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Dimanche 26 novembre 2006

À l’ombre des flamboyants en fleur

Classé dans: ~ Tom @ 23:27 ~ édité le jeudi 14 décembre 2006 @ 09:46

— Nouméa, Nouvelle-Calédonie

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, dit le proverbe. Ce n’est pas souvent notre cas, mais nous avons fait une exception (5h15, argh) en cette aube dominicale : le monde bleu turquoise du lagon calédonien n’attendait que nous. L’avion nous posa donc tôt ce matin sur le Caillou ; ce fut une découverte pour Carine, et une redécouverte pour moi. Le seul problème de Nouméa le dimanche, c’est qu’elle a toutes les apparences d’une ville morte. Estimons-nous déjà heureux de ne pas avoir raté le dernier bus de la journée pour nous rendre de l’aéroport à la ville. Et une fois arrivés au beau milieu de la Place des Cocotiers, cruel constat : tous les bars & restaurants des alentours sont fermés. Définitivement, semble-t-il, depuis 3 ans : trop de tapage le soir venu. Même le St-Hubert, café emblématique de la place où j’ai bu mon quota de bières quand j’étais VAT, a baissé son rideau de fer. Pas une seule boutique ouverte : nous marchions dans une ville fantôme. Nous avons dû nous résigner à aller manger dans le seul endroit ouvert de la ville : le McDo, honte à moi. Mais nous avons pu repérer l’autre foyer d’animation du centre : un tout nouveau complexe cinéma comptant pas moins de 12 salles, alors qu’avant deux poussiéreux écrans étaient le seul choix possible. Nouméa a bien changé en huit ans. Après un régime sans film de 4 mois, tout ou presque nous paraît intéressant, et notre première pellicule fut World Trade Center d’Oliver Stone. Peut-être pas la meilleure et certainement pas la plus gaie, mais la fraîcheur de la salle obscure était la bienvenue, et nous pouvons enfin reposer nos méninges linguistiques, la langue maternelle coulant comme du miel dans nos oreilles.

Lundi 27 novembre 2006

Vive les voyages organisés !

Classé dans: ~ Tom @ 23:10 ~ édité le jeudi 14 décembre 2006 @ 09:45

— Auberge de Jeunesse de Nouméa

Le nôtre l’est un peu moins, forcément, que ceux qu’on trouve dans les agences spécialisées, alors il faut tout faire soi-même une fois sur place. C’est ce à quoi nous nous sommes employés aujourd’hui : location d’une voiture, réservation des billets pour le bateau, informations sur le bus de retour à l’aéroport, bref, élaboration d’un agenda de ministre pour les quinze jours à venir. Toutes ces petites choses mises bout à bout, mine de rien, vous consomment la journée. Il a fallu également répondre à l’épineuse question : achetons-nous ou non des palmes, masque & tuba ? Entourés du superbe lagon calédonien, la réponse est évidemment oui, mais le souci est pour après : il faudra les trimballer pour les mois à venir ou s’en séparer à vil prix (et pourtant, comme tout en NC, c’est très cher !). Privilégiant la première option, nous avons libéré un peu d’espace dans nos sacs en renvoyant un colis de vêtements chauds - désormais obsolètes - à la maison.

Enfin, au coucher du soleil, nous avons quand même réussi à aller jusqu’aux plages de Nouméa, la Baie des Citrons et l’Anse Vata. J’espérais y retrouver un nakamal, mais là encore, cruelle déception : tous les petits jardins où on pouvait boire du kava devant la danse d’un feu ont disparu, écrasés par les bulldozers des promoteurs immobiliers. Ma géographie du kava à Nouméa s’en retrouve bouleversée. Ainsi, n’ayant pu initier Carine aux anesthésiants plaisirs du douteux breuvage, nous sommes retournés à ceux, plus accessibles, du cinéma : ce fut La Science des Rêves pour elle et Indigènes pour moi. Profitons des lumières de la ville avant de plonger dans la brousse !

