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Le marteau du bisse
Cet ingénieux dispositif prévenait le gardien du bisse : quand le marteau ne sonne plus, alors l'eau ne coule plus.
- La Tsoumaz, Riddes
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Dimanche 27 août 2006

¡ À nous l’Isla Taquile !

Classé dans: ~ Tom @ 7:41 ~ édité le jeudi 31 août 2006 @ 02:21

— bateau Kaliman, Port de Puno, Lac Titicaca, alt. 3.810 m

Assis sur le pont supérieur du Kaliman, je contemple le lac Titicaca qui étincelle dans le soleil matinal. Après la nuit glaciale, ses chauds rayons sont plus qu’appréciés. Le capitaine du navire - qui est en fait une grosse barque améliorée - est un Îlien : il porte un bonnet coloré rouge et blanc (ce qui indique qu’il est marié, mais les subtilités m’échappent) et une large ceinture bariolée sur chemise blanche, gilet noir & blanc et pantalon noir : on dirait un pirate ! Heureusement, il n’est pas borgne et sourit amicalement.

Le chemin de l’hostal au puerto s’est effectué avec un moyen de transport original : le tricycle-taxi. Ça va aussi vite qu’une voiture (vu que ça se faufile partout) et c’est silencieux, ce qui change radicalement le visage de la ville. À Arequipa, la circulation n’était qu’une mêlée confuse de klaxons, de carosseries et de piétons. Puno à côté est un havre de sérénité : avec des vélos plus nombreux que les voitures, la circulation est plus fluide, la ville plus paisible, les piétons respirent. Bref, tout le monde y gagne. Vive le vélo !

PS. Vous l’avez certainement remarqué, les billets arrivent parfois en ordre dispersé : un billet du jour même apparaît, puis après un ou deux billets de la veille… Ceci s’explique par le fait que quand nous allons dans un cybercafé, Carine écrit le billet du jour pendant que je retape les lignes de ce présent carnet.
[Et hop, retour aux îles flottantes des Uros pour une seconde visite. C’est joli, mais la vie sur ces îles ne semble pas trépidante…]
Donc parfois, il arrive que des billets soient ajoutés mais apparaissent après les tout derniers (ce qui peut être aussi le cas pour les commentaires). Il faut par conséquent soit scruter le site à la loupe à chaque fois, ou recourir aux flux RSS (n’y voyez pas d’hommage au défunt empire soviétique). Les flux RSS - un pour les billets, un pour les commentaires - scrutent le site pour vous et affichent toutes les nouveautés. Pour les utiliser, il suffit de copier les liens présents à droite (dans la rubrique Meta, sur “rss 2.0″ et “rss 2.0 pour les commentaires” : faire un clic droit puis “copier l’adresse du lien” - un simple clic ouvre une page de code parfaitement inutile pour nous pôôôvres humains) et les coller dans la case idoine de votre logiciel de messagerie préféré. Je ne suis pas un spécialiste de cette manip’, mais à mon avis l’aide dudit logiciel expliquera tout comme il faut. Walàwalà ! ;-)

~ les photos du jour ~
Isla Taquile Crépuscule sur le Titicaca El Señor Capitan de Taquile Le totora, miam ! Le martin-pêcheur local

Mercredi 30 août 2006

Dernier jour à Puno

Classé dans: ~ Carine @ 19:41 ~ édité le jeudi 31 août 2006 @ 01:45

— Puno, Pérou

Et bien voila, en pleine rédaction de ce billet, il y a eu une coupure d’électricité! Et comme bien évidemment, je n’avais rien sauvé, il ne me reste plus qu’à tout recommencer!! Grrrr… On ne m’y reprendra plus!!

Ce fut donc notre dernier jour à Puno, et au Pérou par la même occasion. Sauf suprise de dernière minute, nous devrions partir demain matin pour Copacabana, ville bolivienne sur les rives du lac Titicaca. Nous pensons y rester une nuit, car la ville semble être jolie, puis partir le lendemain direction La Paz et ses rues escarpées (pffff…).

Il a bien fallu nous occuper aujourd’hui, et comme nous sommes à Puno depuis 6 jours dejà, c’était un peu du “remplissage". Ce matin, nous voulions voir le musée naval de la ville, mais il était fermé, pas de bol. Nous nous sommes dirigé vers un point de vue sur Puno et le lac, joli, mais qui ne différait pas vraiment de celui que nous avions déjà vu il y a quelques jours.

