Version TLM 20140312-0031 Aux 4 Coins du Globe » bienvenue
le globe à 4 coins aux 4 coins du globlog !

Une photo au hasard voir une autre photo ?

Où sommes-nous maintenant ?

Coucou ! notre petite planète voir l'itinéraire du voyage USA Est & Ouest Boston, USA San Francisco, USA Pérou Bolivie Argentine Chili Île de Pâques Nouvelle-Zélande Australie Australie Sydney Perth & le Western Australia Nouvelle-Calédonie Afrique du Sud Sibérie 2001... un peu de patience Tasmanie 2003... un peu de patience Irlande 2004 Islande 2006 Corse 2007
Coucou !
- Parc Kruger
Afrique du Sud ~ lundi 8 janvier 2007
lundi 16 juin 2025, 14h42
naviguez sur la carte
et choisissez votre destination
Affichage des billets par date d'édition

Jeudi 19 avril 2007

Réglons nos comptes !

Classé dans: ~ Tom @ 23:02 ~ édité le lundi 28 mai 2007 @ 14:17

— Delémont, Jura

Ouf, les voilà enfin ces comptes ! Il nous a fallu bien du temps pour déchiffrer notre fidèle petit carnet bleu tout écorné et en retranscrire ses 1.500 lignes… sans faire d’erreur, s’il vous plaît ! Tâche délicate donc, et surtout très longue. C’est dingue le nombre de trucs à faire quand on n’a pas ouvert son courrier depuis six mois…

Donc voili-voilou le décompte du voyage, en francs suisses (ben oui, nous sommes toujours au franc ici) et en euros. Tous les chiffres suivants sont pour nous deux ; pour une personne seule il faut prendre sa calculette, diviser par 2 et ajouter un nombre aléatoire entre 1 et 1.000.000 : il s’avère en effet beaucoup plus économique de voyager à 2.

Dépenses préliminaires billets d’avion
11 248, 70 CHF
7 026, 28 €
préparatifs
868, 75 CHF
542, 55 €
Voyage 2 personnes pendant 6 mois
20 714, 30 CHF
13 059, 69 €
dépenses personnelles Carine & Tom
878,89 CHF
556, 95 €
Coût total du voyage
33 710, 53 CHF
21 185, 47 €

Première constatation : ce n’est pas si cher que ça de voyager pendant 6 mois : en gros 2.000 € par personne et par mois. Certes, il faut choisir entre ça et ce rutilant 4x4 BMW qui vous fait saliver d’envie à chaque passage de la pub à la télé.
Deuxième constatation : le billet d’avion représente à lui seul très exactement le tiers du coût total. Pour le rentabiliser, solution : partir le plus longtemps possible, c’est-à-dire une année. Et sur ce plan-là, nous avons été assez dispendieux, ne profitant que de la moitié du temps qui nous était imparti.
Troisième constatation : Carine a fait preuve d’une remarquable acuité quand elle a ébauché notre budget pour le voyage. Son calcul a donné 20.085 CHF (12.632 €), à comparer aux 20.714, 30 CHF (13.059,69 €) dépensés réellement pendant notre périple. La cerise sur le gâteau, c’est que ses estimations pays par pays sont très proches de la réalité, et les quelques surestimations (Bolivie, Chili) compensent les pays plus chers que prévus (Nouvelle-Calédonie) et même notre petit extra de la pointe sud-américaine, la croisière en Terre de Feu sur le Mare Australis, qui coûta (pour nous deux) la bagatelle de 1.560 $, soit 1.978 CHF, soit 1.243 €.

À ce propos, une petite note préliminaire : dans les diagrammes suivants ne figurent ni le billet d’avion, ni la croisière australe. Ces deux lignes ont tendance à déséquilibrer tout le reste, et à fausser le coût réel du voyage dans chaque contrée.

Pays par pays, voilà ce que nous avons dépensé.

Répartition par pays

Donc l’Amérique du Sud, où nous avons passé pas loin de 3 mois - la moitié de notre périple - ne nous aura coûté qu’un petit tiers de notre budget total. Le continent idéal pour les voyageurs désargentés, par conséquent. Mention spéciale à la Bolivie, où l’on peut (sur)vivre et voyager pendant longtemps pour presque rien… à condition de bien supporter altitude et gelées roses !

Penchons-nous maintenant sur les dépenses catégorie par catégorie. Arrivés à ce point, une petite explication de texte s’avère nécessaire : voici la signification des catégories.

