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Samedi 9 septembre 2006

De Sucre à Potosí

Classé dans: ~ Tom @ 19:26 ~ édité le dimanche 10 septembre 2006 @ 01:26

— sur la route Sucre - Potosí, alt. 3.308 m

Sucre et sa fiesta aux innombrables cortèges sont maintenant derrière nous. Ces cérémonies en l’honneur de la Vierge sont impressionnantes : les costumes bariolés préparés pour l’occasion sont extrêmement recherchés, et s’ornent parfois de masques grotesques ou terrifiants de diables & et de dragons. Chaque groupe possède ses propres danseuses, musiciens, costumes, musiques et chorégraphies, et l’impression qui s’en dégage est que tout ça doit se préparer depuis des mois.

La ville elle-même est très belle avec ses édifices coloniaux, ses églises (hélas toutes inaccessibles) et ses rues très animées par le défilé. Il a commencé hier après-midi, et ce matin ça continuait encore : se sont-ils arrêtés durant la nuit ? pas sûr… en tout cas c’est la deuxième fois en quatre jours que j’entends grosses caisses & trompettes résonner au milieu de la nuit. Ces Boliviens, ça doit bien les faire rigoler notre pathétique Fête de la Musique !

Mon seul regret est que l’Alliance Française ait fermé ses portes hier soir, justement à cause de la fiesta… tant pis pour le bon steak sauce roquefort ! :-(

Vendredi 8 septembre 2006

Sucre en effervescence

Classé dans: ~ Tom @ 11:09 ~ édité le samedi 9 septembre 2006 @ 04:17

— El Mirador, Plaza Anzures, Sucre, altitude 2.945 m

Nous savourons un vrai café (pas cet infect breuvage qu’on nous a servi au desayuno, beurk) en contemplant la vue sur Sucre, la Ciudad Blanca de los Americas. Les pétards fusent sur la Plaza de la Catedral, où se tiennent aujourd’hui les cérémonies en l’honneur de la Virgen de Guadalupe, une statue dont la robe, sertie de multiples pierres précieuses, vaudrait plusieurs millions de dollars ! La messe a lieu en plein air, devant des dizaines de voitures décorées d’étoffes chamarrées, de poupées et de nounours en peluche !

La nuit en bus s’est plutôt pas mal déroulée : même ma princesse au petit pois en convient ! :-d Mais la fatigue du voyage est quand même là ; néanmoins, nous réfléchissons déjà à notre trajet vers Potosi, qui se fera de jour cette fois-ci.

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
Bisou au lama Sucre - les danseuses Sucre - fiesta de la Virgen de Guadalupe Devant un bon café Sucre - les danseuses

Mercredi 6 septembre 2006

Autobus, cimetières, marchés & coca

Classé dans: ~ Tom @ 22:15 ~ édité le samedi 9 septembre 2006 @ 04:16

— La Paz, Bolivie

Une nouvelle journée à découvrir les multiples facettes de La Paz. Nous avons commencé par préparer notre départ en achetant un billet pour Uyuni & ses salars au Terminal Terrestre, la gare routière qui ressemble à s’y méprendre à celle d’Austerlitz ! La tâche suivante consistait à essayer de se faire rembourser nos billets Copacabana / La Paz, non utilisés pour cause de blocage par ces ¡#@%¿! campesinos (la ville semble toujours bloquée à l’heure où j’écris ces lignes) mais avec nos connaissances anémiques en espagnol, c’est quasiment peine perdue…

Comme nous étions à deux pas du grand cimetière de la capitale, nous y sommes allés faire un petit tour. Ici les morts ne jouissent pas de leur dernier repos sous terre, mais dans des sortes de funèbres HLM (inHumations à Loyer Modéré ?) qui comptent parfois plusieurs étages. Une chose est sûre en tout cas : cette cité d’immeubles n’est certainement pas une banlieue chaude ! (du moins, pas jusqu’au jour du Jugement Dernier !)