En redescendant vers la Plaza de Armas, nous avons croisé une procession de la Sainte Vierge, avec fanfare et défilé de la police locale. Il y avait plein de monde, et comme nous sommes mercredi, on se demande si ce n’est pas en fait un jour férié. On ne le saura probablement jamais… Il faut dire que les horaires péruviens sont très obscurs pour nous: le dimanche, tout reste ouvert, et pendant la semaine, certains restaurants et boutiques ne semblent ouvrir que selon leur humeur…

Après un petit pique-nique, nous avons grimpé les 680 marches d’escaliers qui nous ont amenés à un troisième point de vue (toujours très joli, mais toujours le même aussi). Enfin, grimper 680 marches à 4000 m. d’altitude, ça prend un petit bout de temps! Et pour finir la journée, nous sommes allés prendre café et maté de coca dans un bar.

Ce soir, il ne nous reste plus qu’à faire nos sacs, et nous serons fin-prêts pour le passage de frontière demain.

~ la photo du jour ~
Petits portes-bonheur...

Lundi 28 août 2006

Retour sur la terre ferme

Classé dans: ~ Tom @ 22:38 ~ édité le mercredi 30 août 2006 @ 03:50

— Puno, Pérou

Celui qui veut découvrir les beautés de l’Altiplano et du Titicaca doit en payer le prix : à cette altitude de 4.000 m, le souffle est vite court, l’appétit détraqué, l’estomac barbouillé… sans parler des nuits à la fraîche ! Bref, c’est à petits pas que nous avons arpenté les rives & les sommets de Taquile, avant de prendre un repas communautaire (mais pas économique !) au restaurant coopératif de l’île. La traversée en bateau occupa tout l’après-midi, dans une cabine bondée de “pirates” - les hommes, avec leur bonnet à ponpon et leur ceinture bariolée - et de “bibendums” - les femmes, avec leurs 36.000 jupons superposés : ils tiennent certainement chaud mais ne mettent vraiment pas leurs formes en valeur !

Maintenant, notre regard se tourne vers le Sud, vers la Bolivie.

~ les photos du jour ~
Assemblée de "pirates" Montons à ponpons

Dimanche 27 août 2006

La Isla Taquile

Classé dans: ~ Tom @ 20:31 ~ édité le mardi 29 août 2006 @ 05:17

— Isla Taquile, Lago Titicaca, alt. 3.974 m

Je viens de partager un repas du cru avec nos hôtes îliens de cette nuit sur Taquile. Soupe de maïs (local, donc), omelette avec riz & frites (ça, ça fait moins typique) et pour finir un maté de coca (à nouveau du local). Les gens d’ici parlent le quechua : je pensais donc ne pas avoir à éprouver mes misérables connaissances en espagnol, mais j’ai quand même pu discuter un peu avec David, frère d’Eliseo, le guide qui nous accompagna pendant la traversée, et fils du capitaine du Kaliman. Cette île est une petite communauté à part (et j’en connais déjà une famille !) : les gens ici se serrent les coudes, tous les revenus du tourisme vont à la communauté et sont équitablement partagés. Voilà pourquoi nous n’avons pas voulu nous adresser à une agence, mais voyager directement avec les Taquileños.

L’hébergement est pour le mois rustique : électricité par panneau solaire, pas d’eau courante (il y a un puits pour toute l’île), mais curieusement il ne fait pas trop froid et les chaudes couvertures en alpaga ne manquent pas. D’ailleurs, ma demoiselle est déjà emmitouflée dessous : l’altitude ne lui réussit guère, et elle était un peu patraque ce soir… À moins que ce soit le totora que nous avons goûté ce matin aux Îles Flottantes : épluché, c’est la “banane du Titicaca"… mais le goût est loin de l’exquise douceur du fruit jaune.

[Ça y est, l’électricité n’est plus, la batterie vient de rendre son dernier soupir. Je continue donc à la frontale. Taquile c’est roots.]

L’île Taquile est un petit morceau de terre hors du temps, perdu au milieu d’un lac perché en haut des montagnes. Peu d’électricité donc, pas de voitures, peut-être un téléphone, et même pas de chiens : que des moutons, qui portent comme leurs maîtres des petits ponpons multicolores ! Résultat : la nuit est d’un calme rare, et les étoiles scintillent par milliers dans un ciel vierge de toute pollution lumineuse - exceptée la lune, dont le croissant dessine une banane (encore ?!?) blanche. Premier ou dernier quartier ? je reste perplexe…

Au crépuscule, je suis allé au sommet de l’île pour admirer le coucher du soleil sur l’Altiplano. Là-haut se dressent les ruines d’un ancien temple inca dédié à la Terre-Mère - Pachamama - évidemment reconverti en chapelle bien chrétienne. La vue était grandiose : le bleu sombre du lac tranchait sur l’azur orangé, et les montagnes se découpaient en noir sur ce tableau, tandis qu’au loin se mettaient à clignoter les lumières de Puno au Pérou et de Copacabana en Bolivie.

