Happy birthday ma voyageuse !!!
— Cathedral Cove, Hahei, Coromandel Peninsula, North Island
Ce soir marque le début de la 32ème année de ma Carine sur notre globe, et pour célébrer dignement cette date, nous nous sommes offerts un copieux petit dîner dans le restaurant de Hahei, village balnéaire perdu au bout de la Coromandel Peninsula. Il faut dire que le souper d’hier fut plus fruste : de simples pâtes préparées dans la cuisine du camping de Thames. C’est la solution de secours en pays anglo-saxon, où les restos ferment leurs portes à 21h. Fini le rythme sud-américain, où manger passé tard le soir ne pose aucun problème. D’autant plus qu’ici, avant de penser au dîner, il faut trouver notre hôte pour la nuit et y planter la tente. Nos journées sont par conséquent écourtées, et fatalement il faut se lever plus tôt le matin… les joies du camping ! Si au moins il faisait beau, la pilule passerait mieux, mais la météo est digne d’un vrai mois de novembre, et non de mai comme on serait en droit de s’y attendre de ce côté-ci de l’Équateur : gros vent & petite pluie toute la journée, avec quelques timides apparitions du soleil et un mercure bloqué à 15ºC, brrrr !
Ces conditions climatiques capricieuses ne nous ont toutefois pas empêchés d’explorer la péninsule de Coromandel, en commençant par la bien-nommée Coromandel Town, un bourg pionnier où flotte encore le parfum de la ruée vers l’or de 1852. La route fut ensuite jalonnée de bucoliques cascades et de kauris géants (le géant végétal kiwi) jusqu’à arriver au site de Cathedral Cove, après une marche d’une heure dans une étrange forêt de fougères arborescentes. La baie de Cathedral Cove s’ouvre sur une mer turquoise parsemée d’îlots calcaires, et on y accède par une majestueuse arche taillée dans la falaise, résultat du sempiternel labeur des vagues. Quelques degrés de plus et on aurait pu se croire sur une île tropicale ! Mais nous qui étions en quête de chaleur, nous n’avons pas été déçus par la suite : à la plage de Hot Water Beach, la marée basse découvre pendant deux heures une zone de sables d’où suintent des eaux thermales revenues de fissures volcaniques. Trois coups de pelle suffisent alors pour se créer son propre spa avec vue imprenable sur l’océan. Le seul problème est que quand on s’enfonce un peu trop dans le sable ça devient brûlant, et quand la vague parvient jusqu’au bassin ça devient glacé ! Aoteraoa, terre de contrastes !
~ les photos du jour ~ | ||||
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