Nous avons ensuite déambulé dans les rues animées des marchés. La quantité de marchandises proposées est réellement hallucinante, et je me demande si beaucoup de marchands ont fait leur chiffre à la fin de la journée : j’ai toujours l’impression qu’ils sont là à attendre que les heures passent. Le tout bien sûr est exposé à même la rue, sur les trottoirs : le piéton n’a guère d’autre possibilité que d’affronter taxis, minis & combis se frayant le passage à coups de klaxon, avec un mépris certain affiché envers les bipèdes. J’ai même vu un bus renverser (sans gravité, heureusement) une dame qui voulait monter dedans : elle s’est relevée, a essayé à nouveau de grimper, mais ce mufle ne s’est même pas arrêté ! Dernier point olfactif : dans ces rues populaires on navigue entre des parfums d’orange et d’ananas pressés, des nuages de gaz d’échappement et des remugles d’urine… En effet, le mâle bolivien n’hésite pas une seule seconde à soulager son besoin sans pudeur aucune, quel que soit l’endroit… voire même au milieu de la plaza !

Nous avons terminé la journée par une visite de l’Iglesia San Francisco, une église trapue éclairée par de minuscules soupirails, et dont le décor intérieur est comme toujours très kitsch : dorures à la pelle, auréoles-néons, Jésus sanguinolent (ça devrait plaire à l’intégriste Mel Gibson), et surtout toutes ces poupées de saints qui évoquent plus un mauvais Musée Grévin qu’une enceinte sacrée ! Pour changer d’atmosphère nous sommes ensuite aller visiter le Museo de la Coca, un étroit mais très intéressant musée sur la petite feuille verte des Andes, don de Cocamama aux humains. D’ailleurs, l’Église espagnole l’avait interdite, la qualifiant de “diabolique", avant de lever cet interdit, constatant que les esclaves indiens qui mâchaient la feuille supportaient mieux (c’est à dire mourraient un peu plus tard) l’enfer des mines d’or et d’argent, dont la production allait grossir les coffres du Royaume et de la Très Sainte Église… le salut de l’âme des indios pesait bien moins lourd que la pourpre des prélats.

~ quelques photos du jour (parmi les 6) ~
Le Marché de la Sorcellerie Vision classique des rues de La Paz La même, en mieux Coca des Incas La sérénité de l'Illimani et ses 3 crêtes

Vendredi 8 septembre 2006

Que d’animation à Sucre!

Classé dans: ~ Carine @ 19:36 ~ édité le samedi 9 septembre 2006 @ 01:40

— Sucre, Bolivie

Ce matin, après un voyage de nuit en bus depuis La Paz (12 heures), nous sommes arrivés, un peu glauques il faut l’avouer, au terminal des bus de Sucre. Nous aurions préféré voyager de jour, pour voir les paysages et aussi pour arriver un peu moins fatigués, mais toutes les compagnies de bus proposent uniquement des trajets de nuit, nous n’avions donc pas trop le choix.

Mais bon, après avoir trouvé un hôtel, posé nos gros sacs et pris un petit dej’, ça allait déjà nettement mieux!

Nous avons donc profité de cette journée pour visiter Sucre, la Ville Blanche. Elle est fort jolie, et possède une quantité non négligeable d’églises (au moins 7 ou 8 ), mais qui sont toutes fermées. On se contente donc de les observer depuis l’extérieur.

Mais l’animation principale de ce jour, c’est la fête qui se déroule ici. Il s’agit de la célébration de la Virgen de Guadelupe, qui pour l’occasion sort de la cathédrale pour une messe en plein air.
Et pour cet fin d’après-midi, il y a un énorme défilé dans les rues, qui sont pour l’occasion noires de monde et interdites à la circulation. Il y a plein de gens en costumes magnifiques, des fanfares et des chants. C’est vraiment chouette à voir, et ça nous rappelle à bien des égards le carnaval jurassien. Les rues continuent actuellement de résonner de musique, et ça sera probablement la fête jusqu’à pas d’heure…

Enfin, pas pour nous en tout cas. Après une nuit dans un bus, on a quand même besoin de récupérer, et je pense que notre soirée va être courte. Nous voulons ce soir aller à l’Alliance Française, pour manger de bons petits plats….français!! Hé oui, après 2 semaines de régimes hamburgers-frites (les USA) et 3 semaines de régime poulet-riz-frites (Pérou et Bolivie), nous rêvons d’un bon steak sauce roquefort et autres salades de chèvre chaud!

