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Agaves de Karoo
Les agaves, ces cactus à hampe florale auto-effondrante, poussent en abondance : c'est même une des rares cultures, exploitée pour faire... de la tequila !
- Nieu Bethesda, Karoo
Afrique du Sud ~ lundi 22 janvier 2007
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Samedi 30 septembre 2006

Escapade brésilienne

Classé dans: ~ Tom @ 23:05

— Puerto Iguazú, Province de Misiones, temp. 26ºC

Puerto Iguazú est une jolie petite ville animée, située à la confluence du Rio Iguazú et du Rio Paraná. Ce point marque une triple frontière : le Paraguay sur la rive occidentale du Paraná, le Brésil à l’Est du Paraná et au Nord de l’Iguazú, et l’Argentine au Sud-Est. La frontière est même matérialisée par trois hauts monolithes sur chaque rive, chacun peint aux couleurs de son pays. Au cœur du Bassin du Rio de la Plata, Puerto Iguazú est donc un lieu éminemment international.

D’ailleurs, nous n’avons pas tardé nous aussi à franchir les frontières. Nous avons pris le bus (1) ce matin pour Foz do Iguaçu, du côté brésilien. Là, un autre bus (2) nous a emmené jusqu’à l’entrée du Parque Nacional do Iguaçu, puis un dernier (3) jusqu’aux fabuleuses chutes elles-mêmes. Et là, il faut avouer que le spectacle que l’on découvre au fur et à mesure du sentier est impressionnant : des trombes d’eau se précipitent dans un bruit de tonnerre du haut de deux immenses étages de basalte. Ce n’est pas une, mais une dizaine de chutes titanesques qui se succèdent sur un kilomètre de falaises. La plus modeste, toute seule, retiendrait déjà l’attention ailleurs, mais ici l’œil ne sait trop où se poser au beau milieu de ces fascinantes cataractes (et pourtant, un œil et une cataracte ne font pas souvent bon ménage) : sur les centaines de mètres-cubes qui basculent dans le vide à chaque seconde, sur les énormes nuages d’écume qui jaillissent de la base, sur l’arc-en-ciel qui y apparaît, sur les nuées d’oiseaux jouant entre ces colonnes liquides… Même Carine, voyageuse blasée des cascades ("Ce n’est que de l’eau qui tombe"), a contemplé ce chef-d’œuvre de la Nature avec un unique commentaire, lapidaire : “Le Niagara, c’était nul !” :-D

Le parc grouille de vie (autre que celle des touristes, s’entend) : outre les invisibles jaguars, il y a des petits lézards, des gros lézards, des énormes lézards, des papillons bariolés, des oiseaux encore plus bariolés, mais la mascotte locale est sans conteste le coati, un mammifère gros comme un chien, au long museau pointu avec lequel il fouille la terre à la recherche de nourriture. Mais cette nourriture est bien plus facile à trouver près des humains, alors il s’est “civilisé". Alors qu’on mangeait notre pique-nique, l’un d’eux s’est approché par derrière et gniap ! il a embarqué notre sac de bananes !!! J’ai poursuivi ce sauvageon sur quelques mètres avant de pouvoir récupérer notre dessert, scène qui devait être assez cocasse à voir, je l’avoue. Pour finir avec ce pique-nique de tous les dangers, un oiseau punk, euh, à houppe, très intéressé par nos miettes, nous a fait caca dessus, mais ce sont les fourmis les plus malignes : elles avaient découvert et investi en douce le trésor du sac de provisions !