  • logement : hôtel en Amérique du Sud et dans les grandes villes, camping partout ailleurs quand c’est possible.
  • transport : le transport collectif concerne principalement les bus sud-américains, ainsi que taxis, combis, minis, tricycles, bateaux et autres transports urbains plus conventionnels (métro, tramway). Le transport individuel indique quant à lui nos locations de voitures et les frais connexes (essence, péages, parking, ainsi que les nombreuses prunes… naaannn je rigole !).
  • nourriture : forcément, qui veut aller loin ménage sa monture, et comme la monture c’est nous, nous nous sommes ménagés. ;-) Les courses sont les achats que nous avons fait pour nous préparer notre propre petite popotte (mmmh les bons pique-niques !). Et quand nous en avions un peu marre, nous allions au restaurant. Enfin, les boissons sont les innombrables cafés, pots, bières, cidres, vins (mais aussi les glaces à la dulce de leche d’Argentine et le kava de Calédonie), bref, tous ces petits instants bénis où on se pose et on regarde le monde danser sa folle ronde.
  • autres dépenses : ici on trouve en vrac les achats divers (cartes postales & timbres, téléphones, médicaments pour Carine, tabac pour moi, cadeaux, ciné…), les soussous consacrés à internet (rien que pour vous, petits veinards), et surtout les visites, qui sont les dépenses réellement “touristiques” (entrées dans les musées ou les parcs nationaux, excursions, transports sur les sites - en avion, en bateau, en vélo, à cheval, en pirogue…).

Répartition par catégorie

Pas de doute, louer une voiture revient très cher - d’autant plus que le prix à payer est le même que l’on soit une ou deux personnes. Les dépenses “de luxe” (transport individuel, restaurant, boissons) représentent 42%, pas loin de la moitié de notre budget : une économie aurait sans doute été possible ici, mais de toute manière il aurait bien fallu se déplacer, manger et boire, toutes choses jamais gratuites. Alors pourquoi ne pas se faire plaisir ?

Celles & ceux qui projettent un voyage au long cours dans un ou plusieurs des pays que nous avons visité seront certainement heureux de trouver les quelques diagrammes qui suivent - probablement parce que nous, nous aurions bien aimé trouver quelque chose de ce genre pendant la préparation du budget. Il a fallu faire un peu au pifomètre, mais comme je le soulignais plus haut, Carine s’en est sortie avec brio !

Catégorie logement

Le logement est bien évidemment une part non négligeable des dépenses, que nous avons essayé de comprimer au maximum en recourant au camping autant que possible (pourquoi traîner une tente avec soi, sinon ?) et - quand nous avions cette chance - en allant rendre visite aux copains disséminés aux 4 coins du globe ! J’ai ici une grosse pensée pour eux, et je leur adresse un GRAND merci : le matelas gonflable d’un ami vaut toutes les chambres d’hôtel du monde ! :-)

Les Andes & leurs nuits glaciales ne permettent guère de faire du camping : ce fut hôtel tous les soirs en Amérique du Sud - à l’exception notable de Buenos Aires chez Anna & Jaume, de la Bicyclette de Gilles à Valaparaiso au Chili, et de l’Île de Paques à la chaleur salvatrice (mais tempérée par ses cafards). Malgré cette orgie d’hospedajes, l’Amérique du Sud se place question budget logement en tête de peloton… ce qui n’est pas le cas de celle du Nord, où nous avons pourtant usé la pelouse des campsites que nous avons trouvé (avec peine, tant ils sont bien dissimulés, ou complets jusqu’à la gueule). La Nouvelle-Zélande, avec beaucoup de campings - mais pas toujours sous tente pour cause de pluie - est à un niveau voisin, alors qu’en comparaison l’Australie paraît très économique : la raison en est que nous avons passé beaucoup de temps à Perth, gracieusement logés chez Eric & Cress. En Afrique du Sud, nous avons alterné guesthouses et campings, et le prix par nuit, un peu moins de 12 €, reste très raisonnable. Quand à la Nouvelle-Calédonie, elle remporte de loin la palme de la cherté… et pourtant, nous ne nous sommes guère permis de luxe ! [pour plus d’informations sur le logement, voir le commentaire ci-dessous]

Catégorie transport

Les transports en commun, ça a du bon… surtout pour le porte-monnaie ! Les bus sud-américains n’ont plus de secret pour nous, ils nous ont mené de haut en bas du continent, et ne nous ont pas coûté tant que ça. Mais avouons que pour visiter un pays à son rythme, rien ne vaut une voiture. Et dans bien des cas, il est difficile - voire impossible - de s’en passer : hors des sentiers battus, comment faire sans en Afrique du Sud ou en Nouvelle-Calédonie ? Ceux qui aiment exclusivement les villes seront heureux de s’affranchir d’une voiture chère et encombrante… malheureusement Carine & moi adorons gambader dans la campagne !