Samedi 25 novembre 2006

Escale à Sydney

Classé dans: ~ Tom @ 23:48 ~ édité le jeudi 14 décembre 2006 @ 09:40

— Kings Cross, Sydney, New South Wales

Avant de repartir demain pour la Nouvelle-Calédonie, nous voilà pour un bref arrêt dans la plus grande ville d’Australie, qui sera notre plaque tournante pour nos prochains voyages : nous y reviendrons encore deux fois. Ce fut une découverte pour moi, et une redécouverte pour Carine. Sans contestation possible, le site de la ville est extraordinaire : l’embouchure de la rivière Panamatta se découpe en d’innombrables pointes & baies, et déjà en 1770 le capitaine Cook la qualifiait de propice au mouillage, abritant les vaisseaux des colères de l’océan (pas toujours) Pacifique. Mais notre premier souci a été, avant de visiter la ville, de changer d’hôtel : celui que nous avions réservé par internet s’avérait vraiment trop moche et trop bruyant. Non seulement notre fenêtre donnait en contrebas sur un bar ouvert 24h/24 dans une rue trop animée pour le sommeil du juste, mais en plus notre pétasse de voisine ne trouve rien de mieux à faire, en rentrant à 4h du mat’, que de mettre la musique à fond. Heureusement que la chambre ne correspondait pas à notre réservation : nous avons pu être remboursés, prendre nos cliques et nos claques et s’installer chez un concurrent voisin, tout aussi plein comme un œuf mais nettement plus calme.

Ayant enfin réglé ces basses questions domestiques, nous sommes allés arpenter la cité et ses chics quartiers victoriens aux élégants immeubles, ses wharfs (quais) aménagés en boutiques, ses Royal Botanic Gardens garnis d’oiseaux et de végétaux exotiques ainsi que de DJ aux platines, préparant le festival techno (les plantes aiment la musique paraît-il, mais tous ces beats vont plutôt les stresser un bon coup !), ses gratte-ciels élancés, sans oublier bien sûr le célèbre Opéra et le non moins fameux Harbour Bridge. La visite n’aurait pas été complète sans une promenade en ferry dans la baie saturée de voiliers, navires & hors-bords en tout genre. Nous avons débarqué à Malny Beach, l’une des plus belles plages de surf d’Australie. Malheureusement, pas de maillot donc pas de baignade (la plage naturiste est discrètement installée plus loin) : nous nous sommes contentés de tremper les pieds. Dans un environnement aussi exceptionnel, la vie à Sydney doit être bien agréable, et la ville est d’autant plus charmante que ces jours - beau temps, chaleur et week-end aidant - jupes légères & robes de soirée fleurissent dans les rues.

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
La Baie de Sydney Dentelle métallique L'Opera dans le creux de la main Une piscine dans le port Les célèbres Opera & Harbour Bridge

Jeudi 30 novembre 2006

Armez-vous de patience…

Classé dans: ~ Carine & Tom @ 1:37 ~ édité le jeudi 30 novembre 2006 @ 01:44

— Koné, Province Nord

La Calédonie, c’est quand même toujours un peu la brousse : Internet n’y a pas encore conquis le territoire. Pour pouvoir lire nos prochains billets - et je sais que le retard s’accumule depuis la Nouvelle-Zélande - il faudra s’armer de patience et attendre deux semaines, date à laquelle nous arriverons à Perth, Western Australia. Là, nous aurons à nouveau des tonnes de cybercafés à des prix raisonnables (ici c’est 9 € l’heure…), et surtout plein de temps à disposition pour relater toutes nos aventures - et même les illustrer avec des photos !

Tata ! comme on dit en Calédonie ! :-)

~ les photos du jour ~
Pic d'Arama Plante carnivore Nuage, ou fumée des mines de nickel ?

Dimanche 12 novembre 2006

Le grand plongeon vers le fleuve Anduin

Classé dans: ~ Tom @ 23:02 ~ édité le samedi 18 novembre 2006 @ 10:49

— Harcourt Park, Upper Hutt, près de Wellington

Si la Nouvelle-Zélande est toute verte, ce n’est pas sans raison : il y pleut beaucoup, et les vêtements imperméables sont de rigueur. Ce matin, après une nuit encore très humide, nous avons dû remballer nos affaires sous la pluie - ce qui n’est jamais très agréable : tout est trempé, et pire, tout reste trempé dans cette atmosphère saturée d’humidité. Pour continuer dans l’élément liquide, nous sommes allés voir ce qui fait la réputation internationale de Turangi : la truite arc-en-ciel, que des pêcheurs du monder entier viennent taquiner dans la rivière Tongariro. Effectivement c’est une belle bête qui doit faire la fierté de celui qui l’attrape… et nous deux en avons attrapé plein ce matin avec nos petits bouts de pain ! Très amusant de voir le pugilat natatoire que ça entraîne dans les bancs !