Après ces démêlés avec Mère Nature, nous avons repris le bus pour sortir du parc (4), puis celui pour retourner à Foz do Iguaçu (5), puis enfin un dernier (6) qui nous a déposé au barrage d’Itaipu, le barrage le plus puissant du monde (14.000 MW, mieux que celui des Trois Gorges en Chine). Là encore, on est dans la démesure : il s’étire sur 8 km, de la rive brésilienne à la rive paraguayenne du Paraná - l’ouvrage appartient conjointement aux deux pays - et on aurait pu construire 320 Tours Eiffel avec l’acier qui le constitue (il y avait d’autres comparaisons dans ce style, mais c’est la seule que j’ai retenue). Nous avons pu grimper dans un bus (7) et admirer “cette 7ème Merveille du Monde Moderne” sous tous les angles, avec même un passage express côté Paraguay. J’aurais bien aimé faire un tour dans la salle des machines, mais ce n’était pas prévu au programme. Après une brève visite au pimpant Ecomuseu voisin (les compagnies d’électricité se rachètent souvent de cette manière une respectabilité environnementale), nous avons repris le bus (8) vers Foz do Iguaçu et de là, un dernier (9) nous a fait franchir le pont international : retour en Argentine. Après ces 9 trajets durant 6 heures au total, aurons-nous le courage de reprendre le bus demain ? Réponse : oui, au moins pour aller découvrir le côté argentin des Cataratas.

~ quelques photos du jour (parmi les 6) ~
Carine dans le brumisateur géant La Garganta del Diablo Les Chutes d'Iguazú Défense de servir des hamburgers aux coatis Photo-souvenir...

Jeudi 28 septembre 2006

La mission jésuite guaraní de San Ignacio

Classé dans: ~ Tom @ 22:27

— San Ignacio, Province de Misiones

Comme son nom l’indique, la province de Misiones - l’excroissance de l’Argentine vers le Nord-Ouest, entre Brésil & Paraguay - est riche de ses ruines de missions jésuites. Nous avons visité aujourd’hui la mieux conservée de toutes, celle de San Ignacio, classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. (Nous avons, affichée dans la cuisine en Suisse, une carte qui recense tous les sites : nous pourrons en cocher quelques uns à notre retour !)

La visite de la mission commence par le passage dans un très curieux musée, trois salles où se mêlent allègrement hutte traditionnelle guaraní, peintures naïves, animaux en peluche, lumières noires & devises phosphorescentes sur les murs. Le tout se conclue sur la proue d’un galion du XVIIème siècle ! Un mélange étonnant, d’autant plus que n’y figure aucune panneau explicatif. À vrai dire, il ne faut pas trop compter sur ce site pour en apprendre un peu sur l’organisation des missions, la vie de tous les jours, le message jésuite ou la culture guaraní : les rares notices sont toutes en espagnol.

Le plus intéressant reste bien sûr la mission elle-même, ou plutôt ses vestiges : les murs qui tiennent encore debout ont souvent besoin de béquilles, et aucun toit n’a résisté aux outrages du temps et de la végétation. Mais le site est vaste & harmonieux, le plan général s’est pas sans rappeler les phalanstères des Salines Royales d’Arc-et-Senans, et dans l’architecture subsistent quelques belles reliques de sculpture : les Jésuites étaient passés maîtres en l’art de transmettre leur foi et leurs talents aux indigènes.

San Ignacio est un gros village qui nous change agréablement des villes de 300.000 habitants et plus. Le jour, on y entend les chants d’oiseaux exotiques et la nuit - si l’on fait abstraction de ces satanés cabots qui ne cessent d’aboyer - ce sont les grillons qui prennent la relève.

~ les photos du jour ~
San Ignacio San Ignacio La mission jésuite guaraní de San Ignacio San Ignacio

Mercredi 27 septembre 2006

En remontant le fleuve

Classé dans: ~ Tom @ 23:50

— Posadas, Province de Misiones, température 25,4ºC

L’orage tonne ce soir sur le Rio Paraná et la pluie crépite sur la tôle ondulée. La journée n’a guère été ensoleillée, mais ce n’était pas trop grave car une bonne partie a défilé dans le bus nous emmenant de Corrientes à Posadas. Nous sortons à l’instant du restaurant - heure argentine oblige - où le service très stylé n’était toutefois guère souriant - mais nous avons eu la bonté d’âme de signaler une erreur de caisse en notre faveur ! Ceci dit, il n’y a pas grand’chose à rajouter sur Posadas, si ce n’est que le musée d’histoire naturelle & de géologie n’existe plus (encore !), que les serveurs de la brasserie curieusement nommée “La Nouvelle Vitrage” ne sont pas plus aimables que ceux du restaurant (et là, l’erreur de caisse était en notre défaveur) et que la ville fait face à Encarnación, sur la rive paraguayenne du fleuve.