Catégorie nourriture

La nourriture… voilà un bon indicateur du prix de la vie dans chaque pays. Curieusement, la fast-food nation n’est pas des plus économiques : elle se classe pénultième, derrière - tiens tiens - la Nouvelle-Calédonie, décidément toujours très haute dans ce palmarès. Par contre, le Sud de l’Amérique se démarque nettement par rapport au Sud du Pacifique ou de l’Afrique. Certes, il est vrai que les gargotes boliviennes n’ont pas grand’chose à voir avec les bons petits repas dégustés en Afrique du Sud ou en Nouvelle-Zélande (toujours accompagnés de jus de raisin local). Par contre, notez que les immenses et succulents lomo de bife servis en Argentine - arrosés d’un petit Malbec du cru - sont très abordables : prenez un billet pour Buenos Aires et réservez une table à Palermo dans la foulée !

Catégorie autres dépenses

Ici, pas de doute, certains pays monnayent cher leurs beautés : Pérou, Chili & Afrique du Sud ne lésinent pas sur le tarif d’entrée de leurs sites et leurs parcs naturels. Mais qui n’aurait pas envie de contempler le Macchu Pichu, les moaïs de l’Île de Pâques ou les guépards du Kalahari ?
Question internet, c’est le monde à l’envers : c’est dans le prétendu “tiers-monde” qu’il est le plus facile - et le plus économique - de se connecter. En Australie ou en Nouvelle-Zélande, c’est un peu délicat de trouver un café internet. Quant aux États-Unis, les seuls points d’accès sont dans les bibliothèques publiques - donc gratuites, mais pleines de contraintes. Et je n’évoque même pas ici la Nouvelle-Calédonie, où quelques minutes sur le web vous coûteront votre chemise !

Et voici le classement final de nos 9 pays !

Total des catégories

Sans surprise, les 4 pays sud-américains sont à conseiller pour celui qui veut voyager à moindre frais - avec mention spéciale pour la Bolivie, deux fois moins chère que le plus bas de tous les autres (le Pérou). Les USA, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Afrique du Sud se situent dans une fourchette “moyenne” de 60 à 80 € par jour - pour 2 personnes, toujours. Quant à la Nouvelle-Calédonie, elle crève les plafonds à plus de 100 € par jour ! Le Caillou est un endroit magnifique, certes, mais réservez-le pour votre voyage de noces - de diamant, de préférence : voilà un Caillou qui vaut cher.

La petite touche finale, c’est qu’avec ces 20.000 et quelques francs suisses dépensés durant le voyage, Carine & moi avons bien réparti chacun notre contribution financière. Au final, j’accuse un retard par rapport à elle de seulement 336 CHF sur la facture globale, soit moins de 2% du total. Et en plus, Carine m’a murmuré que je pourrai la rembourser en nature ! :lol:

Lundi 11 juin 2007

Passe ton bac d’abord !

Classé dans: ~ Tom @ 23:36 ~ édité le vendredi 22 juin 2007 @ 00:16

— Alençon, Normandie

Un vieil ami à moi vit à la campagne, dans un village perdu au fin fond de la forêt d’Écouves. Il possède un chien nommé Kozak, à la race indéterminée à mi-chemin entre le bouvier bernois et le berger allemand - mais en version miniature. Bref, un gentil bâtard bien dynamique et très affectueux, qui me fait la fête à chacune de mes (rares) visites. Un toutou à la campagne, forcément c’est vivant, mais a priori dans un petit village tranquille ça ne pose pas de problème. Erreur… voilà ce que l’ami a un jour retrouvé placardé sur sa porte :

Lettre pour Kozak

Rien que pour savourer la lecture de ce morceau d’anthologie digne de l’Académie Française, ça vaut bien la peine de supporter quelques aboiements ! :-P

Vendredi 29 décembre 2006

Victoire au Bluff

Classé dans: ~ Tom @ 22:35 ~ édité le dimanche 24 juin 2007 @ 23:13

— Peaceful Bay, Walpole, 450 km au Sud de Perth

Nous avons appris maintenant à nous méfier de l’ardeur du soleil australien. C’est pour cette raison que ce matin, le réveil a sonné peu après l’aube. Dans la fraîcheur du jour naissant, Carine & moi nous sommes élancés à l’assaut du Bluff Knoll (1.074 m), le plus haut sommet du Sud-Ouest de l’Australie. Une heure et demi plus tard et 650 m plus haut, après un sentier bien raide mais heureusement encore dans l’ombre de la montagne, une vue à 360° s’est découverte sur la Stirling Range, l’impressionnante relique de ce qui fut jadis une infranchissable barrière rocheuse, et qui à présent élève ses moignons érodés mais encore spectaculaires au milieu de la pénéplaine de la wheatbelt australienne, de jaunes champs de blé à perte d’horizon.

Eric & Cress, qui connaissaient déjà la balade, nous ont retrouvé en bas vers midi, et nous sommes repartis tous ensemble vers Albany, la principale ville sur la côte sud du Western Australia. Après un pique-nique surplombant le King George Sound, sous l’œil très intéressé des pies qui attendaient de se régaler autant de nos miettes que de la myriade de sauterelles écrasées sur la calandre, nous avons fait 50 km et sommes passés d’Albany à Denmark : pour une fois, l’Australie réussit l’exploit de raccourcir les distances !