Bon, il est encore tôt (21h25) mais je crois qu’il n’y a pas de film à la télé ce soir. ;-) Je vais donc aller tenir chaud à ma petite Suissesse.

~ les photos du jour ~
Le martin-pêcheur local El Señor Capitan de Taquile Le totora, miam ! Crépuscule sur le Titicaca Isla Taquile

La légende de TiTiQaQa

Classé dans: ~ Tom @ 9:59 ~ édité le mardi 29 août 2006 @ 04:45

— bateau Kaliman, Lago TiTiQaQa

“TiTiQaQa n’était pas un lac. C’était sec, c’était une jungle. Au milieu de cette jungle était une grande montagne. Au sommet de cette montagne il était interdit d’aller. Au pied de cette montagne vivait les Runakuna [humains en quechua]. Ils croyaient en leur dieu, ils avaient des pouvoirs surnaturels. Ils pouvaient déplacer ou détruire une colline d’une simple pierre de fronde. Mais un jour apparut l’esprit malin ; il dit : «Montez ! Si vous montez vous aussi deviendrez des dieux.»”
“Et les Runakuna commencèrent à monter, désobéissant au dieu, et le dieu le vit. Il était furieux, et il envoya des titis [pumas en quechua] pour manger les Runakuna désobéissants qui grimpaient la montagne. Mais les Runakuna montaient et montaient encore et le dieu envoya et envoya encore des titis. Alors il y eut une guerre entre les Runakuna et les titis. Quand le dieu vit ça, il fut si triste qu’il commença à pleurer et ses larmes noyèrent la jungle.”
“Ainsi est le commencement du lac. Des Runakuna seul un couple survécut, et ce couple vit des titis flotter sur l’eau, montrant leur fourrure. Elle était qaqa, de couleur grise, alors le couple appela ce lac titiqaqa.”


légende contée par Pedro Marca Mamani,
traduite du quechua en anglais par son petit-fils Eliseo Marca Huatta

~ les photos du jour ~
Isla Taquile Crépuscule sur le Titicaca El Señor Capitan de Taquile Le totora, miam ! Le martin-pêcheur local

Vendredi 25 août 2006

L’Altiplano & autres pensées élevées

Classé dans: ~ Tom @ 9:58 ~ édité le dimanche 27 août 2006 @ 03:46

— sur la route Arequipa-­­­­­­Puno, alt. 3.954 m

À propos des prix au Pérou. Ce matin, nous arrivons au terminal terrestre (la gare routière), nous présentons nos billets achetés trois jours auparavant, et ô surprise, on nous annonce que pour je ne sais quel raison bidon, le prix a augmenté de 50% ! Devant notre refus, la caissière a rabaissé ses prétentions de 7 à 2 soles, ce qui rendait l’affaire encore plus louche : soit le prix ne bouge pas, soit il augmente de la même manière pour tout le monde. Bref, nous avons bêtement fini par payer, n’ayant pas les moyens linguistiques de faire un scandale dans le hall. Et il y a fort à parier que ces 2 soles, la fille les a mis dans la poche. Ce n’est pas pour le montant bien sûr (0,50 €), c’est pour le principe : être voyageur au Pérou, c’est être le dindon de la farce.
En fait, il n’est vraiment pas facile de se faire une idée correcte des prix ici : une simple bière peut coûter 4 soles, soit le double d’un repas complet dans un resto local ! De superbes tissages en alpaga sont proposés à 10 soles par les ambulantes dans la rue, prix qui va quintupler dans les très chic boutiques pour touristes. L’échelle des valeurs (du moins notre échelle) s’en trouve quelque peu bouleversée.

Nous traversons en ce moment l’altiplano péruvien, un immense plateau cerné de basses collines, à 4.000 m d’altitude. Quelques troupeaux de lamas broutent la maigre herbe jaune qui réussit à pousser à cette hauteur. Nous pouvions distinguer tout à l’heure un panache de fumée à l’horizon, témoin de l’éruption très récente du volcan Ubinas. Et la télé du bus diffuse Superman Returns, visiblement une copie pirate à l’image floue et au son décalé. Et bien entendu, Superman s’y exprime dans la langue de Cervantès !