Espérons que cet orage videra les cieux de leurs eaux, et qu’un grand azur nous attendra demain aux missions.

PS. Beaucoup de nouvelles photos dans la galerie, allez y faire un tour !

Mardi 26 septembre 2006

Le Paraná est un long fleuve tranquille

Classé dans: ~ Tom @ 23:53

— Corrientes, alt. 150 m.

… et Corrrientes une toute belle ville (comme disent nos amis d’Outre-Doubs). Nous avons quadrillé son plan en damier en tous sens: la circulation y est relativement tranquille, les places charmantes, les terrasses accueillantes et les beaux bâtiments nombreux. Sans parler bien sûr du majestueux fleuve Paraná, large comme un bras de mer, miroitant sous le soleil tropical. Il va être notre fil d’Ariane pendant quelques jours, le temps que nous le remontions jusqu’aux fabuleuses cataractes d’Iguazú aux confins de l’Argentine, du Brésil et du Paraguay.

Une des curiosités de Corrientes s’étale sur ses murs : nombreuses sont les fresques qui les ornent, et elles ont des sujets divers comme la colonisation, la religion, la guerre des Malouines. En fait, le terme “fresque” est un peu réducteur : il s’agit plutôt de bas-reliefs peints qui peuvent s’étendre sur une centaine de mètres. Et bien évidemment, elles sont visibles à tout moment du jour ou de la nuit. Ce qui n’est pas le cas des musées (l’autre curiosité de Corrientes) : quand ils ne sont pas tout simplement fermés en dépit de l’horaire adéquat, il faut appeler le gardien qui, rien que pour vous humble visiteur, ouvre les portes & les volets des salles et allume la lumière. C’est tout juste s’il ne nettoie pas la poussière déposée depuis le dernier curieux. Heureusement tous ces musées sont gratuits, même le zoo, qui mériterait pourtant un petit coup de pouce financier. Il n’est pas grand mais permet d’admirer bon nombre d’animaux, dont une lionne, un puma, un joli chat tout tacheté, des toucans qu’on jurerait affublés d’un faux bec comme d’autres mettent un faux nez, des caïmans, des tatous et des bestioles très bizarres à mi-chemin entre le rat et le cochon (j’aime cette précision toute zoologique ; en fait ils s’appellent capybara ou carpincho).

Chose rare, nous avons trouvé un cinéma qui passe les peliculas en V.O. sous-titrée en castillano. En deux soirs nous sommes donc allés voir La Vie avec mon ex et La Sentinelle (le choix est malgré tout limité…), deux films américains aux sujets très différents, loin d’être inoubliables, mais avec une entrée à 1,25 euros, on n’allait rien regretter de toute façon !

~ les photos du jour ~
On m'appelle Caïman Dundee Toucans

Lundi 25 septembre 2006

Ambiance de vacances

Classé dans: ~ Carine @ 19:39

— Corrientes, Argentine

Le printemps est arrivé en Argentine, et plus particulièrement à Corrientes, où nous nous trouvons depuis ce matin. Nous avons quitté Tucuman, ses batiments plutôt moches et sa circulation infernale hier soir, pour un voyage de 12 heures en bus.

Et le changement en vaut la peine! Corrientes est une ville nettement plus agréable, sur les bords du gigantesque fleuve Paranà, et il y a meme des plages! Bon, personne ne se baigne dans le Rio, mais c’est joli à voir. La température est très agréable (même le soir), les arbres sont en fleurs, les batiments fort jolis, et il y a plein de terrasses et de gens qui se baladent. Bref, on profite à fond de cette ambiance printannière.

