & Harbour Bridge Une piscine dans le port La grande roue de la fête foraine ? Le Central Business District
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