~ la photo du jour ~
L'Altiplano

Samedi 26 août 2006

Les Iles Flottantes

Classé dans: ~ Carine @ 19:37 ~ édité le dimanche 27 août 2006 @ 02:39

— Puno, Perou

Aujourd’hui, nous avons commence notre journee bien tranquillement: par une bonne grasse matinee! Mais on est reste raisonnable, on etait debouts a 9h00 (avec un coucher a 22h00, ca va, on a recupere du Canon del Colca!).

Apres le petit dej’ a l’hotel, nous avons pris la direction du marche local, ou nous avons pu acheter notre pique-nique du jour (et on n’a meme pas ete victimes de pick-pockets!). Puis nous sommes alles au port pour faire la visite des celebres “Islas Flotantes". Apres un voyage de 30 mn sur le lac Titicaca, avec un bateau au moteur capricieux, nous sommes arrives sur la premiere des iles (nous en avons visite 4 au total).
Les îles sont confectionnees par les Uros, peuple qui vit la-bas, avec des roseaux totora qui poussent dans les eaux peu profondes du lac. Elles se composent de plusieurs couches de totora, que l’0n complete sans cesse depuis le sommet a mesure que les couches inferieures pourrissent. Ainsi le sol demeure toujours souple et elastique. C’est vraiment interessant a voir, et c’est rigolo de marcher sur ce sol de roseaux tout mou!

Le schema de la visite est toujours le meme: nous debarquons sur une sorte de petite place ou nous attendent plusieurs dames peruviennes vendant de l’artisanat local, on se balade sur cette place 15 mn, et on reprend le bateau pour une autre ile et une autre place.
Bref, visiter quatre iles est amplement suffisant!

Demain, depart pour l’île Taquile, qui se trouve plus eloignee sur le lac, et qui necessite 3 a 4 heures de bateau pour l’atteindre. Nous passerons donc la nuit sur place, histoire de pouvoir bien se balader par la-bas.
Et comme il ne sera certainement pas possible de se connecter sur internet, nous redonnerons d’autres nouvelles des notre retour a Puno.

Ps: temperature de notre chambre cette nuit: 10 degres Celsius! Le precedent record de Cusco est battu!

~ quelques photos du jour (parmi les 8) ~
La possibilité d'une île Église des Îles Uros Thomas sur un mirador d'une île flottante Une embarcation des Îles Uros Les Islas Flotantes

Mercredi 23 août 2006

Cañon del Colca, dîner

Classé dans: ~ Tom @ 20:22 ~ édité le dimanche 27 août 2006 @ 02:12

— Sangalle, Cañon del Colca, alt. 2.260 m

C’est à la lueur de la bougie que j’écris ce billet. Nous dormons ce soir à l’Oasis, une petite enclave verdoyante au fond de l’aride Cañon del Colca. L’hébergement est pour le moins rustique : des paillottes aux fenêtres et au lit en roseaux, pas d’électricité, mais il y a l’eau courante ! L’eau coule ici à flots, non seulement en bas dans le rio, mais aussi sur les pentes. Une piscine naturelle nous a permis de dépoussiérier nos corps fatigués, et le murmure d’un ruisseau va bercer notre court sommeil. Car demain, ou plutôt tout à l’heure, départ à 2h30 ! Décidément, ils ont des horaires bizarres pour faire des balades par ici…

La journée, commencée très tôt (1h45) par un éprouvant voyage en bus, s’est donc continuée par une superbe marche en haut, sur les pentes et en bas du cañon réputé le plus profond au monde. En fait, ce titre est usurpé : il n’est que le deuxième, le premier étant son voisin le Cañon del Cotahuasi. Les paysages superbes de pentes abruptes où ne poussent que les cactus, ponctués de villages isolés où subsistent encore une poignée de descendants d’Incas (il n’y a aucun accès par la route, le seul moyen d’y parvenir est le sentier escarpé), hameaux entourés d’un précaire îlot de verdure, et avec toujours le scintillement du Rio Colca tout au fond. Le sentier suivait parfois des canaux creusés par les Incas, parfois même taillés en tunnel dans les falaises. Mais le plus fascinant restait ces immenses orgues volcaniques qui tapissaient les parois de la montagne.

La journée s’est achevée par un dîner très polyglotte, où autour de la table on entendait parler anglais, français, espagnol et allemand. Je suppose qu’il en va ainsi dans ces éphémères & improbables groupes : ce n’est pas au petit matin de la première journée que l’on fait connaissance, mais le soir, autour du repas et d’une bière, quand l’effort accompli en commun a déjà tissé quelques trames entre les individus.

