Il n’est pas si facile que ça d’acheter un billet tour du monde ! On a naïvement commencé nos recherches en allant dans quelques agences de voyage de la région, où l’on nous a toujours (plus ou moins poliment) expliqué la même chose : ce genre de billet ne les intéresse vraiment pas car ils sont trop compliqués à établir et ils ne rapportent pas assez («Vous ne seriez pas plutôt intéressés par une semaine de plage à Ibiza ?»). Après ces déconvenues, nous nous sommes ensuite tournés vers des agences plus lointaines (à Lausanne et à Paris) mais spécialisées dans les tours du monde. Et nous nous sommes aperçus bien vite que ces agences facturaient un service que l’on pouvait très bien faire nous-mêmes.
Nous avons donc fait nos petites recherches sur internet, où l’on a découvert qu’il existe 3 grandes alliances de compagnies aériennes : oneworld, SkyTeam, et StarAlliance.
En ce qui nous concernait, seule la première – oneworld – répondait bien à nos exigences sur notre itinéraire : en effet, on y trouve des compagnies nord-américaine (AmericanAirlines), sud-américaines (LanPeru, LanChile), australienne (Qantas) et le lien entre tout ça est assuré par British Airways. Ce qui colle parfaitement avec nos envies.
Bref, il nous est apparu plus simple de téléphoner directement chez British Airways afin d’avoir les renseignements à la source. Et tout s’est bien passé avec eux, même si acheter un billet d’avion par téléphone se révèle forcément plus laborieux que de pouvoir le faire directement dans une agence. Il faut dire que l’on a passé pas mal de temps à essayer de préparer notre billet selon les informations recueillies sur internet, ce qui nous a évité certainement pas mal de téléphones supplémentaires.
Quant au type de billet retenu, le calcul a été vite fait : avec les trajets que nous avions choisis, le billet tenant compte du nombre de miles ne convenait pas (oneworld global explorer), nous avons donc choisi l’option «miles illimités» (oneworld explorer) avec prix selon le nombre de zones-continents visitées (5 pour nous). Il a fallu aussi se restreindre au niveau de nos vols, puisqu’ils sont limités à 20. Et on y arrive vite, surtout quand il faut faire des transits non souhaités (genre passer par Sydney pour aller de Perth à Johannesburg).
Après une demi-douzaine de téléphones à British Airways, nos billets étaient réservés et payés : ce fut le plus grand montant jamais débité sur ma carte de crédit : 11 248,70 francs suisses, dont 2 300 francs suisses de taxes d’aéroport, soit 20% du prix total !!!).