On s’est aussi mis à l’horaire argentin: lever pas très tôt (je passe les détails histoire de ne pas faire de jaloux), petit-dejeuner tardif aux croissants et confiture de lait, pique-nique vers 14h, sieste (les rues sont vides entre 14h et 17h), et repas du soir après 21h (les restos ne servent pas avant cette heure de toute façon). Et cet horaire nous convient très bien, il faut l’avouer!! ;-)

~ les photos du jour ~
Le Paraná & ses pêcheurs Gigantesque fresque murale C'est le printemps! Thomas à la plage Le Paraná dans les grandes largeurs

Dimanche 24 septembre 2006

Orientons-nous !

Classé dans: ~ Tom @ 21:17

— sur la route Tucumán-Corrientes, direction l’Orient

Pour l’instant depuis notre arrivée en Amérique du Sud, nous n’avions fait que nous diriger vers le Midi. Ce soir nous changeons de cap : vers l’Est, le Rio Paraná, la forêt tropicale, les missions jésuites, les Chutes d’Iguazú, et après Buenos Aires et l’Océan. Forcément, passer des contreforts des Andes à l’Atlantique prend un peu de temps, alors nous nous sommes résignés à un voyage en bus de nuit : demain quand nous ouvrirons les yeux, nous serons à Corrientes, à deux pas du Paraguay, et on pourra toucher du doigt la moiteur de la forêt tropicale.

En prévision de cette nuit au confort sommaire, nous avons dormi la nuit dernière dans - une fois n’est pas coutume - un hôtel ***trois étoiles*** ! 8-) Trois étoiles selon les standards argentins certes (heureusement pour notre bourse), mais c’était quand même on ne peut plus correct : nous avions même une petite cuisine où préparer le fameux maté argentin. L’infusion de yerba maté n’étant pas proposée dans les bars - et pourtant 92% des Argentins en consomment - nous n’y avons pas encore goûté pour l’instant, mais j’espère bien qu’Anna & Jaume pourront combler cette lacune ! ;-)

Tucumán est une grande ville très animée, surtout en ce moment : les célébrations en l’honneur de la Virgen de la Merced battent leur plein, et ce n’est que messes solenelles, processions et spectacles folkloriques sur la Plaza Independencia. Un cortège de gauchos en poncho à chevos Euuuh, je reprends. Un cortège de gauchos dans leurs beaux ponchos d’apparat a même défilé à cheval dans les rues sous les détonations d’un feu d’artifice. D’autre part, Tucumán est le berceau de l’indépendance argentine : elle abrite la demeure coloniale où fut prêté le Serment de l’Indépendance en 1816. Nous sommes allés y faire une petite visite : le musée fait un peu bric-à-brac, mais le bâtiment & ses jardins sont agréables et le parfum d’Histoire qui se dégage de ce lieu me séduit. Outre cette Casa et une poignée d’autres édifices, il faut avouer que Tucumán a beaucoup moins de beautés à proposer que Salta et malgré son animation, n’a pas son atmosphère et son charme.

~ les photos du jour ~
Devant un bon locro, miam ! Le cassoulet local

Samedi 23 septembre 2006

Pause café après la poussière & les vapeurs

Classé dans: ~ Tom @ 11:24

— El Carril, altitude 1.220 m

Petit café bien sympathique dans un grand jardin, sous des orangers pleins à craquer de fruits (pas encore mûrs, dommage). C’est l’avantage des petites villes sur les grandes : tout y semble plus authentique. La seule fausse note est l’odeur persistante d’essence qui s’échappe de la Fiat : à se demander si on a pas percé le réservoir avec une pierre de cette piste poussiéreuse et caillouteuse. Maintenant que nous sommes redescendus de Cachi par le haut plateau semé de cactus candélabres du Parque Los Cardones et la Cuesta del Obispo (la Côte de l’Évêque, pas celle du chanteur), il ne reste plus qu’à rejoindre Salta, y laisser la voiture et remonter dans un bus pour Tucumán.