Demain, départ pour Potosi et ses mines. Cette ville n’est qu’à 3 heures de route de Sucre, cool!! ;)

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
Sucre - les danseuses Sucre - les danseurs Devant un bon café Sucre - les danseuses Bisou au lama

Lundi 4 septembre 2006

El Camino de la Muerte, la route la plus périlleuse du monde

Classé dans: ~ Tom @ 22:11 ~ édité le mercredi 6 septembre 2006 @ 04:37

— Coroico, alt. 1.750 m, Les Yungas, Bolivie

Nous avons aujourd’hui risqué nos vies sur la route la plus dangeureuse du monde (dixit l’Inter-American Development Bank). En la dévalant en VTT qui plus est ! Ce matin, petit déjeuner dans l’agence organisatrice, qui pour une fois n’a pas fait de vaines promesses : notre groupe comptait trois personnes : nous deux et Giovanni, un prof de l’Université de Genève venus donner quelques cours à La Paz.

[Ce billet a malheureusement été interrompu par un ventre d’humeur chagrine…]

~ quelques photos du jour (parmi les 23) ~
Thomas L'Amazonie n'est plus très loin ! C'est raide ! Carine souffle Carine & Thomas

Dimanche 3 septembre 2006

Apacible domingo en La Paz (Dimanche paisible dans la paix)

Classé dans: ~ Tom @ 22:00 ~ édité le mercredi 6 septembre 2006 @ 03:51

— La Paz, alt. 3.660 m, Bolivie

Le site de La Ciudad de Nuestra Señora de La Paz est assez exceptionnel : la capitale la plus haute du monde est nichée dans un cañon d’un demi-kilomètre de profondeur. Elle s’étire le long d’une rivière qui fut censée charrier des paillettes d’or (cause première de sa fondation en ce lieu par l’Espagnol Mendoza en 1548), et a peu à peu rogné les pentes du ravins jusqu’à atteindre le plateau 400 mètres plus haut. C’est là, dans le froid de l’Altiplano, que s’étend le faubourg misérable d’El Alto, qui se nourrit chaque jour de l’exode des campesinos. Mais en bas, on trouve les gratte-ciels les plus hauts du monde (en altitude, hahaha). Et de nuit, le spectacle est étrange : les parois du cañon se constellent de milliers d’étoiles électriques, faisant pâlir le ciel où seule la lune (gibbeuse maintenant ;-)) ose briller.

Nous nous sommes promenés toute la journée dans la ville, passant des rues encombrées de badauds, d’étals et de voitures (le tout dans le plus complet désordre) aux marchés locaux qui feraient passer une fourmilière pour assoupie. Un marché se distingue des autres : el Mercado de Hechiceria, le Marché de la Sorcellerie qui propose quantité de plantes & de remèdes traditionnels aymará, ainsi que les peu ragoûtants fœtus de lama : en enterrer un dans les fondations de sa maison, en offrande à Pachamama, est censé favoriser la chance. C’est à ce genre de petites coutumes qu’on voit que les missionnaires jésuites n’ont pas tout à fait fini leur boulot…

Le dimanche, les familles et les enfants envahissent les rues qui sont pour un (court) instant interdites à la circulation. Mais curieusement, le jardin botanique est lui aussi fermé, et quant au parc qui offre une belle vue sur la ville, son entrée est payante ! Détail encore plus étrange : la cathédrale reste portes closes, même un dimanche… :-?

Ce soir, nous nous sommes accordés un digne repas dominical : un bon resto libanais, avec couscous et toutes ces succulentes spécialités aux noms imprononçables. Pas à dire, ça change radicalement du petit bouiboui avec son éternel tryptique soupe + poulet au riz + maté, le tout pour 7 bolivianos (0.70 €) pour deux !

~ les photos du jour ~
Les plus hauts gratte-ciels du monde Allégorie gloria alleluia

Vendredi 1er septembre 2006

Méditation

Classé dans: ~ Tom @ 12:37 ~ édité le dimanche 3 septembre 2006 @ 04:21

— Intihuatana, alt. 3.975 m, Copacabana

Nous sommes assis sur un lieu dénommé à tort Horca del Inca, ce qui signifie en espagnol Potence de l’Inca. Mais il s’agit en fait d’un observatoire astronomique pré-inca. Ici point de lunettes et de téléscopes, juste des pierres posées aux bons endroits et des trous judicieusement taillés dans les rochers, laissant passer les rayons d’Inti - le Soleil - aux solstices & aux équinoxes. Selon la position de ce rayon, on pourra alors présager une bonne ou une mauvaise saison agricole. La colline sur laquelle se dressent ces pierres ouvragées fait pendant à la Colline du Calvaire que nous avons gravie hier. C’est un bon résumé du mysticisme bolivien : d’un côté le christianisme, de l’autre les croyances ancestrales quechua et aymará. De plus, nous sommes ici à la conjonction des 4 éléments : Pachamama la Terre-Mère, Intitata le Soleil-Père, le Titicaca & son eau de vie (sans alcool), et le vent qui adoucit l’ardeur d’Inti. Une méditation en ce lieu semble donc de bon augure, surtout qu’il nous faut réfléchir à la manière de gagner La Paz : Copacabana est toujours bloquée par les campesinos en colère…

