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Mercredi 30 août 2006

Dernier soir péruvien

Classé dans: ~ Tom @ 22:45

— Puno, Pérou

Je profite une ultime fois de l’ambiance si particulière de notre hostal, le Samana Inn, si loin des canons de nos hôtels européens. Ce soir il y a apparemment un gros chagrin d’amour dans l’air et Cynthia, la petite bonne, passe son temps au téléphone public, sous l’œil navré de Maritza la patronne, et sous l’œil impavide du jeune gars qui s’occupe de la salle internet (régulièrement envahie de pré-ados avides de Counter Strike). Le bon côté, c’est que tout le personnel est là, car contrairement à l’Hotel California des Eagles - qu’on ne peut jamais quitter - celui-là on ne peut jamais y rentrer. Il y a bien une sonnette aux 20 mélodies différentes, mais personne pour ouvrir la grille cadenassée. Il faut alors soit être très patient, soit forcer la fragile serrure de la porte de service ! Mais quelle que soit la difficulté pour entrer, c’est après, au moment de faire sa toilette, que tout se gâte : quand on a la chance d’avoir de l’eau, on constate que la douche électrique l’est vraiment ! On ne peut pas toucher le bouton d’eau sans recevoir un coup de jus ! Idéal pour bien se réveiller le matin… :-o

Deux pensées me viennent en vrac avant de quitter le Pérou. La première, c’est le nombre incalculable d’affiches politiques peintes sur les murs. Il y a eu une élection présidentielle mi-2006, et maisons & gros rochers au bord des routes sont couverts de slogans pour Alan Perú, Ollanta ou Lourdes - c’est Alan (Perú) Garcia qui a gagné, malgré son passé politique qui n’a rien à envier à celui de notre cher Chichi. Le problème, puisqu’il s’agit de peintures, c’est que tout ça reste en place après l’élection, ce qui donne au pays une allure de campagne électorale permanente. Et je n’évoque même pas la pléthore de candidats députés qui se bousculent sur chaque m² de brique en adobe…

L’autre point, c’est à propos des chiens péruviens. Ils sont extrêmement nombreux à se balader partout, libres, dans les villes et les campagnes. On pourrait croire à des chiens errants, mais ils ne le sont probablement pas. Pas plus qu’ils ne sont dangereux : jamais ils ne se montrent menaçants, jamais même ils n’aboient contre un humain (par contre ils font des concerts entre eux chaque soir). C’est bien loin du toutou à sa mémère qui, faute d’une éducation péruvienne “à la dure", agresse chaque passant. Et le détail le plus étonnant, c’est qu’il n’y a pour ainsi dire pas de crottes dans les rues !

Terminons ce dernier billet péruvien sur les Péruviens. J’ai personnellement trouvé que c’était un peuple accueillant et plutôt ouverts aux étrangers. Bien sûr, certains profitent du voyageur pour grapiller une ou deux soles de plus, mais nous avons également rencontré des gens amicaux et parfaitement désintéressés, comme Joseph, ce professeur de Lima qui a usé ses culottes sur les bancs de l’Université Catholique de Lille, ou David, ce restaurateur d’église à Chucuito qui m’a conté avec une infinie patience l’histoire des trois Vierges du Rosaire sud-américaines. Le seul petit défaut des Péruviens finalement, c’est qu’ils ne parlent pas français ! ;-)

~ la photo du jour ~
Petits portes-bonheur...

Dernier jour à Puno

Classé dans: ~ Carine @ 19:41

— Puno, Pérou

Et bien voila, en pleine rédaction de ce billet, il y a eu une coupure d’électricité! Et comme bien évidemment, je n’avais rien sauvé, il ne me reste plus qu’à tout recommencer!! Grrrr… On ne m’y reprendra plus!!

Ce fut donc notre dernier jour à Puno, et au Pérou par la même occasion. Sauf suprise de dernière minute, nous devrions partir demain matin pour Copacabana, ville bolivienne sur les rives du lac Titicaca. Nous pensons y rester une nuit, car la ville semble être jolie, puis partir le lendemain direction La Paz et ses rues escarpées (pffff…).

