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Vendredi 3 novembre 2006

Vieux motard que j’aimais (disait Carine)

Classé dans: ~ Tom @ 23:16 ~ édité le vendredi 23 mars 2007 @ 17:49

— Île de Pâques, “le nombril du monde”

Grande première pour ma Suissesse : aujourd’hui c’était la première fois de sa vie qu’elle montait sur une moto, et comme en plus c’est à l’Île de Pâques que ça s’est passé, c’est le genre d’expérience qui ne s’oublie pas. Pour ma part ce n’est pas la première fois que je conduis une moto, mais même dans ce cas le lieu fait là aussi son petit effet, qui tient en un mot : “waouh". Nous avons pourtant longuement hésité hier entre le vélo - plus écologique certes, mais aussi plus cher : il faut en louer deux - et la moto, qui avait l’avantage de régler la question de la distance à parcourir : 80 km à pédaler vent debout sur les pentes des volcans, nous laissons ça aux spécialistes. Il existait bien une tierce option : le cheval. Nombreux sont les Pascuans qui l’utilisent comme moyen de transport quotidien, ce qui donne un charmant goût anachronique aux rues de Hanga Roa. Mais là encore, le trajet à effectuer s’avérait trop long et me faisait craindre le pire pour la santé de mon fessier, déjà échaudé par la cabalgatas d’Ushuaia.

Donc après les incontournables préparatifs du matin (petit dèj’ au marché local, courses pour le pique-nique, quart d’heure internet pour dire qu’on est toujours vivants), nous avons enfourché la vrombissante machine - une Honda XR250 Tornado pour ceux qui s’y intéressent - et avons entamé le tour de l’île. Après plusieurs années d’abstinence motocycliste, il a fallu que je dépoussière un peu mes souvenirs de deux-roues, mais à ma grande surprise c’est revenu très vite : après quelques kilomètres sont réapparues les sensations qui font de la conduite d’une moto un moment intense, loin, très loin de celles de la voiture… Quant à ma passagère, il semble qu’elle ait apprécié elle aussi cette nouvelle expérience.

Nous avons donc emprunté la route qui longe la côte sud de l’île, nous arrêtant régulièrement pour contempler les moaïs qui la jalonnent. Les moaïs, ce sont les célèbres statues pascuanes, ces êtres étranges de plusieurs mètres de haut qui jettent un œil sévère et vigilant sur l’horizon. Car les moaïs sont toujours tournés dos à la mer - ou plus fréquemment aujourd’hui, face contre terre : les guerres tribales et les raz-de-marée les ont souvent jetés à bas. On suppose qu’ils représentent les ancêtres de la tribu, c’est pourquoi ils sont rarement solitaires : ils se dressent alignés sur les ahus, des autels de pierre et de terre parallèles à la mer, qui faisaient également office de chambres funéraires. Nous avons visité bon nombre de ahus présentant des moaïs parfois érigés, souvent tombés, mais à chaque fois dégageant comme une onde mystique provenant du fin fond des âges. J’ai éprouvé une sensation voisine en contemplant Stonehenge, et la vue des Pyramides doit probablement provoquer le même frisson.

Parmi tous ces lieux fascinants, il en est un qui captive encore plus : la carrière des moaïs, là où sont nés ces géants taillés dans la roche noire des pentes du volcan Rano Raraku. Certains dressent entièrement leur haute stature, d’autres émergent à peine de l’herbe, mais tous fixent un point de l’horizon de leur regard minéral, tels d’éternelles sentinelles. On dirait une armée de golems prêts à surgir de la lave refroidie du cratère - la porte d’une autre dimension ? - pour envahir notre monde. Vision énigmatique - et un brin inquiétante - que de contempler ces légions pétrifiées. Plus haut sur la montagne, d’autres moaïs reposent inachevés, dont un gigantesque qui dort sur sa rampe de lancement, en attendant de glisser vers la mer ou - qui sait ? - de s’envoler vers les étoiles. Nous avons contourné le flanc du volcan pour découvrir un magnifique lac niché au cœur du cratère. La différence avec le Rano Kau, c’est qu’ici le spectacle a d’immuables spectateurs : des moaïs parsèment la pente intérieure, comme installés dans un amphithéâtre voulu par les dieux et conçu par les titans.