~ les photos du jour ~
Vive la sieste! Copacabana - la "Horca del Inca" Méditation contemplative Coucher de soleil sur le Titicaca Copacabana

Samedi 2 septembre 2006

Enfin à La Paz!

Classé dans: ~ Carine @ 19:29 ~ édité le dimanche 3 septembre 2006 @ 01:53

— La Paz, Bolivie

Hé oui, nous y sommes enfin arrivés! Non sans mal, il faut l’avouer, et grâce à l’aide inestimable de Fatima, tenancière fort sympathique d’un café à Copacabana, et parlant parfaitement le français! Et dire que l’on est allés dans son restaurant complètement par hasard (enfin, pas vraiment, la pancarte indiquant “Full English Breakfast” n’a pas été étrangère au choix de Thomas pour le petit déjeuner…)!

Enfin bref, c’est Fatima qui nous a proposé de partir avec elle et son mari pour La Paz. Nous avions déjà acheté notre billet de bus, mais les barrages bloquaient les sorties de la ville, autant vers le Pérou que vers la Bolivie. Et comme nous avions déjà passé un jour de plus que prévu à Copacabana, nous avons sauté sur l’occasion de quitter la ville.
Le seul chemin restant était donc de passer par le lac. Ce matin, nous avons donc pris un bateau “affrété” pour l’occasion, avec quelques autres touristes et quelques Boliviens fâchés eux-aussi de ne pas pouvoir sortir de leur ville. Nous sommes retournés à la frontière péruvienne par le lac, avons fait tamponner nos passeports pour la sortie de Bolivie (après 2 jours sur le territoire), nous avons ensuite fait tamponner nos passeports pour l’entrée au Pérou (je ne pensais vraiment pas y retourner si rapidement!), puis avons pris un bus pour rejoindre une autre frontière bolivienne, qui est en fait le deuxième chemin possible pour aller à La Paz.
Et là, re-tamponnages de passeports pour sortir du Pérou et ré-entrer en Bolivie! Bien compliqué comme cheminement…

Mais enfin, on n’avait pas trop le choix car apparemment les blocages de ce style peuvent durer pas mal de temps, et en tout cas, rien ne devrait s’arranger avant lundi ou mardi. Et l’on n’avait pas du tout envie de rester si longtemps encore à Copacabana…

On voudrait encore essayer de se faire rembourser les billets Copacabana-La Paz que nous avions achetés à Puno, et qui donc ne nous ont pas servis. Espérons que ça sera possible car il a fallut aussi payer en plus le voyage bateau-bus d’aujourd’hui.

Arrivés à La Paz, nous avons trouvé une chambre à l’auberge de jeunesse, et commencé la visite de la ville…avant de tomber sur ce café internet pas trop cher, donc on en profite pour donner quelques nouvelles! Suite du programme pour ce soir: trouver un petit resto, puis repos bien mérité: le réveil a eu lieu ce matin à 5h30 (pour finalement ne partir qu’à 9h00, mais c’est ça l’organisation bolivienne…toujours pleine d’imprévus!)

~ quelques photos du jour (parmi les 6) ~
La Plaza Murillo Retour en Bolivie Escape from Copacabana La Paz by night Le "ciel" électrique de La Paz

Escape from Copacabana II

Classé dans: ~ Tom @ 9:01 ~ édité le dimanche 3 septembre 2006 @ 01:42

— Bateau Tiburon, Lac Titicaca

Nous voilà en train de regagner comme des voleurs dans la nuit le Pérou en bateau, pour prendre un bus direction La Paz qui passera par Desaguadero, une route non coupée par les campesinos. C’est une manière pour le moins originale, avec un petit parfum d’aventure, de quitter puis de revenir en Bolivie. Sur le bateau, d’autres transfuges comme nous : des voyageurs pour la plupart, mais aussi des Boliviens, sans compter Roberto & Fatima qui, en ancienne guide expérimentée, a monté cette évasion. Parmi les voyageurs, il y en a un particulièrment haut en couleurs : Michael, un Australien qui partage sa vie entre sa maison à Melbourne, son bateau à Sydney, et ses amis aux 4 coins du globe. ;-) Notre conversation fut particulièrement entertaining, et je me promets de passer voir le Pantomime, son navire dans le port de Sydney : il nous fera la visite de la ville côté Botany Bay !