Le camping de ce soir se niche dans la Peaceful Bay, mais n’a à vrai dire rien d’autre de paisible que son nom : les campeurs y sont un peu entassés les uns sur les autres, il faut se battre pour conquérir sa douche ou son évier, et forcément on profite largement de l’allégresse des voisins qui font la fête, ceci bien après l’heure légale du couvre-feu. C’est sûr, les vacances d’été sont là, et les Aussies aussi : tous se sont donnés rendez-vous dans les campings en bord de mer pour pêcher, boire de la bière et manger des barbecues. Demain soir, nous viserons un campement reculé dans les terres, sans eau ni électricité : nous pourrons peut-être y dormir sans gêne dans le vierge silence de l’Outback.

~ les photos du jour ~
Repos après l'ascension Horizons lointains En haut du Bluff Knoll Carine domine la plaine Le repas des pies est servi

Vendredi 24 novembre 2006

Le vol du kiwi avant le saut du kangourou

Classé dans: ~ Tom @ 18:00 ~ édité le jeudi 28 juin 2007 @ 21:54

— au-dessus de la Mer de Tasman, orthodromie Christchurch-Sydney

Voilà, la Nouvelle-Zélande est derrière nous. Et malgré les 4.404 km que nous y avons parcourus, nous sommes loin d’avoir tout vu de l’archipel. Le temps nous a manqué ; deux semaines et demi pour une telle richesse, c’est très peu. Et souvent, c’est le sale temps qui ne nous a pas manqué : de quoi gâcher quelques superbes paysages et donner envie de revenir pour s’en remettre plein les mirettes. Ironie : c’est sous un éclatant soleil que nous avons quitté Christchurch… Mais ce que je retiens surtout du pays, ce sont ses habitants : les Kiwis sont des gens accueillants et chaleureux, et la première question qu’ils vous posent est invariablement : “What d’you think ’bout New Zealand ?” Attention à la réponse, car ils sont très fiers de leur pays, et ils le peuvent : cette petite nation de 4 millions d’habitants fait régulièrement parler d’elle, et toujours en bien : protection de l’environnement, politique progressiste - les femmes ont voté ici dès 1893 (et les Françaises 52 ans plus tard), souci de l’équité historique envers les Maoris… sans parler du cinéma bien sûr ! Et comment se fait-il que cette poignée d’hommes perdue aux antipodes réussisse à avoir la meilleure équipe de rugby du monde ?!?

    Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
    L’azur phosphorescent de la mer des Tropiques
    Enchantait leur sommeil d’un mirage doré;

    Où, penchés à l’avant de blanches caravelles,
    Ils regardaient monter en un ciel ignoré
    Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles.

      Jose Maria de HEREDIA
~ la photo du jour ~
Le sympathique monstre de Cookie Time

Samedi 12 août 2006

Marre des aéroports !!!

Classé dans: ~ Tom @ 13:20 ~ édité le jeudi 28 juin 2007 @ 22:28

— LAX Los Angeles Airport, Californie

Les terroristes, sans rien faire exploser, réussissent quand même à nous pourrir la vie. Enfin, en tout cas la mienne. À cause de ces nouvelles menaces à Heathrow ils sont tous sur les dents aux States. C’est la parano complète dans les aéroports, et le coupable du moment c’est tout ce qui ressemble de près ou de loin à un gel, une pâte, un liquide. Conséquence : les multiples contrôles de sécurité ont fini par me dépouiller d’une crème anti-moustique, d’un petit tube de lotion solaire, d’un sachet chauffe-mains et de mon briquet, grrr ! :-x Carine a été beaucoup plus maligne que moi : elle a mis tous ces produits excessivement dangereux dans son grand sac. Promis-juré, je ne moquerai plus jamais de ses précautions excessives ! :-P

Sinon, encore un lever tôt ce matin : Karine, Amandine & Denis ont stoïquement sacrifié leur grasse mat’ pour nous conduire à l’aéroport. Encore un ÉNORME MERCI à vous trois !

Lundi 31 juillet 2006

Providence - sur les traces de H. P. Lovecraft

Classé dans: ~ Tom @ 22:30 ~ édité le mercredi 18 juillet 2007 @ 08:08

— Ponagansett, Chepachet, Rhode Island

Preambule

Je me suis rendu compte d’une chose cette apres-midi, a la bibliotheque de Providence : mes billets sont trop longs. Durant la demi-heure qui nous etait impartie devant l’ordinateur (et pas question de depasser, vu la tete de la matrone chargee du planning), je n’ai reussi a taper qu’un seul billet sur les 4 que j’ai en stock dans mon carnet. J’ai a peine eu le temps de constater que vos commentaires, chers lectrices & lecteurs, etaient riches et nombreux ; je n’ai pas eu le temps de vous repondre, ni celui de lire mon courrier, et je ne parle meme pas de songer a mettre des photos, ambition chimerique qui me couterait un autre affrontement avec le dragon gardien des ordinateurs. Je vous prie donc de m’excuser pour le silence a vos commentaires et le relatif retard des nouvelles fraiches, mais nous arriverons a y remedier, tot ou tard!