Toujours sous un ciel ruisselant, nous sommes retournés à Whakapapa sur les pentes du volcan Ruapehu, pour tenter d’apercevoir l’impressionnant mur de lave nommé Meads Wall, que les amateurs reconnaîtront comme Emyn Muil en la Terre du Milieu. Ce fut en vain, et la seule chose que nous pûmes bien distinguer après notre mini-expédition dans la neige et la tourmente, ce fut une bonne tasse de café fumant. À vrai dire, nous ne serions pas revenus ici sans les indications et les commentaires enthousiastes d’Alfy, un vieil Anglais exilé aux antipodes, guide de montagne en semi-retraite. Nous l’avons rencontré en prenant notre ptidéj dans la cuisine du camping, et sa conversation - agrémentée de bon nombres d’anecdotes sur ses aventures avec une hôtesse de l’air de Swissair - nous a convaincus de retenter notre chance. Mais justement, la météo d’aujourd’hui était encore pire que celle d’hier, déjà pas fameuse : le sentier que nous avons arpenté la veillle avait même été fermé. Sale temps sur Mordor…

La route s’est poursuivie vers le Sud, avec un passage par Ohakune, capitale kiwi de la carotte. La vue de la racine orange géante qui trône au milieu de la ville a réjoui le petit lapin qui m’accompagne ! Le pique-nique fut rapidement avalé (sous la pluie) près de Ohotu, le heartland de NZ, une superbe région avec un relief fascinant : les collines sont autant de petits pains de sucre, élancés et pointus, sur lesquels paissent d’innombrables moutons. Un vrai décor de montagnes russes, entaillées par la scenic road et la fantastique gorge de la rivière Rangitikei. Cette gorge, deux falaises parfaitement verticales qui plongent de 80 m, est aussi le lieu où la Communauté de l’Anneau navigue dans les barques elfiques sur les flots tranquilles du fleuve Anduin. Là, à la vue de cette splendide gorge et du pont qui l’enjambe, l’attraction du vide a été la plus forte : je suis allé m’équiper pour un bungy jump, un saut à l’élastique ! Carine bien sûr est sagement restée sur la plateforme d’observation, me regardant être harnaché comme un destrier par les (jeunes) professionnels. Une fois les poches vidées, le harnais serré, la chevillère solidement attachée et l’élastique fixé à celle-ci, je me suis avancé à petits pas sur la planche. Sous moi, 80 m de vide, 2 m d’eau glacée et un plancher de galets bien durs. Et le poids de l’élastique qui me tire vers l’abîme. Gloups. Qu’ai-je fait ? Je mets les bras en croix, j’entends “three-two-one-bungy !” et sans plus y réfléchir, je saute.

WAAAAAAAAAOOOOOOUUUUUUUUUHHHHHHHHH !!!

Quelle sensation ! quelles sensations !!! Voir ce mur d’eau approcher à une vitesse folle, puis ralentir, puis reculer, pour revenir juste après à la charge, ça vous retourne l’estomac - ou les Thomas si on veut. Après un certain nombre de rebonds au-dessus de l’onde, j’ai terminé comme un saucisson pendu à mon fil, de l’adrénaline et du sang plein la tête. On m’a descendu jusqu’au bateau de réception, puis un treuil m’a ramené au niveau du pont. Voilà, c’était fini, j’étais encore vivant, au grand soulagement de ma compagne. Ce n’était qu’une poignée de secondes sans rien sous mes pieds, mais quand j’écris ces lignes, j’en frissonne encore !

Toutes ces audaces avec la gravité ne nous avaient pas mis en avance, surtout que nous avions appris le matin même que notre ferry à Wellington partait demain très tôt. Nous nous sommes donc dépêchés de rejoindre la région de la capitale néo-zélandaise, en passant d’ailleurs par un raccourci trompeur, une petite route étroite zigzagant au bord du précipice, une Camino de la Muerte kiwi. Et nous avons planté notre tente au crépuscule dans le Harcourt Park, alias les Jardins d’Isengard, domaine de Saroumane le magicien corrompu. C’est là que les Orcs ont abattu leurs arbres, d’ailleurs un morceau de tronc du film trône fièrement à l’entrée du camping. C’est également non loin de là que se cache la secrète Rivendell, dernier havre d’Elrond et des Elfes Sindarin. Mais une autre raison m’attirait aussi en ce lieu : nous dormons ce soir sur la faille géologique de Wellington. Elle passe à travers le parc, et au XIXème siècle un séisme l’a brutalement réhaussée de cinq mètres, créant ainsi un barrage qui a détourné le cours de la Hutt River. Expédition en haut des volcans tempétueux, saut dans des gorges, route sur le fil du gouffre, sommeil sur des failles… il faut croire qu’on aime vivre dangereusement !