~ la photo du jour ~
Le Parque de los Cardones & la Cuesta del Obispo

Vendredi 22 septembre 2006

Les Valles Calchaquiès

Classé dans: ~ Tom @ 22:39

— Cachi, altitude 2.250 m

À nouveau, cette journée a été riche en paysages extraordinaires : nous avons quitté Cafayate et son Portal de las Viñas ce matin pour prendre la piste vers le Nord, à travers les Valles Calchaquiès, nommées d’après les tribus autochtones qui osèrent résister à l’envahisseur espagnol, et en châtiment furent déportées à Buenos Aires où elles disparurent à petit feu. Le seul souvenir qu’elles ont laissé est Quilmes, qui est le nom d’un quartier de la capitale et celui d’une marque de bière…

Cette vallée - car il n’y en a qu’une seule grande, celle du Rio Calchaqui - livre des panoramas spectaculaires : des montagnes écarlates bordent des lames de calcaire pointées vers le ciel, offrant un contraste saisissant avec le vert éclatant des patûrages qui longent le rio. Encore une fois un décor digne d’un western ! D’ailleurs, nombreux sont les gauchos (les cowboys argentins) que l’on peut croiser à cheval. Après un pique-nique sur la place ombragée de Molinos, où nous avons vu des vigognes (des petits lamas à la laine très recherchée), nous avons repris la piste poussiéreuse jusqu’à Cachi, charmant pueblo qui abrite un excellent glacier ! Ce n’est rien de dire que la piste est poussiéreuse : nous le sommes devenus tout autant ! Les vêtements, les cheveux, les sacs à dos, rien n’est à l’abri de la poussière ici, même pas au fond du coffre de la voiture.

Les Argentins semblent encore faire usage d’un objet largement tombé en désuétude en France aujourd’hui : le bidet. Il y en a dans toutes les salles de bain que nous avons fréquenté - salles de bain qui sont d’ailleurs désormais équipées de deux robinets : eau froide et eau chaude… rien qu’à ça on voit le changement par rapport au Pérou & à la Bolivie ! Et quand il n’y a pas la place, un astucieux petit robinet spécial vient se greffer directement sur la cuvette des toilettes ! Autre sujet de cocorico :-P : les voitures françaises sont très présentes ici ; avant les modèles n’étaient qu’asiatiques. Ainsi on peut voir rouler les dernières Citroën ou Peugeot, mais également un nombre incalculable d’antédiluviennes Renault 12 toutes cabossées ! Que les adeptes du tuning qui se morfondaient de ne plus en trouver en Europe se réjouissent : elles sont là, prêtes à recevoir jantes en alu, spoiler en carbone, trois rampes de projos sur le pare-buffle et bien sûr un sound-system à se décoller la pulpe des tympans, pour le plus grand bonheur des amateurs de Jacky’s Touch !

~ les photos du jour ~
La route est encore longue ! Valles Calchaquiès Coucher de soleil à Cachi Valles Calchaquiès

Jeudi 21 septembre 2006

¡ Feliz cumpleaños !

Classé dans: ~ Tom @ 23:58

— Cafayate, altitude 1.755 m

Aujourd’hui c’était mon anniversaire - 33 ans, l’âge du Christ, et presque aussi sa barbe et sa chevelure - et Carine m’a fait un cadeau : une voiture ! Bon d’accord, c’est juste pour 48 heures, le temps de faire une boucle depuis Salta pour explorer Cafayate et les Valles Calchaquiès.

Nous sommes donc partis vers le Sud cet après-midi, après avoir passé la matinée en chercher - en vain - des matelas gonflable pour le camping. Tant pis, nous continuerons à dormir dans des hôtels, mais j’espère qu’à Buenos Aires nous trouverons notre bonheur : les campings des parcs nationaux de Patagonie n’attendent que nous ! Nous en avons quand même profité pour acheter notre prochain voyage en bus vers Tucumán, mais le temps restant était trop serré pour prendre le téléphérique menant à la montagne surplombant Salta.