Il a bien fallu nous occuper aujourd’hui, et comme nous sommes à Puno depuis 6 jours dejà, c’était un peu du “remplissage". Ce matin, nous voulions voir le musée naval de la ville, mais il était fermé, pas de bol. Nous nous sommes dirigé vers un point de vue sur Puno et le lac, joli, mais qui ne différait pas vraiment de celui que nous avions déjà vu il y a quelques jours.

En redescendant vers la Plaza de Armas, nous avons croisé une procession de la Sainte Vierge, avec fanfare et défilé de la police locale. Il y avait plein de monde, et comme nous sommes mercredi, on se demande si ce n’est pas en fait un jour férié. On ne le saura probablement jamais… Il faut dire que les horaires péruviens sont très obscurs pour nous: le dimanche, tout reste ouvert, et pendant la semaine, certains restaurants et boutiques ne semblent ouvrir que selon leur humeur…

Après un petit pique-nique, nous avons grimpé les 680 marches d’escaliers qui nous ont amenés à un troisième point de vue (toujours très joli, mais toujours le même aussi). Enfin, grimper 680 marches à 4000 m. d’altitude, ça prend un petit bout de temps! Et pour finir la journée, nous sommes allés prendre café et maté de coca dans un bar.

Ce soir, il ne nous reste plus qu’à faire nos sacs, et nous serons fin-prêts pour le passage de frontière demain.

~ la photo du jour ~
Petits portes-bonheur...

Mardi 29 août 2006

La journée des Phallus

Classé dans: ~ Tom @ 21:38

— Puno, Pérou

Hahaha, j’adore ce titre ! Je vais quand même expliquer un peu pourquoi je m’autorise une telle licence. Ce matin, nous avons pris un combi (qui était, chose rare, quasiment vide !) pour le petit village de Chucuito, au sud de Puno, sur les berges du Titicaca. Là-bas se dresse (ç’est le cas de le dire) l’Inca Uyo, un Temple de la Fertilité pré-colombien : quatre murs joliment maçonnés entourant une petite forêt de phallus en pierre (mais la plupart églantés, si j’ose dire), avec trônant au milieu un grand de plus d’un mètre de haut ! Belle bête, même Rocco doit l’admettre. On ignore tout du déroulement des cérémonies dans ce temple, laissant la place aux suppositions les plus scabreuses… Détail curieux : dans l’enceinte sacrée, je crois bien que j’étais le seul garçon ; Carine et quelques mamas péruviennes vendant des souvenirs étaient les seuls êtres présents. Heureusement que le dieu ne s’est pas manifesté à ce moment précis ! :-D

L’après-midi, nous nous sommes rendus à Sillustani, un village au nord de Puno où se dressent (à nouveau) les Chullpas, des tours funéraires érigées par les Colla, rivaux malheureux des Incas. Les dignitaires mâles y étaient inhumés avec nourriture, animaux, esclaves et concubines, tous sacrifiés dans la joie d’accéder à l’au-delà avec leur maître. Et, symbole de la puissance masculine sur la terre féminine, ces constructions ont une connotation fortement phallique : un cylindre s’évasant vers le haut, puis une corniche très prépucéenne, et enfin une voûte toute glandulaire. Nous aurions contemplé ce fascinant spectacle bien longtemps si un orage de grêle ne nous avait pas chassé rapidement des lieux !

En rentrant à Puno pour y passer notre dernière nuit - du moins c’est ce que nous pensions - nous avons appris que la Bolivie est paralysée par une grève générale aujourd’hui et demain. Allons bon, nous n’y sommes pas encore que les difficultés commencent déjà ! Enfin bref, il a fallu remettre notre voyage à jeudi. Mais que va-t-on faire demain ???