Le moyen le plus simple serait certainement de raccourcir la longueur des billets en usant du style telegraphique (Vu Providence stop jolie ville stop fin de transmission) ou de l’ecriture texto lolll mais je doute que vous appreciez plus que moi! En fait, le probleme est que jusqu’ici dans notre periple en Nouvelle Angleterre, nous n’avons vu AUCUN cybercafe, aussi surprenant que ca puisse paraitre. Les Americains seraient-ils donc tous equipes d’un ordinateur et meme d’un portable? (les points wifi sont assez frequents) En tout cas, les seuls acces que nous ayons trouve jusqu’a present sont dans les bibliotheques publiques, ou la file d’attente est longue et le delai imparti court…
(Fin du preambule)

Mais revenons au voyage! (et vu la longueur du preambule, j’ai deja explose mes quotas ;-) ) Nous sommes ce soir dans un camping, prive cette fois-ci, mais toujours en pleine foret. Il y a une piscine, c’est extremement calme et pas trop cher (15 $), que demander de plus? Ah je sais: le brame du cerf au fond des bois. He bien, on l’a!

Avant de quitter Cape Cod ce matin, nous sommes alles voir de pres ce fameux pont de chemin de fer qui se souleve verticalement. Il est vraiment impressionnant, et mon seul regret est de ne pas l’avooir vu en mouvement. Il faut dire qu’avec 2 trains par jour (le meme en fait, aller et retour: il va a Provincetown chercher les ordures pour les emmener a l’incinerateur… comme c’est romantique ! ), la chance de le voir en action etait plutot mince!

Nous avons ensuite mis le cap vers Providence, capitale du Rhode Island et cite de Howard Phillips Lovecraft, l’indicible ecrivain de l’innenarrable Appel de Cthulhu (que certaine Suissesse de ma connaissance ne connait meme pas, peuh !). Nous avons donc suivi les traces de Lovecraft sur College Hill: la maison ou il vecut, celles ou il placa ses nouvelles, la demeure de son oncle, la niche de son chien… bref, des choses interessantes… et d’autres moins.

Providence laisse un gout doux-amer: malgre ses elegants quartiers avec ses maisons historiques et son universite reputee (College Hill) et son downtown parseme de beaux immeubles, on sent que cette ville a jadis ete prospere, mais qu’aujourd’hui le vent a tourne - ce n’est pas qu’une image: la richesse de la ville a longtemps ete assuree par le sinistre commerce triangulaire, puis par la chasse le massacre a la baleine. La misere y est moins cachee qu’a Boston, en quelque sorte. (la marque de Constantine ? ;-) )

Apres un petit tour a la Public Library (voir ci-dessus), nous sommes alles au Swan Point Cemetery, ou est enterre le Messager des Grands Anciens. C’est une petit tombe toute simple, absolument pas mise en valeur, et personne ne s’y pressait autour. Et en guise de fleurs, il y avait juste … ça. Quant au cimetiere, de jour c’est un tres bel endroit au bord de la riviere, ou les pierres tombales et les statues tristes dispersees au hasard dans le grand parc invitent a la quietude et la meditation. De nuit, c’est une autre histoire…

~ quelques photos du jour (parmi les 16) ~
Sur la tombe de H.P. Lovecraft Tombe de H.P. Lovecraft Swan Point Cemetery Providence gothique H.P. Lovecraft

Mercredi 25 octobre 2006

Sortie par la Grande Porte

Classé dans: ~ Tom @ 23:02 ~ édité le samedi 21 juillet 2007 @ 11:27

— M/N Mare Australis, Canal de Beagle, entre Ushuaia, Argentine, et Puerto Navarino, Chili

La Grande Porte, c’est la mer, le canal de Beagle, celui de Murray, le Cap Horn, l’archipel fuéguien, le détroit de Magellan et pour finir notre destination : Punta Arenas. Voilà une conclusion magnifique pour un continent magnifique ! Conclusion inespérée, car contre vents & marées, nous avons finalement réussi à monter à bord du Mare Australis pour tailler notre route avec vents & marées. Tout a commencé avant-hier, quand après le décalage de 48 heures de notre avion, j’envoie un mel (sans trop y croire, néanmoins) à l’agence Comapa de Puerto Natales, prestataire de la compagnie maritime chilienne Cruceros Australis. On me répond hier qu’il y a encore des places disponibles pour près de 1.000 $US par personne, mais nous en prenons connaissance trop tard dans la soirée pour les réserver… et quand je les rappelle il n’y en a plus. L’occasion de ne pas reprendre le bus vient peut-être de larguer les amarres. Mais l’espoir ne me quitte pas : ce matin, avant de partir pour le Parque Nacionale Tierra del Fuego, je retente un dernier coup de fil au Chili : l’agence laisse encore flotter une chance, mais il faut patienter près du téléphone. Et encore patienter. Et encore patienter. Enfin, à 13h, elle m’annonce que miracle ! il y a une cabine de libre (classe AA, le top) au prix de dernière minute : 800 $US ! Bon, c’est moins cher, mais ça reste quand même cher, et après toutes nos longues & vaines démarches pour trouver un bateau économique (par exemple un ferry, un chalutier, un porte-container, un sous-marin atomique), il s’avère que c’est la seule et unique possibilité de regagner Punta Arenas par la mer. Le calcul est donc vite fait : l’occasion est trop belle pour la laisser couler, et tant pis si on explose le budget.