Le port de Kasani, ville-frontière où nous allons accomplir les fastidieuses formalités, apparaît à la proue. Je crois que nous pourrons quitter le Titicaca l’âme en paix : nous l’avons vraiment sillonné en tout sens !

~ quelques photos du jour (parmi les 6) ~
Escape from Copacabana La Paz by night Le "ciel" électrique de La Paz La Plaza Murillo Retour en Bolivie

Mercredi 30 août 2006

Dernier soir péruvien

Classé dans: ~ Tom @ 22:45 ~ édité le vendredi 1er septembre 2006 @ 03:45

— Puno, Pérou

Je profite une ultime fois de l’ambiance si particulière de notre hostal, le Samana Inn, si loin des canons de nos hôtels européens. Ce soir il y a apparemment un gros chagrin d’amour dans l’air et Cynthia, la petite bonne, passe son temps au téléphone public, sous l’œil navré de Maritza la patronne, et sous l’œil impavide du jeune gars qui s’occupe de la salle internet (régulièrement envahie de pré-ados avides de Counter Strike). Le bon côté, c’est que tout le personnel est là, car contrairement à l’Hotel California des Eagles - qu’on ne peut jamais quitter - celui-là on ne peut jamais y rentrer. Il y a bien une sonnette aux 20 mélodies différentes, mais personne pour ouvrir la grille cadenassée. Il faut alors soit être très patient, soit forcer la fragile serrure de la porte de service ! Mais quelle que soit la difficulté pour entrer, c’est après, au moment de faire sa toilette, que tout se gâte : quand on a la chance d’avoir de l’eau, on constate que la douche électrique l’est vraiment ! On ne peut pas toucher le bouton d’eau sans recevoir un coup de jus ! Idéal pour bien se réveiller le matin… :-o

Deux pensées me viennent en vrac avant de quitter le Pérou. La première, c’est le nombre incalculable d’affiches politiques peintes sur les murs. Il y a eu une élection présidentielle mi-2006, et maisons & gros rochers au bord des routes sont couverts de slogans pour Alan Perú, Ollanta ou Lourdes - c’est Alan (Perú) Garcia qui a gagné, malgré son passé politique qui n’a rien à envier à celui de notre cher Chichi. Le problème, puisqu’il s’agit de peintures, c’est que tout ça reste en place après l’élection, ce qui donne au pays une allure de campagne électorale permanente. Et je n’évoque même pas la pléthore de candidats députés qui se bousculent sur chaque m² de brique en adobe…

L’autre point, c’est à propos des chiens péruviens. Ils sont extrêmement nombreux à se balader partout, libres, dans les villes et les campagnes. On pourrait croire à des chiens errants, mais ils ne le sont probablement pas. Pas plus qu’ils ne sont dangereux : jamais ils ne se montrent menaçants, jamais même ils n’aboient contre un humain (par contre ils font des concerts entre eux chaque soir). C’est bien loin du toutou à sa mémère qui, faute d’une éducation péruvienne “à la dure", agresse chaque passant. Et le détail le plus étonnant, c’est qu’il n’y a pour ainsi dire pas de crottes dans les rues !

Terminons ce dernier billet péruvien sur les Péruviens. J’ai personnellement trouvé que c’était un peuple accueillant et plutôt ouverts aux étrangers. Bien sûr, certains profitent du voyageur pour grapiller une ou deux soles de plus, mais nous avons également rencontré des gens amicaux et parfaitement désintéressés, comme Joseph, ce professeur de Lima qui a usé ses culottes sur les bancs de l’Université Catholique de Lille, ou David, ce restaurateur d’église à Chucuito qui m’a conté avec une infinie patience l’histoire des trois Vierges du Rosaire sud-américaines. Le seul petit défaut des Péruviens finalement, c’est qu’ils ne parlent pas français ! ;-)

~ la photo du jour ~
Petits portes-bonheur...
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