¡ Feliz cumpleaños !
— Cafayate, altitude 1.755 m
Aujourd’hui c’était mon anniversaire - 33 ans, l’âge du Christ, et presque aussi sa barbe et sa chevelure - et Carine m’a fait un cadeau : une voiture ! Bon d’accord, c’est juste pour 48 heures, le temps de faire une boucle depuis Salta pour explorer Cafayate et les Valles Calchaquiès.
Nous sommes donc partis vers le Sud cet après-midi, après avoir passé la matinée en chercher - en vain - des matelas gonflable pour le camping. Tant pis, nous continuerons à dormir dans des hôtels, mais j’espère qu’à Buenos Aires nous trouverons notre bonheur : les campings des parcs nationaux de Patagonie n’attendent que nous ! Nous en avons quand même profité pour acheter notre prochain voyage en bus vers Tucumán, mais le temps restant était trop serré pour prendre le téléphérique menant à la montagne surplombant Salta.
Peu importait finalement car la route vers Cafayate nous en a mis plein les mirettes. Elle traverse la somptueuse Quebrada de Cafayate, une étroite vallée entourée de splendides montagnes rouges dont les reliefs prennent les formes les plus saugrenues. Leurs noms seuls sont évocateurs : la Garganta del Diablo (la Gorge du Diable), El Amfiteatro, El Sapo (le Crapaud), El Fraile (le Prêtre) ou encore El Obelisco. Inutile de préciser que devant de tels panoramas, la moyenne chute à une valeur infinitésimale. Mais nous sommes nénmoins parvenus à Cafayate en fin d’aprèm’ ; c’est un charmant petit bourg réputé pour ses vignobles. L’hôtel où nous sommes ce soir est tenu par la maîtresse de l’école locale : elle nous parle très lentement en espagnol, nous prenant certainement pour de jeunes élèves ! Ça ne l’empêche pas d’être très sympathique (et son établissement est impeccable) : elle nous a même souhaité une chaleureuse bienvenue en nous faisant la bise !
Qui dit bourg vigneron dit bonne table, et comme en plus c’est un jour particulier, nous sommes allés faire honneur à la cuisine locale & à ses breuvages. Nous nous sommes remis (déjà !) de notre overdose de viande rouge d’il y a deux jours et avons donc opté pour un de ces goûtus steaks argentins - mais d’une taille plus raisonnable cette fois-ci - accompagné des incontournables papas fritas et de tamales, des espèces de gros bonbons au maïs fourrés à la viande et aux patates, ouf ! Le tout était copieusement arrosé d’un viño tinto du cru, un bon rouge bien charpenté issu du cépage Malbec (inconnu de moi à ce jour). La petite douceur argentine, de la glace nappée de dulce de leche (confiture de lait, une sorte de caramel très mou) est venu conclure ce festin annuel… je suis repu ! Demain, jour du premier de mes 364 non-anniversaires, je reviens au régime fruits & légumes !
Qui a dit que la campagne était plus calme que la ville ? Il est près d’1h du mat’ et j’entends au loin (comme tous les jeudis soirs en Amérique du Sud ?) une fête qui bat son plein avec un DJ fou qui se la donne au micro, tandis que les chiens aboient et les coqs chantent ! Et pour couronner le tout, une alarme vient de se mettre à retentir… nuit d’Argentine, nuit câline.
~ les photos du jour ~ | |
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Un carnet de 5 commentaires »
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scallione — Dimanche 24 septembre 2006 @ 17:07
Euuuh bon anniversaire
!
Heureusement pour toi, malgré toutes ces ressemblances bibliques, tu es naturellement moins basané que lui… ca t’évitera sans doute la crucifixion
)
Nénette et Paul — Dimanche 24 septembre 2006 @ 21:26
Eh ben, oui : joyeux anniversaire, cher Thomas. Pas besoin de faire de comparaison. Il vaut mieux que tu restes toi !!! Bonne poursuite du voyage et merci de tous ces billets.
Chambellan — Mardi 26 septembre 2006 @ 13:32
Bon anniversaire ! (A la bourre je sais, mais c’est l’intention qui compte)
clig70 — Mardi 26 septembre 2006 @ 20:58
Eh bien avec quelque retard que tu nous pardonneras sans nul doute, nous te souhaitons un très bon anniversaire : MJ te fais des bises pour l’occasion et moi je te serre bien les cinq doigts de la main droite.
Tom — Mardi 26 septembre 2006 @ 23:11
Merci à vous tous pour vos bienveillants vœux !
)
(Et après une bonne poignée de main de clig70 - même quand elle n’est pas pour un anniversaire - mes cinq doigts sont en général inutilisables pour un bon bout de temps !!!