~ Tom @ 23:58 ~ édité le jeudi 6 mars 2008 @ 01:20
Gary Gygax est parti chevaucher les Dragons. À part d’être digne d’un héros de L’Iliade, ce nom ne dira rien à personne — sauf aux quelques millions d’amateurs de jeux de rôle parsemés de par le monde, pour qui il est l’égal de Tolkien. Car Gary Gygax est devenu en 1974 le père – sinon le pape – du jeu de rôle en publiant Dungeons & Dragons, le vénérable ancêtre, doyen de plusieurs centaines de rejetons.
Dix ans plus tard, je découvrais à la pause midi du collège ce formidable grimoire vierge où l’on peut dérouler les pleins et les déliés de son imaginaire. Moi le petit sixième, j’étais très impressionné par ce truc de grands, les troisième (et mon frère en était). Mais je me suis vite laissé emporter avec délectation dans le maelström des Elfes, des Nains, des Orcs et des Dragons. Et surtout, surtout, j’ai fait la connaissance de mes meilleurs amis grâce à cette passion partagée.
Alors pour ça, et pour tout le reste, MERCI GARY. Tout le peuple de l’imaginaire te pleure, mais les Dieux sauront t’accueillir dignement, car du haut de ton Donjon ou sur le dos de ton Dragon, tu verras que ton Aventure continue.
~ Tom @ 1:24 ~ édité le vendredi 21 mars 2008 @ 10:40
Je me suis toujours demandé (et je ne dois pas être le seul) pourquoi la fête de Pâques — à savoir, la résurrection de Jésus-Christ Notre Sauveur, mais n’ayant pas fait mon catéchisme (et pour cause : je ne suis même pas baptisé, hou le mécréant) il me faut à chaque fois faire un tour sur Wikipédia pour m’en assurer — pourquoi la fête de Pâques, donc, avait pour symboles œufs, poules, lapins et cloches. Vu l’évènement, on aurait pu imaginer comme emblème croix, clous (de neuf pouces de long), couronne d’épine, linceul ou sarcophage. Mais non, ce ne sont que jolies choses qui fleurent bon le printemps, le renouveau de la vie, le retour d’entre les morts.
Je n’ai toujours pas la réponse à cette métaphysique question, mais j’ai un indice : ces symboles ne s’entendent pas forcément bien entre eux. La preuve : notre lapinpin de Pâques à nous, au cours d’une audacieuse – sinon hasardeuse – manœuvre acrobatique, a envoyé valdinguer notre Œuf de Pâques à nous, un bel œuf d’autruche venu tout droit d’Oudtshoorn, Afrique du Sud. Inutile de préciser que quand nous avons découvert la catastrophe, les cloches (de Pâques, donc) ont sonné aux longues oreilles de l’infernale pécheresse ! (Mais rassurez-vous, vu sa mine d’ange, le pardon lui a vite été accordé.)
Ores doncques, armé d’un rouleau de scotch, d’un tube de superglue et surtout de beaucoup de patience, je me suis attelé à redonner un semblant de vie frankensteinesque à l’Œuf, réduit à un misérable amoncellement de débris sur le tapis. À toute chose malheur est bon : je dois avouer que je ne me connaissais pas ce goût pour les puzzles ! (D’ailleurs, celles & ceux qui ont déjà cette passion pourront faire un tour ici : la charmante Claudine a choisi de mettre notre photo de la Chaussée des Géants en pièces.)
… Et le Miracle de Pâques s’accomplit : l’Œuf est bel et bien revenu d’entre les morts !
~ Tom @ 23:04 ~ édité le vendredi 21 mars 2008 @ 10:40
Swimming with sharks… Laure Manaudou ne s’y est pas trompée : dès le lendemain de la prise de l’Élysée, notre sirène nationale a filé se réfugier sur les bancs et sous les oliviers d’Italie. Car la piscine hexagonale a vu dimanche ses eaux devenir un peu trop bleues, et surtout très troubles. Et Laure a beau nager très vite, elle ne pourra pas plus que les autres distancer les requins qui ont envahi le bassin et y feront bientôt banquet de petits poissons décidément trop naïfs. Ces petits poissons ont longtemps cru que le Gentil Dauphin de Pasqua allait les aider, mais sous son masque c’est bel et bien un requin qui se cache. Pas un Grand Blanc, juste un tout petit Blanc, mais comme c’est lui qui a les dents les plus longues, c’est lui le nouveau chef. Après un amuse-gueule de fruits de mer au Fouquet’s, le redoutable prédateur - qui, pour le moment, hante luxueusement les parages de Malte - est en train de réunir son gang de requins pour le festin tant attendu. Car n’en doutons pas, sous sa houlette ses amis requins, maquereaux & autres morues, dissimulés par des nappes de grosses huiles, vont s’en donner à cœur joie pour déchirer tous ces filets de protection superflus qui mettaient tant bien que mal le menu fretin à l’abri de leurs voraces appétits. Et pour eux, fi des bouées de sauvetage : vive les parachutes en or ! Branle-bas de combat, la curée peut commencer, l’hallali est là ; même l’abruti de requin-marteau qui évoluait pas très loin d’ici, dans les hauts-fonds fiscaux helvètes (Gstaad est à 1.050 m d’altitude, quand même), retourne au port pour s’y caler un petit creux, comme s’il ne s’était pas déjà assez baffré.