Bon c’est pas le tout de descendre le plus profond cañon du monde (ou presque), chargé comme un baudet : il faut aussi le remonter ! Ma nuit ne compte déjà plus que 5 heures…

~ quelques photos du jour (parmi les 9) ~
Thomas et son equipement au Canon Del Colca Les falaises du Cañon Pont sur le Rio Colca Le Canon Del Colca Thomas fatigue au fond du Canon Del Colca

Mardi 22 août 2006

La vie arequipeños

Classé dans: ~ Tom @ 21:30 ~ édité le samedi 26 août 2006 @ 04:04

— Arequipa, Pérou

Après nos déboires avec les bus, nous nous sommes résignés à chercher une agence de voyage nous procurant clefs en main (mais contre monnaie sonnante & trébuchante, enfin, plutôt contre billets verts) le trek au fond du Cañon del Colca. Et vu leur nombre, le choix fut délicat - d’autant plus qu’elles proposent toutes peu ou prou la même prestation. La matinée fut ainsi bien remplie.

Quant à l’après-midi, il fut consacré à la visite d’une vieille demeure coloniale, la Casa de Moral, avec une attention toute particulière pour sa superbe collection de cartes anciennes des Amériques (ah, les cartes ! je peux lire mon avenir dedans !).

Puis nous avons flâné dans Arequipa, nous résignant une journée de plus - de trop ? - à affronter les infernals troupeaux de taxis aux sirènes bizarres et aux klaxons intempestifs, qui donnent en permanence l’impression de se trouver dans un cortège de mariage fou furieux, où l’agressivité des conducteurs et leur dédain pour les piétons transforment chaque traversée de rue en roulette russe.

Notre ventre nous a rappelé l’heure du dîner, et nous avons hésité entre le cuy - le cochon d’Inde - où la pauvre petite créature se retrouve écartelée et rôtie dans l’assiette - tête comprise ! - et le “bon” vieux soupe + poulet + frites molles + riz, le tout arrosé d’Inca Kola, un étrange soda jaune fluo au goût de chewing-gum, et de maté (infusion) de feuilles de coca.

Mais le point d’orgue de la soirée a sans nul doute été ma revanche au Pacman contre la terrrrrrrrible championne helvète ! ;-)

~ les photos du jour ~
La Casa del Moral La Cathédrale d'Arequipa Carte des Amériques La Casa del Moral Carte des Amériques

Samedi 19 août 2006

Les lignes de Nazca

Classé dans: ~ Tom @ 23:50 ~ édité le mardi 22 août 2006 @ 17:38

— sur la route Panamericana, de Nazca (alt. 588 m) à Arequipa (alt. 2 325 m)

Le séjour à Nazca fut court mais riche en images : celles des fameuses lignes. (À propos, ne vous offusquez pas de lire les deux orthographes Nazca/Nasca, ni d’ailleurs Cuzco/Cusco, voire même Qosqo. Je suppose que l’une est en espagnol, l’autre en quechua.) Dès notre descente du car ce matin, nous étions attendu par Juan, un tour-operator polyglotte qui s’est proposé de nous emmener faire un tour en avion au-dessus de la pampa où sont tracées ces mystérieuses lignes. Juan n’était peut-être pas le moins cher (55 $), mais c’était le plus pratique. Nous voilà donc une heure plus tard dans un petit coucou (le pilote + 5 passagers, dont votre serviteur en copilote, alpha tango charlie roger) à survoler l’étrange désert symbolique. Sous nos yeux se dévoilaient dans le soleil du matin d’interminables lignes et de fascinantes figures : le singe à l’extraordinaire queue en spirale, l’araignée, le condor, le colibri, l’arbre et la baleine, parmi d’autres… Ces dessins n’étant pas visibles depuis le sol, on peut se demander comment les artistes les ont ont tracés. Comment, et pourquoi ? Foin de faire des signes aux extraterrestres (quoiqu’un des dessins s’intitule “l’Astronaute“… troublant non ?), il semblerait que ce soit pour complaire aux dieux afin qu’ils envoient la pluie, unique source de vie sur ce plateau aride.

Le seul problème est que ma demoiselle n’aime pas trop l’avion quand ça bouge : l’émerveillement du spectacle fut quelque peu gâché par le louvoiement de l’appareil, d’autant plus qu’on sortait d’un car qui venait d’avaler toutes les épingles à cheveux des Andes. Et ça bien sûr, ça reste dans la gorge.

~ quelques photos du jour (parmi les 22) ~
Nazca ~ l'Astronaute Victor Alpha Mike Oscar Sierra ! Nazca ~ la Baleine Nazca - l'Arbre Nazca - le Colibri
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