Notre longue promenade s’est achevée à l’ahu Akivi, où les sept moaïs font exception à tous les autres : ils regardent l’océan. Ces sept-là sont les sept frères envoyés par le roi en exil Hotu Matua pour trouver une nouvelle terre. Eux contemplent encore les îles lointaines d’où ils venaient. Enfin, pour nous remettre de nos émotions, nous sommes retournés dîner chez Tahi Tiaré, la dame aux douze langues. C’était encore une fois fort bon et fort sympathique (et l’addition fut même exacte !), mais le repas dura trop longtemps pour qu’on puisse aller voir Rapa Nui, le film de Kevin Costner. Malheureux Pascuans ! ils ont bien un cinéma sur leur île perdue, mais il diffuse toujours le même film !

~ quelques photos du jour (parmi les 19) ~
La carrière de moaïs 5 La carrière de moaïs 9 Notre balade a moto La carrière de moaïs 6 La carrière de moaïs 3

Dernières nouvelles des moaïs

Classé dans: ~ Carine & Tom @ 11:18 ~ édité le vendredi 23 mars 2007 @ 17:50

— Rapa Nui, l’Île de Pâques

Nous nous apprêtons ce matin à aller explorer l’Île de Pâques sauvage, loin de Hanga Roa la “capitale". Juste le temps entre deux averses de laisser ce petit message pour dire que nous donnerons très bientôt de plus amples nouvelles : nous avons tout un tas de billets de retard, c’est vrai, et ne parlons même pas des photos !… :-( Mais un peu de patience : une fois en Nouvelle-Zélande (dans trois jours donc), nous pourrons travailler à rattraper tout ça ! :-)

~ quelques photos du jour (parmi les 19) ~
Notre balade a moto La carrière de moaïs 5 L'ahu Akivi La carrière de moaïs 8 Un ahu au loin

Jeudi 2 novembre 2006

Rano Kau, Tangata-Manu & Make-Make

Classé dans: ~ Tom @ 23:13 ~ édité le vendredi 23 mars 2007 @ 17:50

— Hanga Roa, Rapa Nui

Ce fut une longue journée de marche, et nos pieds sont bien fatigués. Bien sûr, nous avons commencé notre découverte de l’île par Hanga Roa, la “capitale” de fait puisque c’est le seul village de l’île. Rapa Nui est un minuscule rocher triangulaire de 23 km de long sur 12 de large, perdu au milieu du Pacifique - c’est l’endroit le plus isolé au monde de toute autre terre habitée. Les Pascuans ne sont plus que 3.000 aujourd’hui ; à l’âge d’or de l’île au XVIème, ils étaient 10.000 et les onze tribus se répartissaient sur toute la surface. Mais l’arrivée de l’homme blanc et de sa civilisation les a décimés (une centaine d’habitants seulement survivait en 1872), et même parqués sur la pointe sud-ouest de l’île, maintenant Hanga Roa. Tragique histoire que celle des Pascuans…

Après avoir fait nos préparatifs et arpenté les larges rues verdoyantes de la bourgade, nous avons tourné nos pas vers le volcan qui couronne la pointe sud, le Rano Kau. Quelques champs de grelots (nom que je donne à une herbe sèche dont la cosse contient plein de petits grains sonores : passer au milieu n’est pas très discret, mais très amusant) et quelques forêts d’eucalyptus plus loin, nous avons atteint le sommet du cratère, un cercle parfait seulement altéré par la chute d’un pan ouvrant une majestueuse fenêtre sur l’azur infini du Pacifique. Le fond du cratère est constellé d’étangs, les “yeux qui regardent le ciel", avant seule source d’eau douce pour l’île. Se tenir au sommet de cette vision donne une sensation grisante d’élévation vers le sacré. Les Anciens l’avaient bien compris, puisqu’ils ont fondé ici le principal site rituel, le sanctuaire d’Orongo, coincé entre mer et cratère. C’est là qu’avaient lieu les cérémonies qui désignaient le Tangata-Manu - l’Homme-Oiseau - servant l’esprit Make-Make. L’épreuve était une sorte de triathlon polynésien : il fallait guetter l’arrivée des frégates (des oiseaux marins) venus nidifier sur l’îlot de Motu Nui, escalader la falaise, s’emparer du premier œuf pondu puis rejoindre l’île à la nage, tout ça à la course avec les autres prétendants au titre qui tentent de casser l’œuf. Voilà un bon vieux rite initiatique qui faisait passer de l’âge de garçon à l’âge d’homme… et même parfois de vie à trépas.