~ quelques photos du jour (parmi les 7) ~
L'orage arrive Inca Uyo, le Temple de la Fertilité Belle bête LA photo souvenir du Lac Titicaca ! Au Bonheur des Dames

Lundi 28 août 2006

Retour sur la terre ferme

Classé dans: ~ Tom @ 22:38

— Puno, Pérou

Celui qui veut découvrir les beautés de l’Altiplano et du Titicaca doit en payer le prix : à cette altitude de 4.000 m, le souffle est vite court, l’appétit détraqué, l’estomac barbouillé… sans parler des nuits à la fraîche ! Bref, c’est à petits pas que nous avons arpenté les rives & les sommets de Taquile, avant de prendre un repas communautaire (mais pas économique !) au restaurant coopératif de l’île. La traversée en bateau occupa tout l’après-midi, dans une cabine bondée de “pirates” - les hommes, avec leur bonnet à ponpon et leur ceinture bariolée - et de “bibendums” - les femmes, avec leurs 36.000 jupons superposés : ils tiennent certainement chaud mais ne mettent vraiment pas leurs formes en valeur !

Maintenant, notre regard se tourne vers le Sud, vers la Bolivie.

~ les photos du jour ~
Assemblée de "pirates" Montons à ponpons

Dimanche 27 août 2006

La Isla Taquile

Classé dans: ~ Tom @ 20:31

— Isla Taquile, Lago Titicaca, alt. 3.974 m

Je viens de partager un repas du cru avec nos hôtes îliens de cette nuit sur Taquile. Soupe de maïs (local, donc), omelette avec riz & frites (ça, ça fait moins typique) et pour finir un maté de coca (à nouveau du local). Les gens d’ici parlent le quechua : je pensais donc ne pas avoir à éprouver mes misérables connaissances en espagnol, mais j’ai quand même pu discuter un peu avec David, frère d’Eliseo, le guide qui nous accompagna pendant la traversée, et fils du capitaine du Kaliman. Cette île est une petite communauté à part (et j’en connais déjà une famille !) : les gens ici se serrent les coudes, tous les revenus du tourisme vont à la communauté et sont équitablement partagés. Voilà pourquoi nous n’avons pas voulu nous adresser à une agence, mais voyager directement avec les Taquileños.

L’hébergement est pour le mois rustique : électricité par panneau solaire, pas d’eau courante (il y a un puits pour toute l’île), mais curieusement il ne fait pas trop froid et les chaudes couvertures en alpaga ne manquent pas. D’ailleurs, ma demoiselle est déjà emmitouflée dessous : l’altitude ne lui réussit guère, et elle était un peu patraque ce soir… À moins que ce soit le totora que nous avons goûté ce matin aux Îles Flottantes : épluché, c’est la “banane du Titicaca"… mais le goût est loin de l’exquise douceur du fruit jaune.

[Ça y est, l’électricité n’est plus, la batterie vient de rendre son dernier soupir. Je continue donc à la frontale. Taquile c’est roots.]

L’île Taquile est un petit morceau de terre hors du temps, perdu au milieu d’un lac perché en haut des montagnes. Peu d’électricité donc, pas de voitures, peut-être un téléphone, et même pas de chiens : que des moutons, qui portent comme leurs maîtres des petits ponpons multicolores ! Résultat : la nuit est d’un calme rare, et les étoiles scintillent par milliers dans un ciel vierge de toute pollution lumineuse - exceptée la lune, dont le croissant dessine une banane (encore ?!?) blanche. Premier ou dernier quartier ? je reste perplexe…

Au crépuscule, je suis allé au sommet de l’île pour admirer le coucher du soleil sur l’Altiplano. Là-haut se dressent les ruines d’un ancien temple inca dédié à la Terre-Mère - Pachamama - évidemment reconverti en chapelle bien chrétienne. La vue était grandiose : le bleu sombre du lac tranchait sur l’azur orangé, et les montagnes se découpaient en noir sur ce tableau, tandis qu’au loin se mettaient à clignoter les lumières de Puno au Pérou et de Copacabana en Bolivie.

