¡ Hasta luego Buenos Aires !
— sur l’autopista des Andes, au bord du Rio de la Plata
C’est avec un petit pincement au cœur que nous quittons la Capitale Fédérale, d’abord parce que nous y laissons des amis (j’espère bien qu’après Ushuaïa, ils iront vers une destination encore plus exotique : Delémont, Jura, Suisse !), ensuite parce qu’on y serait bien resté une semaine de plus : comme pour Paris par exemple, il est inconcevable de vouloir tout découvrir de BsAs en trois jours. Et la ville ne manque pas de musées à voir ou de bâtiments à visiter, dont le célèbre Teatro Colón, celui qui fut le plus grand opéra de l’Hémisphère Sud de 1908 à 1973, date de la construction de celui de Sydney. Nous avons réussi à nous faufiler dans l’ultime visite guidée de la semaine et ainsi pu arpenter l’imposant édifice de fond en comble. Pas de chance, la guide parlait espagnol, et tout ce que j’ai compris est que les architectes français ont bâti selon les canons de Paris, et les architectes italiens selon les canons de Rivoli - ou d’ailleurs, je sais plus… Il n’en reste pas moins que la visite était très intéressante, passant des halls tout en marbre blanc & velours grenat aux sous-sols grouillant d’activités : répétition de chanteurs, de danseuses, de musiciens, confection de costumes, chaussures, perruques, bijoux, décors… Un opéra est très semblable à un iceberg : la partie visible est bien petite comparée à la face cachée.
Le cimetière de Recoleta est lui aussi un lieu qui mérite une visite : les caveaux & leurs sculptures sont impressionnants, et les défunts souvent illustres. Parmi eux, Eva Perón, la célèbre Evita, repose avec son dictateur de mari dans une crypte toute simple dans une petite allée où les groupes se succèdent sans interruption - mais pas moyen de déposer des fleurs… D’ailleurs c’est le petit reproche que je pourrais faire à ce cimetière : tout y est minéral, il y a très peu d’arbres et les forêts n’y sont que de statues.
Il reste tellement de quartiers où se promener : La Boca, San Telmo, Puerto Madero, Congreso, Belgrano… sans parler de la myriade de musées à visiter : c’était d’ailleurs hier soir la Noche de los Museos, la nuit des musées, mais avouons qu’après avoir déambulé toute la journée, nous n’avions plus le courage d’enchaîner des expos jusqu’à 2h du mat’ !
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