La conclusion de cette journée se déroula devant une bonne assiette de poisson local, avec une sympathique serveuse qui parlait peut-être douze langues mais ne savait pas faire une addition correcte. Les Pascuans vivent bien du tourisme, et certainement encore mieux de la crédulité du touriste.

~ quelques photos du jour (parmi les 9) ~
Bisou à Orongo 2 Le cratère & la mer Nouveau Moai! Les pétroglyphes du Make-Make Bisou à Orongo 1

Mercredi 1er novembre 2006

Pâques à la Toussaint

Classé dans: ~ Tom @ 23:59 ~ édité le vendredi 23 mars 2007 @ 17:50

— Rapa Nui, l’Île de Pâques, Polynésie

(Voilà qui ferait un bon titre pour un San Antonio, ou alors un début de blague à la Pierre Desproges, non ?)

L’air immense du grand Pacifique emplit mes poumons. Le fracas des vagues qui se brisent sur la roche noire de Rapa Nui emplit mes oreilles. Nous avons atterri ce soir sur l’Île de Pâques, et pour poser le décor nous avons d’entrée de jeu assisté à un spectacle de danse pascuane organisé dans l’hôtel où notre tente est plantée ce soir. Ici ce n’est plus l’Amérique du Sud, ce n’est plus vraiment le Chili non plus : nous sommes en Polynésie, nation atlantidéenne dont les trois pointes du triangle sont Rapa Nui, Hawaï et la Nouvelle-Zélande. La proximité géographique de Tahiti explique que beaucoup ici parlent un peu de français - ce qui devrait sensiblement améliorer notre communication. Mais malheureusement les habitants les plus célèbres, les moaïs, restent obstinément muets.

~ la photo du jour ~
Gilles & sa Bicyclette

Samedi 5 août 2006

Go West !

Classé dans: ~ Tom @ 19:23 ~ édité le dimanche 25 mars 2007 @ 00:52

— à 15.000 pieds au dessus des Rocheuses

Voilà, fin de l’épisode Nouvelle-Angleterre : nous avons pris la route de l’aéroport ce matin, une route surchargée de citadins en goguette, mais heureusement nous allions dans le bon sens. Après les toujours pénibles formalités d’embarquement, nous voilà dans l’avion qui nous emmène en Californie. Il est plein comme un oeuf : Carine et moi n’avons pas pu avoir de sièges ensemble. Du coup on fait la connaissance de nos voisins respectifs. Le mien est un jeune Anglo-Californien nommé Josh, originaire de Basingstoke, cité jumelée avec Alençon ! que le monde est petit… Et il m’a presque convaincu d’acheter un Pocket PC : le carnet sur lequel j’écris ces lignes est décidément trop low-tech !

De temps en temps les nuages s’écartent et laissent entrevoir les reliefs compliqués des Rocky Mountains… fascinant spectacle !

~ les photos du jour ~
Panorama de San Francisco Frisco Downtown Denis nous dévoile San Francisco

Vendredi 4 août 2006

L’éternel problème du campeur nomade

Classé dans: ~ Tom @ 22:50 ~ édité le dimanche 25 mars 2007 @ 00:52

— Lake Winnipesaukee, Laconia, New Hampshire

Notre préoccupation n°1, dès que le soleil s’incline dans le ciel, est de trouver le lieu de notre repos nocturne. Et il faut avouer que c’est rarement simple. En ce début de week-end, les campings des parcs d’Etat sont tous pris d’assaut par les hordes de citadins avides de nature - mais pas trop sauvage la nature, avec eau, électricité, glacière et télé, et de préférence dans un camping-car de la taille du bus des Rolling Stones pendant leurs tournées. Il reste les campings privés, mais ceux-ci brillent en général par leur absence de signalisation : il faut parfois s’enfoncer sur une piste forestière sans aucun panneau d’aucune sorte pour découvrir tout au bout la verte pelouse promise. Enfin, sachez que le Camping Idéal répond à 6 critères précis : 1. pas de moustiques ni d’autres-trucs-qui-piquent, 2. pas de voisins bruyants, 3. pas de route bruyante à côté, 4. des toilettes propres, 5. avec des douches non payantes, 6. et le tout pour pas trop cher ! Hé bien ce soir, trouver un camping s’avéra être une tâche très délicate, mais nous fûmes finalement bien recompensés de nos efforts puisque le Springhaven Campground remplit tous les critères (sauf le 3 et qu’à moitié le 6). Et en plus, il est au bord du grand lac Winnipesaukee saupoudré de sa constellation d’îles boisées.