Bon, il est encore tôt (21h25) mais je crois qu’il n’y a pas de film à la télé ce soir. ;-) Je vais donc aller tenir chaud à ma petite Suissesse.

~ les photos du jour ~
Isla Taquile Crépuscule sur le Titicaca Le totora, miam ! El Señor Capitan de Taquile Le martin-pêcheur local

La légende de TiTiQaQa

Classé dans: ~ Tom @ 9:59

— bateau Kaliman, Lago TiTiQaQa

“TiTiQaQa n’était pas un lac. C’était sec, c’était une jungle. Au milieu de cette jungle était une grande montagne. Au sommet de cette montagne il était interdit d’aller. Au pied de cette montagne vivait les Runakuna [humains en quechua]. Ils croyaient en leur dieu, ils avaient des pouvoirs surnaturels. Ils pouvaient déplacer ou détruire une colline d’une simple pierre de fronde. Mais un jour apparut l’esprit malin ; il dit : «Montez ! Si vous montez vous aussi deviendrez des dieux.»”
“Et les Runakuna commencèrent à monter, désobéissant au dieu, et le dieu le vit. Il était furieux, et il envoya des titis [pumas en quechua] pour manger les Runakuna désobéissants qui grimpaient la montagne. Mais les Runakuna montaient et montaient encore et le dieu envoya et envoya encore des titis. Alors il y eut une guerre entre les Runakuna et les titis. Quand le dieu vit ça, il fut si triste qu’il commença à pleurer et ses larmes noyèrent la jungle.”
“Ainsi est le commencement du lac. Des Runakuna seul un couple survécut, et ce couple vit des titis flotter sur l’eau, montrant leur fourrure. Elle était qaqa, de couleur grise, alors le couple appela ce lac titiqaqa.”


légende contée par Pedro Marca Mamani,
traduite du quechua en anglais par son petit-fils Eliseo Marca Huatta

~ les photos du jour ~
Le martin-pêcheur local Le totora, miam ! El Señor Capitan de Taquile Crépuscule sur le Titicaca Isla Taquile

¡ À nous l’Isla Taquile !

Classé dans: ~ Tom @ 7:41

— bateau Kaliman, Port de Puno, Lac Titicaca, alt. 3.810 m

Assis sur le pont supérieur du Kaliman, je contemple le lac Titicaca qui étincelle dans le soleil matinal. Après la nuit glaciale, ses chauds rayons sont plus qu’appréciés. Le capitaine du navire - qui est en fait une grosse barque améliorée - est un Îlien : il porte un bonnet coloré rouge et blanc (ce qui indique qu’il est marié, mais les subtilités m’échappent) et une large ceinture bariolée sur chemise blanche, gilet noir & blanc et pantalon noir : on dirait un pirate ! Heureusement, il n’est pas borgne et sourit amicalement.

Le chemin de l’hostal au puerto s’est effectué avec un moyen de transport original : le tricycle-taxi. Ça va aussi vite qu’une voiture (vu que ça se faufile partout) et c’est silencieux, ce qui change radicalement le visage de la ville. À Arequipa, la circulation n’était qu’une mêlée confuse de klaxons, de carosseries et de piétons. Puno à côté est un havre de sérénité : avec des vélos plus nombreux que les voitures, la circulation est plus fluide, la ville plus paisible, les piétons respirent. Bref, tout le monde y gagne. Vive le vélo !