À partir de ce moment-là donc, c’est la course : faire des photocopies de passeports, envoyer des fax, s’assurer que tout est bien arrivé, avoir les confirmations, retourner à l’hôtel, régler la note (augmentée d’une demi-journée pour juste 2 heures de trop, alors que nous y avons dormi 5 nuits… les rats !), faire nos sacs en quatrième vitesse, aller à l’enregistrement des bagages, remplir une tonne de papiers futiles pour les douanes, faire rembourser (en partie évidemment, grrr…) nos billets de bus maintenant caduques, manger les fruits & légumes qui sinon ne passeraient pas la douane, et monter à bord du Mare Australis pour enfin savourer le luxe d’un palace flottant.

On ne peut pas prétendre que l’expérience soit digne d’un vrai routard, mais c’est en tout cas bien agréable : confortablement installé dans le lounge, je sirote un whisky en contemplant les lumières lointaines d’Ushuaia, de l’autre côté du canal de Beagle - car nous sommes maintenant en eaux chiliennes. La traversée ne s’annonce pas ennuyeuse, c’est même plutôt le genre “La croisière s’amuse” avec un programme détaillé heure par heure. Inutile de préciser que Carine & moi détonons un peu parmi les passagers, qui ont certainement en moyenne le double de notre âge. Mais comme l’a dit le capitaine, c’est autant une croisière qu’une “expédition” (n’ayons pas peur des grands mots), et seuls les pingouins sont tenus de porter un smoking.

~ les photos du jour ~
À nous les mers du Sud ! Le Mare Australis dans le port d'Ushuaia Ushuaia depuis le quai

Dimanche 17 juin 2007

Un si touchant oui

Classé dans: ~ Tom @ 22:33 ~ édité le dimanche 22 juillet 2007 @ 02:30

— Alençon, Normandie

Isabelle & VincentEn ces temps d’élections, ce samedi a vu à l’hôtel de ville d’Alençon le plus émouvant des référendums. À la question posée par M. le maire, 100% des votants ont répondu par l’affirmative : Isabelle & Vincent sont désormais unis par les liens sacrés du mariage. J’ai beau être un dur à cuire ;-) je dois avouer que le “oui” murmuré par Isabelle a fait fondre mon cœur (mais à la réflexion, ce n’était pas le mien qui était visé). Quant au marié, c’est avec un grand bonheur que je l’ai entendu prononcer ce mot, lui qui longtemps fut l’éternel adolescent uniquement et exclusivement passionné de jeux de rôle et de wargames - oui, vous avez bien lu, des jeux de rôle et des wargames, ces activités néfastes dont chaque partie fait inexorablement reculer de 7 heures l’instant de la perte de la virginité.

Pour ce grand jour, Isabelle & Vincent m’ont fait l’honneur de me confier une noble responsabilité : être le chauffeur de leur jeune couple. Pour accomplir dignement ma mission, un superbe cabriolet fut mis à ma disposition, une Cabriolet Volkswagen EOSVolkswagen EOS à l’élégante robe bleue, dont le toit surgit ou disparaît sur simple pression d’un bouton… quel luxe ! Bref, je n’avais jamais eu entre les mains un aussi joli jouet - et ce n’est rien en comparaison de mon père : dès qu’il m’a vu revenir au volant de ce bijou, il s’est empressé de me l’escamoter pour goûter à la grisante sensation de piloter une voiture rare… Et dire qu’il râle à chaque fois que je lui emprunte son vieux vélo !