Peu importait finalement car la route vers Cafayate nous en a mis plein les mirettes. Elle traverse la somptueuse Quebrada de Cafayate, une étroite vallée entourée de splendides montagnes rouges dont les reliefs prennent les formes les plus saugrenues. Leurs noms seuls sont évocateurs : la Garganta del Diablo (la Gorge du Diable), El Amfiteatro, El Sapo (le Crapaud), El Fraile (le Prêtre) ou encore El Obelisco. Inutile de préciser que devant de tels panoramas, la moyenne chute à une valeur infinitésimale. Mais nous sommes nénmoins parvenus à Cafayate en fin d’aprèm’ ; c’est un charmant petit bourg réputé pour ses vignobles. L’hôtel où nous sommes ce soir est tenu par la maîtresse de l’école locale : elle nous parle très lentement en espagnol, nous prenant certainement pour de jeunes élèves ! Ça ne l’empêche pas d’être très sympathique (et son établissement est impeccable) : elle nous a même souhaité une chaleureuse bienvenue en nous faisant la bise ! :oops:

Qui dit bourg vigneron dit bonne table, et comme en plus c’est un jour particulier, nous sommes allés faire honneur à la cuisine locale & à ses breuvages. Nous nous sommes remis (déjà !) de notre overdose de viande rouge d’il y a deux jours et avons donc opté pour un de ces goûtus steaks argentins - mais d’une taille plus raisonnable cette fois-ci - accompagné des incontournables papas fritas et de tamales, des espèces de gros bonbons au maïs fourrés à la viande et aux patates, ouf ! Le tout était copieusement arrosé d’un viño tinto du cru, un bon rouge bien charpenté issu du cépage Malbec (inconnu de moi à ce jour). La petite douceur argentine, de la glace nappée de dulce de leche (confiture de lait, une sorte de caramel très mou) est venu conclure ce festin annuel… je suis repu ! 8O Demain, jour du premier de mes 364 non-anniversaires, je reviens au régime fruits & légumes !

Qui a dit que la campagne était plus calme que la ville ? Il est près d’1h du mat’ et j’entends au loin (comme tous les jeudis soirs en Amérique du Sud ?) une fête qui bat son plein avec un DJ fou qui se la donne au micro, tandis que les chiens aboient et les coqs chantent ! Et pour couronner le tout, une alarme vient de se mettre à retentir… nuit d’Argentine, nuit câline.

~ les photos du jour ~
Quebrada de Cafayate, el Garganta del Diablo Quebrada de Cafayate

Mercredi 20 septembre 2006

Premiers contacts avec l’Argentine

Classé dans: ~ Carine @ 16:46

— Salta, Argentine

Pendant que mon compagnon de voyage fait une petite sieste (c’est dur de voyager!), j’en profite pour donner quelques premieres impressions sur le troisieme pays d’Amerique du Sud que nous visitons.

Le contraste avec le Perou et surtout la Bolivie est enorme! Salta ressemble a une ville europeenne: il y a plein de magasins, des zones pietonnes, des supermarches, des terrasses. La circulation est toujours bien dense, mais il y a beaucoup de voitures de particuliers, alors qu’en Bolivie, il s’agissait surtout de taxis, de minibus et de camions.

Quant aux transports en bus, ils sont effectivement bien plus agreables de ce cote de la frontiere: les routes sont goudronnees, les sieges sont larges et moeulleux, et il y a meme l’air conditionne.

Et la temperature est nettement plus agreable: on se balade enfin en tee-shirt, et luxe extreme, on n’a pas besoin d’enfiler plein de pulls des que le soleil disparait le soir.
Pour ce qui est de l’hotel, fini les douches electriques! Plus de risques de se faire electrocuter en se lavant!

Les prix ont evidemment aussi augmentes, mais ca reste quand meme raisonnable: nous payons environ 17 CHfr pour notre hotel (salle de bain commune) et le repas d’hier soir nous a coute 25 CHfr. Il faut dire que l’on s’est fait plaisir: steak argentin (avec vin, dessert et cafe)! Et ce que l’on raconte sur ces steaks est vrai: ils sont ENORMES!!! (et tres bons…)

Par contre, tres curieusement, impossible de trouver des salteñas a Salta! On se rabat sur les empanadas (chaussons de pate fourres au fromage, a la viande, au mais…).

Demain, nous louons une voiture pour 48 heures, histoire d’aller se balader dans les villages alentours, qui sont difficilement atteignables en bus. Retour a Salta samedi apres-midi.

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