PS. Vous l’avez certainement remarqué, les billets arrivent parfois en ordre dispersé : un billet du jour même apparaît, puis après un ou deux billets de la veille… Ceci s’explique par le fait que quand nous allons dans un cybercafé, Carine écrit le billet du jour pendant que je retape les lignes de ce présent carnet.
[Et hop, retour aux îles flottantes des Uros pour une seconde visite. C’est joli, mais la vie sur ces îles ne semble pas trépidante…]
Donc parfois, il arrive que des billets soient ajoutés mais apparaissent après les tout derniers (ce qui peut être aussi le cas pour les commentaires). Il faut par conséquent soit scruter le site à la loupe à chaque fois, ou recourir aux flux RSS (n’y voyez pas d’hommage au défunt empire soviétique). Les flux RSS - un pour les billets, un pour les commentaires - scrutent le site pour vous et affichent toutes les nouveautés. Pour les utiliser, il suffit de copier les liens présents à droite (dans la rubrique Meta, sur “rss 2.0″ et “rss 2.0 pour les commentaires” : faire un clic droit puis “copier l’adresse du lien” - un simple clic ouvre une page de code parfaitement inutile pour nous pôôôvres humains) et les coller dans la case idoine de votre logiciel de messagerie préféré. Je ne suis pas un spécialiste de cette manip’, mais à mon avis l’aide dudit logiciel expliquera tout comme il faut. Walàwalà ! ;-)

~ les photos du jour ~
Le martin-pêcheur local Crépuscule sur le Titicaca Isla Taquile Le totora, miam ! El Señor Capitan de Taquile

Samedi 26 août 2006

Les Iles Flottantes

Classé dans: ~ Carine @ 19:37

— Puno, Perou

Aujourd’hui, nous avons commence notre journee bien tranquillement: par une bonne grasse matinee! Mais on est reste raisonnable, on etait debouts a 9h00 (avec un coucher a 22h00, ca va, on a recupere du Canon del Colca!).

Apres le petit dej’ a l’hotel, nous avons pris la direction du marche local, ou nous avons pu acheter notre pique-nique du jour (et on n’a meme pas ete victimes de pick-pockets!). Puis nous sommes alles au port pour faire la visite des celebres “Islas Flotantes". Apres un voyage de 30 mn sur le lac Titicaca, avec un bateau au moteur capricieux, nous sommes arrives sur la premiere des iles (nous en avons visite 4 au total).
Les îles sont confectionnees par les Uros, peuple qui vit la-bas, avec des roseaux totora qui poussent dans les eaux peu profondes du lac. Elles se composent de plusieurs couches de totora, que l’0n complete sans cesse depuis le sommet a mesure que les couches inferieures pourrissent. Ainsi le sol demeure toujours souple et elastique. C’est vraiment interessant a voir, et c’est rigolo de marcher sur ce sol de roseaux tout mou!

Le schema de la visite est toujours le meme: nous debarquons sur une sorte de petite place ou nous attendent plusieurs dames peruviennes vendant de l’artisanat local, on se balade sur cette place 15 mn, et on reprend le bateau pour une autre ile et une autre place.
Bref, visiter quatre iles est amplement suffisant!

Demain, depart pour l’île Taquile, qui se trouve plus eloignee sur le lac, et qui necessite 3 a 4 heures de bateau pour l’atteindre. Nous passerons donc la nuit sur place, histoire de pouvoir bien se balader par la-bas.
Et comme il ne sera certainement pas possible de se connecter sur internet, nous redonnerons d’autres nouvelles des notre retour a Puno.

Ps: temperature de notre chambre cette nuit: 10 degres Celsius! Le precedent record de Cusco est battu!

~ quelques photos du jour (parmi les 8) ~
Thomas sur un mirador d'une île flottante Les Islas Flotantes Église des Îles Uros La possibilité d'une île Une embarcation des Îles Uros