Le matin de la cérémonie, je suis passé chez le fleuriste pour faire le plein… de décorations florales. Ceci fait, ne manquait plus qu’un accessoire marquant mon honorable fonction : une belle casquette de chauffeur. Toutefois, n’ayant pu en dénicher une, je me suis porté vers un chapeau haut-de-forme noir, qui eût mieux convenu à un chauffeur de calèche - mais finalement, son succès fut assuré quand, plus tard dans la soirée, il virevolta de tête en cap. Être au volant d’un cabriolet couvert de fleurs, je vous assure que ça fait sa petite impression dans les rues d’Alençon ! Pourtant, quand j’ai vu la ridiculement petite banquette arrière à peine desservie par les deux portières, je me suis demandé pourquoi les mariés avaient choisi ce modèle-là : le roi & la reine de la journée devront se faufiler pour se tasser à l’étroit dans l’ombre du toit rabattu (le vent eût été fatal à la savante coiffure de la mariée), alors que le chauffeur, lui, aura tout l’espace nécessaire pour faire sa star ! Heureusement - ou hélas ? - pour eux, ils n’ont guère eu le temps de profiter de leur vaisseau nuptial : juste le temps d’un aller simple vers le Domaine de la Touche, l’écrin de la noce.

Les mariés étaient beaux comme des jeunes dieux, Isabelle radieuse dans sa superbe robe blanche en crochet, et Vincent impérial dans son costume anthracite. Le champagne était pétillant, le Pomerol excellent et le whisky irlandais. Bref, la fête fut délectable, avec un seul petit regret toutefois : dans ces folles noces, on n’a souvent pas le temps de goûter à tout - notamment ces succulentes petites gâteries trop vite disparues au vin d’honneur - ni de faire connaissance avec tout le monde… quoique, selon Fiddler, mon voisin de table, il faut parfois mieux s’en abstenir !

Je tiens enfin à saluer ici l’exceptionnelle résistance physique du jeune marié. Il passa tout son vendredi à fignoler les derniers préparatifs, puis son ultime soirée de célibataire avec les copains : le marié, son témoin et son chauffeur rentrèrent chez eux alors que l’aube pointait. Après une nuit spartiate de 2½ heures, il attaqua le samedi de la cérémonie… et là, il ne s’arrêta plus ! Pour lui, la nuit de noces fut blanche (normal pour des noces, donc) : avec une poignée de compagnons, il vit un jour nouveau se lever sur sa vie. Ah, qu’il fut doux ce soleil matinal sur ces corps usés par la piste de danse ! Pas de repos pour les guerriers : courageusement, Arnaud, son témoin, et lui allèrent chercher les croissants pour les dormeurs, avant d’attaquer le petit-déjeuner puis le pique-nique dominical. Après le reste de la journée consacré à un intense rangement & nettoyage, je suppose qu’il fut heureux de s’endormir le dimanche soir, enlacé dans les bras de sa douce… (et sans ses lunettes, mais ceci est une autre histoire.)

Isabelle, Vincent, merci pour cette fête mémorable, merci pour ce grand moment d’émotion, et surtout

LONGUE VIE À VOTRE AMOUR !!!

~ quelques photos du jour (parmi les 20) ~
Petit matin trouble Équité avec les équidés Tomber la chemise... Ada, Thibaut & Isabelle dans une folle bourrée Robe psychédélique

Vendredi 16 mars 2007

Commentaires des visiteurs, ou comment taire les visiteurs ?

Classé dans: ~ Tom @ 22:55 ~ édité le samedi 28 juillet 2007 @ 01:58

— Delémont, Jura, Suisse

Quel succès ! Depuis la mise en place du code de sécurité, exit les agaçants spams polluant les commentaires (quoique assez rarement : nous veillions au grain) en vantant les vertus de tel ou tel stimulateur d’érection ou les ridicules intérêts (à peine 150%) de tel ou tel prêt dans une banque foireuse de Molvanie. Le Livre d’Or, particulièrement, était pourri de spams : j’adresse ici toutes mes excuses aux visiteurs dont le message, malgré ma vigilance, serait passé à la trappe avec quelques centaines de spams. Ces gêneurs étaient d’autant plus idiots que les liens proposés s’avéraient complètement bidon - j’en profite néanmoins pour rappeler à l’internaute téméraire qu’il ne faut jamais cliquer sur ce genre de lien. Bref, ils spammaient pour le plaisir de spammer, sans même vouloir vous vendre quelque chose. Pathétique. :-?

Or doncques le site ne reçoit plus aucun commentaire de robots spammeurs… mais plus aucun commentaire de qui que ce soit, d’ailleurs. Seriez-vous intimidés par le petit code à rentrer avant de saisir votre prose ? Il est vrai que parfois, ce code apparaît bizarrement, mais il suffit de rafraîchir ou réactualiser la page pour qu’il revienne à la normale. Bon, j’admets que le flot des billets de voyage s’est tari, et donc qu’il n’y a plus autant matière à s’exprimer. Mais je signale que vos commentaires sont toujours les bienvenus, notamment sur les photos de la galerie, dont les toutes fraîches de Nouvelle-Zélande ou de Nouvelle-Calédonie. Et bientôt, je le promets, figurerons sur le site les dernières photos d’Australie et d’Afrique du Sud, ainsi que les comptes de notre voyage… aaaah, des chiffres, plein de chiffres ! et des diagrammes aussi ! 8-O

Mercredi 3 janvier 2007

Merry Christmas, Happy New Year, and surtout the santé !