Aaaah, en comparaison qu’ils sont tranquilles les lacs de Suisse !
~ Carine @ 15:34 ~ édité le mercredi 28 mai 2008 @ 10:15
Voila, j’ai enfin mis un échantillon de mes photos d’Islande. Si vous voulez voir quelques magnifiques paysages, il suffit de cliquer ici.
Pour ce qui est de nos préparatifs finaux, tout est pratiquement prêt et surtout, j’ai essayé de faire mon sac. La quantité totale des affaires à emporter est immortalisée par la photo qui suit:
A première vue, je me suis dit que j’aurais vraiment beaucoup de mal à mettre tout ça dans mon sac à dos de 55 litres. Hé bien non, finalement, j’ai réussi! Et le poids n’est même pas si imposant, quelques 12 kilos, ça devrait aller pour le transporter.
Bon, je ne dirai peut-être plus ça une fois que je l’aurai eu des heures sur le dos!
~ Tom @ 19:29 ~ édité le mercredi 28 mai 2008 @ 10:24
Ça y est, les billets d’avion sont arrivés ! (mais pas par air mail… ) Hé bien, je n’en ai jamais vu autant à la fois ! Il y en a 38, c’est à dire nos 19 trajets par personne, fort logiquement.
Et pour faire bonne mesure, nous avons les guides de voyage qui vont avec. La gamme n’est pas tout-à-fait complète : il nous manque encore le Chili et la Nouvelle-Zélande, et ils seront probalement des Lonely Planet, la collection préférée de Carine, histoire d’avoir un semblant d’homogénéité. (Pour ma part, je suis plutôt Guide Vert Michelin, mais en dehors des routes européennes point de salut !)
~ Aux 4 Coins du Globe @ 20:52 ~ édité le mercredi 28 mai 2008 @ 10:28
Carine, la carte en main, après la pénible ascension de la Dent de Chamosentze dans le Valais : pas question à ce moment-là de se rafraîchir dans le lac de la Forclaz ! (d’ailleurs, il était gelé…)
~ Tom @ 1:11 ~ édité le lundi 14 juillet 2008 @ 09:22
[Pardonnez-moi, mais ça faisait un moment que j’avais envie d’utiliser ce titre débile. ]
Alors justement, quel est le travail souterrain réalisé par l’Helvète ? Deux–trois petites choses sont récemment venues agrémenter le site, et comme je soupçonne que peu nombreux sont ceux qui vont régulièrement voir les actualités en haut à droite, voici un petit récapitulatif.
vendredi 30 mai 2008 : que n’y ai-je pensé avant ?!? À la fin d’un billet viennent maintenant s’afficher les photos du jour, à savoir les photos qui ont été prises ce jour-là. Ça illustre joliment. Pour vous en convaincre, allez faire un tour sur une page au hasard en cliquant ici.
dimanche 25 mai 2008 : le petitqui tourne en haut à droite près des actualités apparaîtra maintenant quand il y aura du nouveau, et seulement dans ce cas-là ; les changements seront ainsi plus visibles. Par ailleurs, la petite bulle qui s’affiche quand on passe la souris dessus indique quand a eu lieu la dernière modification.
mardi 20 mai 2008 : comme personnellement je trouve très rigolo le fait de grapiller au hasard un aperçu de la galerie photo (voir la note ci-dessous), j’ai élargi le principe à la galerie elle-même : la petite palette vous livrera les secrets insoupçonnés de notre album !
dimanche 18 mai 2008 : dépoussiérage de printemps dans les 4 Coins ! Outre un bandeau d’accueil un peu plus fun — oui je sais, le texte défilant c’est pas conforme aux standards du World Wild Web Consortium, mais si on ne peut plus s’amuser !?!… — il n’y a maintenant plus de photo du moment. Celle-ci est avantageusement remplacée (du moins, je l’espère) par une photo au hasard, qui vous permettra de profiter d’un petit échantillon gratuit (et surtout aléatoire) de notre immmmmense galerie photo. N’hésitez pas à en découvrir plus en cliquant sur la petite palette !
~ Tom @ 23:12 ~ édité le mardi 26 août 2008 @ 14:53
— Puerto Iguazú, temp. 19ºC, humidité 99%
Ce soir, l’impossible s’est produit pour la deuxième fois : de retour à Puerto Iguazú, nous rentrons dans le premier café internet sur notre chemin et hop, qui voilà ? Nicole & Damien, nos deux compagnons zürichois du Cañon del Colca, en train de regarder leurs photos ! Décidément, nos routes se seront croisées bien souvent dans la vaste Amérique du Sud ! Pour célébrer dignement nos ultimes retrouvailles (ils vont ensuite à Rio, peu de chance que nos chemins se téléscopent à nouveau), nous sommes allés dans une pizzeria tenue par un jovial Italien francophone & francophile, visiblement ravi de nous accueillir à sa table. Il a été aux petits soins pour nous, avec le petit verre de grappa de la Botte en pousse-café pour conclure en beauté un excellent repas. À noter que cet Italien vivant en Argentine est un hérétique : il n’aime pas le foot !
