Ça faisait deux ans que me trottait dans la tête une petite pensée récurrente :
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« Mes photos des lignes de Nazca ne sont vraiment pas terribles — il faut que je fasse quelque chose. »
En effet, ces clichés souffrent d’un grand défaut : elles présentent toutes un superbe camaïeu de gris, certes grandiose, mais illisible. Il faut s’écarquiller les globes aux 4 coins oculaires pour apercevoir le début du commencement de l’ombre d’un de ces fameux géoglyphes. Pour ma défense, je précise que ces photos ont été prises depuis un petit coucou brinquebalé dans les thermiques du désert de Nazca, aux mains d’un jeune – mais fringant – pilote avide de sensations, puis mises en ligne depuis un cybercafé péruvien évidemment pas équipé d’un logiciel de retouche graphique. J’ai donc des circonstances atténuantes. Néanmoins, toujours soucieux du bien-être intellectuel et du confort visuel de nos lecteurs j’ai fini par me résigner à photoshoper ces images afin d’en faire ressortir les traits les plus intéressants ; de nouvelles figures sont également venues se rajouter à la galerie. Je vous laisse les découvrir ici.
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, d’autres nouveautés se sont glissées dans le sillage des lignes de Nazca : une vidéo montrant Carine triomphant de la gravité, un film d’animation sur un lapin facétieux aux prises avec son magicien, d’autres lapins qui se bagarrent (navré Scallione, pas de vidéo à mettre sur youtube), quelques instantanés de notre thēre ånd båck ågåin, et tout plein de nouvelles photos du Pérou et de Bolivie exhumées de nos archives. Enjoy !