Vendredi 25 août 2006

Arrivee au lac Titicaca

Classé dans: ~ Carine @ 19:56

— Puno, Perou

Nous voici arrives a Puno, ville de 100 000 habitants, et situee a l’altitude de 3830 m. Nous avons pris le bus ce matin a Arequipa, pour un voyage qui a dure 6 heures au lieu des 5 annoncees. A cette occasion, nous avons pu elaborer une theorie sur les bus peruviens: ils partent toujours tres ponctuellement (il vaut mieux ne pas arriver 1 mn trop tard), mais ils n’arrivent jamais a l’heure a destination!
Enfin, pour nous, ce n’etait pas si grave, surtout que nous avions deja reserve un hotel via une agence a Arequipa. Et comme promis, la proprietaire nous attendait a la station d’autobus et nous a conduit a son hotel. Et la, bonne surprise, la chambre est nickel, la salle de bain aussi, avec douche chaude et aussi lunette sur les WC (c’est vraiment pas terrible quand il n’y en a pas, surtout pour une fille!), dans une petite cour interieure, donc au calme, et proche du centre. Tout ca pour un prix plus que correct: 30 Soles pour la chambre, ce qui fait environ 10 US $.
Bon, la chambre n’est pas chauffee, on s’y attendait, et il commence a faire froid par ici…je crois que les Damarts vont etre de sortie ce soir…

En ce qui concerne la suite du programme, nous pensons aller visiter les Iles Flottantes demain, et pour la suite, et bien, on verra demain! ;-)

A part ca, on continue de se faire avoir par ici: dernier exemple en date, le cafe internet de l’hotel. On voulait en profiter ce soir, mais tous les ordinateurs etaient pris. Donc, on se met dans la piece d’a cote pour attendre, et quand un ordi se libere, on se leve pour prendre notre tour. Mais entretemps arrive un Peruvien, qui passe allegremment devant nous! Le type responsable du cafe savait tres bien que l’on attendait, mais il a quand meme dit au Peruvien d’y aller…
Bref, mon sentiment general sur le Perou est que les touristes sont la pour payer le plus cher possible, et qu’ils ne sont la que pour ca, pour ce qui est de les respecter, on peut toujours courir…On n’a vraiment l’impression de n’etre que des Grands Dollars Ambulants.
Tout ca fait plus que m’enerver, et gache meme mon voyage dans ce pays. Je ne pense pas que le Perou fera partie des pays que j’aurai le plus apprecie…

~ la photo du jour ~
L'Altiplano

L’Altiplano & autres pensées élevées

Classé dans: ~ Tom @ 9:58

— sur la route Arequipa-­­­­­­Puno, alt. 3.954 m

À propos des prix au Pérou. Ce matin, nous arrivons au terminal terrestre (la gare routière), nous présentons nos billets achetés trois jours auparavant, et ô surprise, on nous annonce que pour je ne sais quel raison bidon, le prix a augmenté de 50% ! Devant notre refus, la caissière a rabaissé ses prétentions de 7 à 2 soles, ce qui rendait l’affaire encore plus louche : soit le prix ne bouge pas, soit il augmente de la même manière pour tout le monde. Bref, nous avons bêtement fini par payer, n’ayant pas les moyens linguistiques de faire un scandale dans le hall. Et il y a fort à parier que ces 2 soles, la fille les a mis dans la poche. Ce n’est pas pour le montant bien sûr (0,50 €), c’est pour le principe : être voyageur au Pérou, c’est être le dindon de la farce.
En fait, il n’est vraiment pas facile de se faire une idée correcte des prix ici : une simple bière peut coûter 4 soles, soit le double d’un repas complet dans un resto local ! De superbes tissages en alpaga sont proposés à 10 soles par les ambulantes dans la rue, prix qui va quintupler dans les très chic boutiques pour touristes. L’échelle des valeurs (du moins notre échelle) s’en trouve quelque peu bouleversée.

Nous traversons en ce moment l’altiplano péruvien, un immense plateau cerné de basses collines, à 4.000 m d’altitude. Quelques troupeaux de lamas broutent la maigre herbe jaune qui réussit à pousser à cette hauteur. Nous pouvions distinguer tout à l’heure un panache de fumée à l’horizon, témoin de l’éruption très récente du volcan Ubinas. Et la télé du bus diffuse Superman Returns, visiblement une copie pirate à l’image floue et au son décalé. Et bien entendu, Superman s’y exprime dans la langue de Cervantès !

~ la photo du jour ~
L'Altiplano
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