~ quelques photos du jour (parmi les 15) ~
Mystérieuse porte Récupération du paquet 1 80 m de vide... La somptueuse gorge du fleuve Anduin Sourire béat & coiffure de soufflerie

Jeudi 9 novembre 2006

Happy birthday ma voyageuse !!!

Classé dans: ~ Tom @ 22:25 ~ édité le lundi 13 novembre 2006 @ 09:07

— Cathedral Cove, Hahei, Coromandel Peninsula, North Island

Ce soir marque le début de la 32ème année de ma Carine sur notre globe, et pour célébrer dignement cette date, nous nous sommes offerts un copieux petit dîner dans le restaurant de Hahei, village balnéaire perdu au bout de la Coromandel Peninsula. Il faut dire que le souper d’hier fut plus fruste : de simples pâtes préparées dans la cuisine du camping de Thames. C’est la solution de secours en pays anglo-saxon, où les restos ferment leurs portes à 21h. Fini le rythme sud-américain, où manger passé tard le soir ne pose aucun problème. D’autant plus qu’ici, avant de penser au dîner, il faut trouver notre hôte pour la nuit et y planter la tente. Nos journées sont par conséquent écourtées, et fatalement il faut se lever plus tôt le matin… les joies du camping ! Si au moins il faisait beau, la pilule passerait mieux, mais la météo est digne d’un vrai mois de novembre, et non de mai comme on serait en droit de s’y attendre de ce côté-ci de l’Équateur : gros vent & petite pluie toute la journée, avec quelques timides apparitions du soleil et un mercure bloqué à 15ºC, brrrr !

Ces conditions climatiques capricieuses ne nous ont toutefois pas empêchés d’explorer la péninsule de Coromandel, en commençant par la bien-nommée Coromandel Town, un bourg pionnier où flotte encore le parfum de la ruée vers l’or de 1852. La route fut ensuite jalonnée de bucoliques cascades et de kauris géants (le géant végétal kiwi) jusqu’à arriver au site de Cathedral Cove, après une marche d’une heure dans une étrange forêt de fougères arborescentes. La baie de Cathedral Cove s’ouvre sur une mer turquoise parsemée d’îlots calcaires, et on y accède par une majestueuse arche taillée dans la falaise, résultat du sempiternel labeur des vagues. Quelques degrés de plus et on aurait pu se croire sur une île tropicale ! Mais nous qui étions en quête de chaleur, nous n’avons pas été déçus par la suite : à la plage de Hot Water Beach, la marée basse découvre pendant deux heures une zone de sables d’où suintent des eaux thermales revenues de fissures volcaniques. Trois coups de pelle suffisent alors pour se créer son propre spa avec vue imprenable sur l’océan. Le seul problème est que quand on s’enfonce un peu trop dans le sable ça devient brûlant, et quand la vague parvient jusqu’au bassin ça devient glacé ! Aoteraoa, terre de contrastes !

~ les photos du jour ~
Arc-en-ciel kiwi Cathedral Cove Écume dans le vent Notre propre spa à Hot Water Beach Fougères arborescentes

Mercredi 8 novembre 2006

À la recherche de la Terre du Milieu

Classé dans: ~ Tom @ 22:38 ~ édité le lundi 13 novembre 2006 @ 08:36

— Thames, Coromandel Peninsula, North Island

Nous avons fait nos adieux à Auckland ce matin : le temps d’empaqueter nos affaires, d’avaler un de ces forts - mais bons - cafés néo-zélandais, de quitter notre hôtel-usine pour backpackers nippons, de passer chez Qantas pour essayer de reculer un peu le vol de retour de Nouvelle-Calédonie (quinze jours sur le Caillou, ça va être vite passé), d’acheter un nouveau carnet pour moi et un nouveau pantalon pour Carine, bref, toutes ces petites choses qui font la routine quotidienne, nous sommes partis quérir le véhicule qui nous permettra de sillonner les deux îles de haut en bas. À l’agence de location, nous avons fait la connaissance de Julien, un Ch’timi québécois d’adoption, arrivé en NZ par ce qui pourrait ressembler à un très long tour du monde. Solidarité francophone, il nous a fait profiter à l’œil de quelques avantages à la location, assortis de judicieux conseils de visites de l’île. :-)