Classé dans: ~ Tom @ 10:10 ~ édité le jeudi 2 août 2007 @ 08:31

— entre Perth & Sydney, 15.000 pieds au-dessus de “Down Under”

“Down Under” ("en dessous"), c’est le petit nom de l’Australie pour ses habitants. Et nous survolons actuellement ce dessous, sans pouvoir toutefois distinguer autre chose qu’une nébulosité cotonneuse. Contrairement à ce que je croyais, il ne fait pas toujours beau à Perth, et depuis le début de l’année on a même droit à de la pluie et des températures de 15°C… brrr, un vrai temps de janvier !

Heureusement pour nous, nos derniers jours de camping ont été placés sous un grand ciel bleu. Le dimanche matin, après une rafraîchissante baignade dans la rivière longeant le campsite, nous nous sommes dirigés vers Augusta et le point le plus occidental du continent : le cap Leeuwin, nommé d’après le premier bateau européen qui l’a doublé, un navire hollandais en 1622. La pointe, surmontée d’une jolie lighthouse blanche, est une belle avancée de gneiss rubannés qui s’enfonce dans la mer entre l’Océan Indien, à droite, et l’Océan Austral, à gauche. Bon, il faut avouer que cette division reste très virtuelle : j’ai cherché en vain un changement de couleur de l’eau, ou même une ligne en pointillés tracée dans le paysage…

Nous avons ensuite rejoint Margaret River, bourg réputé pour ses vignobles, dont d’ailleurs nous n’avons pas manqué de déguster les crus à la Redgate Winery. Trouver une table dans un restaurant de cette station animée le soir du réveillon tenait de la gageüre ; nous avons préféré l’option cuisine dans le bush : Carine & moi avons préparé pour nos hôtes australiens un émincé de poulet à la normande avec des röstis suisses. Pas facile de mitonner ça quand la cuisine se limite à une table en bois, un réchaud et une vaisselle rudimentaire, mais je crois que nous nous en sommes pas trop mal sortis : l’ensemble s’avéra comestible !

[Beaucoup de turbulences sur ce vol : Carine est toute stressée, et mon écriture toute cabossée !]

Réveillon oblige, le repas fut accompagné de quelques bouteilles de vin, et aux douze coups de minuit, de quelques bulles de champagne local. Je crois bien que c’est le premier Nouvel An que je célèbre dans un camping ! En Europe c’est compréhensible (qui irait camper en hiver ?) mais en Australie c’est chose naturellement très commune : les campings que nous avons fréquenté ces derniers jours sont quasiment pleins, y compris ceux qui ne disposent que du strict minimum. Et nul n’a pu ignorer, même au fin fond du bush australien, que 2007 venait de commencer, à en juger par les comptes à rebours égrenés près des barbecues.

Le lendemain matin, après pour ma part un réveil étrangement matinal, nous sommes repartis du Cape Naturaliste et de la Geographe Bay, les noms des deux navires de l’expédition Baudin & Hamelin de 1801, les premiers Européens à cartographier la côte occidentale de l’Australie ; ils avaient même baptisé des îles “Archipel Bonaparte", mais cette toponymie, les Anglo-Saxons ne l’ont pas gardée !

Avant de rentrer sur Perth, nous avons fait une pause-café à Busselton et sa jetée en bois, la plus longue de l’hémisphère sud. Le soir venu, pour nous remettre de nos cinq nuits à la dure, nous sommes allés tous les quatre manger au Subiaco Hotel, qui comme son nom l’indique n’est pas un hôtel mais un pub-restaurant, le restaurant chic (et le seul ouvert, d’ailleurs) de Subiaco le quartier chic. Nous faisions certes un peu déplacés parmi la clientèle en tenue de soirée, revenue tout droit de l’hippodrome où se tenait la so british course du Nouvel An, mais le repas fut néanmoins excellent. A la santé de Christiane & Hubert !

Hier nous nous sommes préoccupés de mettre en ordre et ranger nos affaires, ainsi que de régler quelques dernières formalités sud-africaines sur internet. Le soir venu était la dernière occasion possible de se rendre à Palmyra pour dîner chez Zoe, Luca & Nico, bombardé chef-cuisinier pour la soirée. Et les plats australiens qu’il nous a mitonné étaient délicieux : pour goûter une dernière saveur de l’Australie, nous avons dégusté de la viande de kangourou !

~ les photos du jour ~
Adieu à Perth & sa Rivière aux Cygnes À bord du bateau de Michael le globe-trotter Michael & Carine devant le Pantomime IV Troupeaux de moutons éthérés
retour en haut de page

54 requêtes, 0.428 secondes.
Aux 4 Coins du Globe est réalisé par Carine & Thomas avec WordPress. Tous droits réservés.