Vive les voyages organisés !
— Auberge de Jeunesse de Nouméa
Le nôtre l’est un peu moins, forcément, que ceux qu’on trouve dans les agences spécialisées, alors il faut tout faire soi-même une fois sur place. C’est ce à quoi nous nous sommes employés aujourd’hui : location d’une voiture, réservation des billets pour le bateau, informations sur le bus de retour à l’aéroport, bref, élaboration d’un agenda de ministre pour les quinze jours à venir. Toutes ces petites choses mises bout à bout, mine de rien, vous consomment la journée. Il a fallu également répondre à l’épineuse question : achetons-nous ou non des palmes, masque & tuba ? Entourés du superbe lagon calédonien, la réponse est évidemment oui, mais le souci est pour après : il faudra les trimballer pour les mois à venir ou s’en séparer à vil prix (et pourtant, comme tout en NC, c’est très cher !). Privilégiant la première option, nous avons libéré un peu d’espace dans nos sacs en renvoyant un colis de vêtements chauds - désormais obsolètes - à la maison.
Enfin, au coucher du soleil, nous avons quand même réussi à aller jusqu’aux plages de Nouméa, la Baie des Citrons et l’Anse Vata. J’espérais y retrouver un nakamal, mais là encore, cruelle déception : tous les petits jardins où on pouvait boire du kava devant la danse d’un feu ont disparu, écrasés par les bulldozers des promoteurs immobiliers. Ma géographie du kava à Nouméa s’en retrouve bouleversée. Ainsi, n’ayant pu initier Carine aux anesthésiants plaisirs du douteux breuvage, nous sommes retournés à ceux, plus accessibles, du cinéma : ce fut La Science des Rêves pour elle et Indigènes pour moi. Profitons des lumières de la ville avant de plonger dans la brousse !