La journée avait pourtant commencé sous de bien plus sombres auspices : un orage déversait ses trombes d’eau sur la ville. Nous avons finalement pris notre courage à deux mains et bravé la pluie pour nous rendre au Parque Nacional Iguazú, l’argentin cette fois-ci. Bien nous en a pris, car le déluge du ciel a finalement cessé, nous laissant contempler le déluge de la terre. La Garganta del Diablo — la Gorge du Diable — est sans doute l’une des plus extraordinaires visions que l’on puisse imaginer : une plateforme permet d’accéder juste au-dessus de l’œil du cyclone, où l’on peut admirer avec fascination ces monumentales masses d’eau qui sombrent, dans un fracas de fin du monde, au cœur d’un maelström aveuglant. L’un des aspects les plus impressionnants est que l’on peut — pour citer les mots de Vincent, un voyageur de Paris qui trace sa route au Brésil — apprécier “la lenteur de la catastrophe” : la rivière est si calme quelques mètres en amont, avant de se précipiter comme au ralenti vers l’abîme. Grandiose spectacle.
Les très impressionantes chutes de la Garganta del Diablo
Le ciel a fini par prendre une belle teinte azur taché de rose par le soleil couchant, mais le mal était fait : à cause des pluies de la matinée, nous n’avons pas eu le temps de parcourir le vaste parc et ses nombreux sentiers en tous sens, et notamment de voir les cataractes depuis le bas. Ma foi, ce n’était pas si grave car après avoir regardé dans la Gorge du Diable, tout le reste n’est — pour reprendre les paroles de quelqu’un de ma connaissance — “que de l’eau qui tombe” !
~ Tom @ 23:39 ~ édité le mardi 26 août 2008 @ 14:57
— Delémont, Jura
Il y a un an jour pour jour, nous nous envolions pour notre périple autour du monde. Alors, pour célébrer dignement cet anniversaire, nous allons vous faire un petit cadeau — en général, c’est plutôt l’inverse qui se produit, sympa non ? Et ce n’est pas UN, pas DEUX, pas TROIS, non Madame, mais QUATRE cadeaux que nous vous offrons ! (autant que de coins au globe, tiens)
Une des visions les plus prégnantes que nos yeux aient embrassées sont les Chutes d’Iguazú en Argentine. Il y avait déjà une vidéo sur le site, mais elle s’avérait plutôt mal commode à regarder : il fallait d’abord télécharger le fichier AVI – pas spécialement léger de surcroît – puis le lire avec un lecteur externe. Rien de bien compliqué certes, mais maintenant, d’un simple clic, on peut contempler le déferlement ahurissant des cataractes (si toutefois on n’en a pas une soi-même).
Les très impressionantes chutes de la Garganta del Diablo
D’une manière générale, je n’ai pas pris beaucoup de vidéos pendant ce voyage : je préfère de loin l’instant saisi au vol par la photo, la fixité d’une image invitant à un regard plus approfondi, à une recherche de détails, voire à la contemplation. La photo laisse plus libre que la vidéo : si on ne l’aime pas, on la passe ; si on l’aime, on s’y attarde, on l’ausculte. Le film a ce côté captivant dont il est difficile de se détacher avant la fin… même s’il n’a aucun intérêt. (Et pour être honnête, il faut bien dire que je ne me souviens pas toujours qu’il y a une fonction vidéo sur mon appareil photo !)
Mais de temps en temps, je dois avouer que la vidéo peut avantageusement remplacer les photos. Ce fut le cas lorsqu’en Argentine, nous apercûmes ces baleines franches australes au large de la Península Valdés : je pris bien des photos, mais point de film, honte à moi. Ce fut aussi le cas en Australie quand nous nous retrouvâmes face aux toboggans démesurés du kindergarten de Katanning, un bled perdu dans le bush. Et là par contre, quand nos compagnes gravirent crânement les échelles, je n’oubliai point les vertus de l’animation !
Ces demoiselles s’amusent… sous le regard narquois de ces messieurs !
… et Carine ne franchit pas la ligne d’arrivée ! (mais sans se départir de son sourire)
Il n’y en a pas que pour vos yeux, il en reste aussi pour vos oreilles. La dernière vidéo est celle qui m’a donné le plus de fil à retordre. Il s’agit seulement à la base d’un enregistrement sonore, la musique des mille et une bêtes s’éveillant dans la savane africaine quand le soleil disparaît à l’horizon — musique où l’on distingue néanmoins les bribes de paroles de notre ranger… désolé. Comme en parallèle j’avais quelques photos intéressantes mais peu satisfaisantes (car prises en faible lumière), c’était l’occasion de combiner tout cela en un petit diaporama sonore.