Après la balade de ce matin, nous avons traversé le parc des White Mountains sur la Kancamagus Highway - une “scenic road", comme on dit ici - pour venir frôler le pied du Mont Washington, le point culminant du Nord-Est des USA. Il paraît que c’est là-haut qu’ont été enregistrés les vents les plus violents sur Terre… mais nous ne tenions pas vraiment à aller vérifier.

De là, nous avons gagné les rives du lac Winnipesaukee (pour les initiés : en passant par Melvin Village, et le bled voisin se nomme Meredith) à la recherche du Camping Idéal. C’est notre dernière nuit dans la région, et je réalise que nous n’avons pas posé le pied, ni même un chapeau de roue, dans le plus septentrional des 6 Etats de Nouvelle Angleterre : le Maine (qui tire son nom, tiens tiens, du Maine en France !). Soit, l’Etat du Pin est grand à lui tout seul comme les 5 autres réunis, donc il mériterait largement une visite entièrement dédiée… pendant l’été indien évidemment, quand la forêt infinie déploie son feu d’artifice d’automne.

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
The Old Man of the Mountains Une tente jurassienne ! Melvin Village Ma bouteille d'eau & moi Panorama du Lac Solitaire

Lonesome Lake

Classé dans: ~ Tom @ 11:30 ~ édité le dimanche 25 mars 2007 @ 00:52

— Franconia Notch, New Hampshire

Contemplation du Lac Solitaire à 2.720 pieds d’altitude…

Grâce à notre marche matinale, nous échappons enfin au bruit infernal de l’autoroute ! Et après la nuit très pluvieuse, ça fait du bien de se sécher au soleil en regardant passer les petites créatures de la forêt. Si seulement on pouvait croiser le chemin d’un ours noir…

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
Ma bouteille d'eau & moi The Old Man of the Mountains Une tente jurassienne ! Melvin Village Panorama du Lac Solitaire

Jeudi 3 août 2006

Rock of Ages & les White Mountains

Classé dans: ~ Tom @ 22:31 ~ édité le dimanche 25 mars 2007 @ 00:53

— Lafayette Campground, Franconia, New Hampshire

Les campings, c’est toujours un peu la loterie - ou plus exactement la tombola : on décroche un lot à chaque fois, mais on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Ce soir nous avons planté la tente dans un camping du parc des White Mountains. Malgré son nom plaisant (Lafayette) et son emplacement idéal pour les balades, il souffre de deux gros défauts : 1) l’autoroute toute proche qui donne l’impression qu’un énorme truck va rouler sur ta tente, et 2) les douches payantes à 1 $ les 5 minutes ! Déjà que je trouve ça gonflé de faire payer un service qui devrait logiquement être inclus dans le prix de la nuit, mais à ce tarif-là c’est du grand banditisme !

Ce matin, les gens de Rock of Ages, la carrière de granite de Barre, avaient l’air content de nous voir revenir. Il faut dire qu’hier, ils venaient d’essuyer une tempête qui avait coupé l’électricité et quelque peu compromis les visites. En conséquence, nous avons remis à ce matin le tour des carrières et la vision du gouffre : 200 m de profondeur, ça fait un joli trou dans le paysage, et aussi des curieuses collines de blocs amoncelés tout autour.

Quittant Barre, un (nouveau) petit détour par le pont flottant de Brookfield s’imposait. Mais flottant, ce pont l’est de moins en moins : une bonne partie est déjà submergée. Et comme c’est le 7ème en date et qu’il remonte aux années 70, je suppose qu’il faudra bientôt en construire un nouveau…

Les White Mountains n’ont pas failli à leur réputation : c’est bel et bien une région très touristique. Le bon côté : il y a beaucoup d’aménagements. Le mauvais : ils sont tous payants, forcément. Mais il subsiste quand même quelques jolies balades (gratuites) à faire : sentiers forestiers, marmites de géant, sommets dénudés et vastes panoramas sur les Notchs (les gorges, en patois local). La boulette de la journée : mon guide Michelin (édition 1995) mentionne une curiosité naturelle, le profil d’un vieil homme qui se découpe dans la montagne. Cette silhouette est une véritable institution dans le New Hampshire : on la retrouve sur les plaques d’immatriculation, les panneaux routiers… Quand j’ai demandé au garde du parc comment on y accédait, il m’a regardé d’un air apitoyé : “Mais vous ne savez pas ? The Old Man of the Mountains s’est effondré il y a trois ans !”