Nous avons donc mis les voiles d’Auckland en début d’après-midi, direction le Sud avec en ce qui me concerne un objectif en tête, rêve que je caresse depuis longtemps : marcher dans les traces du Seigneur des Anneaux. Nous longeâmes la rivière Waikato (le plus long cours d’eau de NZ, qui s’étend sur 350 km) pour arriver par une piste au milieu d’un âpre paysage de collines ponctuées de gigantesques roches calcaires. Nous n’y avons aperçu que quelques vaches et moutons, mais pour ma part j’imaginais aisément les quatre Hobbits menés par Aragorn se réfugier ici, poursuivis par les Nazgûls. Car c’est là qu’a été tournée la scène d’Amon Sûl, in La Communauté de l’Anneau. Bien sûr, je n’aurais pu retrouver ce lieu tout seul : c’est grâce à un livre, The Lord of the Rings : Location Guidebook de Ian Brodie, que je possède toutes les informations utiles pour me diriger vers les principaux lieux de tournage. Et ce livre, Carine me l’a offert en cadeau d’anniversaire dès nos premières heures à Auckland ! :-) J’espère qu’elle ne regrettera pas son adorable geste quand je l’entraînerai - de gré ou de force - des Champs de Pelennor aux pentes désolées de l’Orodruin ! ;-)

~ les photos du jour ~
“Amon Sûl” “Amon Sûl”

Vendredi 10 novembre 2006

Au pays du Long Nuage Blanc, Aoteraoa en maori

Classé dans: ~ Carine & Tom @ 21:21 ~ édité le lundi 13 novembre 2006 @ 07:17

— Turangi, Ile du Nord

Et voici le premier billet que vous lirez de Nouvelle Zelande ! Nous sommes arrives il y a deja 4 jours a Auckland, mais malgre ca, nous n’avons pas donne beaucoup de nouvelles. En effet, notre rythme a bien change depuis l’Amerique du Sud : nous avons 20 jours (c’est peu) pour visiter la Nouvelle Zelande (c’est grand), et nous passons beaucoup de temps sur les routes et les chemins. Il faut de plus ajouter que le rythme de vie neo-zelandaise est bien decale par rapport a celui des Argentins, ce qui ne nous arrange guere : a 20 heures (heure a peu pres a laquelle nous commencons a planter notre tente), tout se ferme, surtout les cafes-internet ! Impossible donc de passer nos soirees a taper des billets et a mettre des photos sur le site. Nous rattraperons ce retard des que possible… D’ailleurs, n’hesitez pas a remonter la chronologie des billets, toute notre epopee americaine jusqu’a l’Ile de Paques y figure ! Et quand nous en aurons pris le temps, plusieurs billets apparaitront sous celui que vous lisez en ce moment - et meme plein de nouvelles photos dans la galerie… Donc, soyez vigilants ! ;-)

~ les photos du jour ~
“Au Repos de la Comté” Les environs de Hobbiton Devinez la vocation de la région ? ... une entrée gardée par un dragon ! L'entrée de Hobbiton

Dimanche 5 novembre 2006

Le jour qui n’a jamais existé

Classé dans: ~ Tom @ 3:33 ~ édité le lundi 13 novembre 2006 @ 07:10

— quelque part sur l’orthodromie entre Santiago et Auckland, au-dessus de l’Antarctique

Si un jour la police me demande ce que je faisais le dimanche 5 novembre 2006, je pourrai lui repondre en toute bonne foi que pour moi, ce jour n’a jamais existe. Nous avons quitte Santiago et le sol americain le samedi 4 novembre a 23h05, et quand les roues de l’appareil toucheront la terre de Nouvelle-Zelande nous serons le lundi 6 novembre a 4h du matin. Voir quelques heures s’envoler plus rapidement que prevu, telle est la consequence pour ceux qui osent franchir la ligne de changement de date. Le plus troublant est que, comme evidemment mon age biologique n’a pas lui fait un saut temporel, faudrait-il maintenant feter mon anniversaire un jour plus tard ?

Carine semble dormir tranquillement a cote de moi. C’est une bonne chose car elle est plutot stressee en avion, a interpreter chaque petit bruit inhabituel, chaque changement de regime des moteurs, chaque modeste zone de turbulences comme l’indubitable signe avant-coureur de la catastrophe. Preuve absolue qu’elle n’est pas rassuree : elle a pris a la fin du repas un verre de whisky avec moi ! Depuis que je la connais - cinq ans donc - c’est la premiere fois que je la vois boire quelque chose de plus fort que du vin !

~ les photos du jour ~
La cité sous mes pieds Auckland vue de la Sky Tower
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