~ quelques photos du jour (parmi les 8) ~
Pose à deux sur des hippopotames! Un crépuscule sur le Mont Chauve AÏE ! Thomas s'exerçant au bowling Le pont flottant (?) de Brookfield

Mercredi 2 août 2006

Oh, les verts monts !

Classé dans: ~ Tom @ 19:45 ~ édité le dimanche 25 mars 2007 @ 00:53

— Barre, Vermont

C’est ce que se serait exclamé Samuel de Champlain en explorant la contrée en 1605, et elle a gardé ce nom - mais pour faire bonne mesure, la devise de l’Etat du Vermont est quand même Green Mountain. Et en parcourant le Hope Cemetery de Barre, l’autoproclamé “granite center of the world", nous avons constaté la présence de nombreux patronymes à consonnance française (des Québécois, en fait), dont un mémorable “Pinard” ! Mais le but premier n’était pas là : il s’agissait d’admirer le talent incontestable de tailleur de granite des gens de Barre.

Nous sommes en train de prendre notre apéro sur la terrasse du pub irlandais local (où j’ai compté pas moins de 9 écrans de télé différents !), quand surgit une charmante jeune femme prénommée Angela. Elle vient juste demander une cigarette, puis la conversation s’engage : elle durera une bonne demi-heure. Il faut reconnaître que les Américains sont plutôt liants : il ne se passe pas un jour sans qu’on discute à bâtons rompus avec un autochtone : un jour avec un US Corps of Engineers, l’autre avec le gardien du musée de Yale, aujourd’hui avec Angela. Et de quoi parlons-nous ? de nos destinations passées & futures, de nos occupations dans la “vraie vie", de politique (mais heureusement, la Nouvelle Angleterre est plutôt Democrat)… et même de foot ! Zidane et son coup de tête, sujet de conversation mondial ! (je n’ose même pas imaginer ce que ce sera en Amérique du Sud !)

Vous l’avez peut-être remarqué : profitant encore une fois des très branchées bibliothèques de ce pays, nous avons consacré la matinée rattraper notre retard au niveau du blog ; 2 heures à taper mes petites notes, il faut vraiment que je fasse plus concis !

Il était temps ensuite - sous une chaleur accablante : on a frôlé les 100°… Fahrenheit, soit à la louche 40°C - de reprendre la route du Nord, à travers l’immense forêt du Vermont. Mais finalement, au lieu de prendre à droite vers les White Mountains, nous avons tourné à gauche vers Barre & ses vertigineuses carrières de granit… encore un coup du géologue, sacré bon sang de sacré connard !!! :-D

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
Hope Cemetery Pyramide de granite In vino veritas Locomotive rock'n'roll Les curieuses stèles du Hope Cemetery

Quelle profusion de commentaires!

Classé dans: ~ Carine @ 16:37 ~ édité le dimanche 25 mars 2007 @ 00:53

— South Deerfield, Massachusetts

Un grand merci a tous nos lecteurs et a tous ceux qui nous font le plaisir de laisser quelques mots! Ca fait vraiment plaisir de savoir qu’autant de monde lit nos billets! Et les commentaires sont vraiment sympas et nous permettent de retrouver amis et famille pour quelques instants. :-D

Pour ce qui est du voyage, nous sommes dans la petite ville de Deerfield, enfin une localite qui ressemble a ce qu’on trouve en Suisse, avec un centre contenant cafe, restaurant et petit supermarche. Nous n’avons eu aucun probleme a prendre un petit dej’ ce matin, contrairement a hier, ou nous avons roule pendant 1 heure avant de trouver un resto (la carte indiquait pourtant bien que nous traversions des villages, mais nous ne trouvions rien a part des maisons residentielles reparties sur des km).
Bon, dans le petit supermarche, impossible de trouver le moindre fruit ou legume, mais bon, on ne va pas trop en demander non plus (par contre, trouver des barres chocolatees et autres chips ne pose aucun souci).

Nous allons bientot reprendre la route direction le parc de White Mountain, ou nous pourrons certainement faire quelques jolies balades (a pied !).

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
Pfff, il a fait chaud! In vino veritas Pyramide de granite Les curieuses stèles du Hope Cemetery Locomotive rock'n'roll
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