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La "rafraîchissante" Murchison River
L'eau est à 30°C, mais ça rafraîchit quand même !
- Kalbarri National Park, Western Australia
Australie ~ jeudi 21 décembre 2006
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Mardi 12 janvier 2010

Où l’on reparle des minarets suisses

Classé dans: ~ Tom @ 2:05

Je vous livre ici l’éditorial de la revue suisse des ingénieurs & architectes, Tracés, donc éminaret, pardon, éminemment bien placée pour parler de cet élément architectural hautement polémique en Suisse.

Minarets et matamores
Francesco Della Casa
Minarets et matamores     A question stupide, réponse navrante. Dans une époque favorisant la confusion et les amalgames, il était en effet illusoire d’espérer que le peuple souverain soit plus sage et mesuré que ceux qui ont imaginé cette initiative inutile, inefficace et irresponsable¹. Inutile, car dans les faits, elle n’agit que sur un seul projet déposé à ce jour, dont l’éventuelle autorisation de construire dépendait auparavant de la compétence communale. Inefficace, car l’interdiction d’édifier un minaret, loin d’entraver la logistique criminelle de fanatiques qui prennent une religion en otage, additionne un motif à leur instrumentalisation mortifère. Irresponsable, car en blessant sans discernement les sentiments profonds d’une communauté de croyants, elle va durablement flétrir ce pays d’une réputation d’intolérance. D’ores et déjà, les dommages apparaissent d’une ampleur si grande que l’effroi semble saisir ceux-là même qui ont amorcé la réaction en chaîne.
     La Suisse moderne, celle des Dufour et des Dunant, était une construction subtile qui visait notamment à éviter que ne se répète la guerre civile du Sonderbund – un conflit qui, déjà, avait été de nature confessionnelle. Cette Suisse-là fut celle de visionnaires, ingénieurs, diplomates et humanistes, qui lui ont permis de souder son unité en perçant des tunnels et en jetant des ponts, de jouer les bons offices lors de conflits internationaux et d’apparaître exemplaire aux yeux du monde par la modération de ses débats politiques. Faute de visionnaires d’une même trempe, la Suisse moderne menace aujourd’hui de disparaître pour laisser place à une coalition de matamores, dont l’unique motivation est de plastronner dans les feuilles de boulevard.
     Un matamore – littéralement « matamoros, tueur de maures » – est un personnage de la comédie espagnole se vantant d’exploits guerriers imaginaires. Un faux brave, qui n’est courageux qu’en paroles². Même si ce vote n’a plus rien d’une comédie et semble plutôt annonciateur de drames, l’un des acteurs a confirmé qu’il endossait parfaitement le rôle : dès la proclamation des résultats du vote, ce fier-à-bras a jugé bon de quérir publiquement une protection policière pour sa précieuse personne. Ses craintes devraient pourtant être infondées : chez nous, il n’y a guère qu’un ours en cage pour s’en prendre aux esprits simples³.

Francesco Della Casa

¹ Sans même parler de religion ou d’architecture, victimes en première ligne de ce débat perverti. A propos des influences culturelles réciproques entre Orient et Occident, on pourra lire Titus Burckhardt, « Die maurische Kultur in Spanien », Bâle, 1980, ou « Chartres ou la naissance de la cathédrale », Paris, 1995. L’auteur y montre notamment que la voûte en ogive, structure essentielle de l’architecture gothique – elle-même étendard culturel fréquent du crétinisme identitaire –, est une solution empruntée à l’architecture islamique. Sous l’angle philosophique, voir l’ensemble de l’œuvre d’Abdelwahab Meddeb.
² Grand Robert de la langue française
³ Il est bon de préciser aux béotiens ignorant tout de la brûlante actualité helvète qu’un jeune homme, apparemment dépossédé d’une bonne partie de ses facultés mentales, a cru bon se glisser dans la fosse aux ours de Berne. Après un gros câlin avec le nounours, il a pu être récupéré in extremis. (précision de Thomas)

TRACÉS n°23/24 16 décembre 2009

Je remercie chaleureusement les auteurs pour m’avoir accordé l’autorisation de publier ces lignes.

Vendredi 1er janvier 2010

Message de circonstance

Classé dans: ~ Tom @ 23:01

Bonne année 2010 !

Voilà, c’est dit. :-P

(Et surtout la santé !)

Samedi 12 décembre 2009

Rudiments de psychologie bébé

Classé dans: ~ Tom @ 2:25

pleure ne pleure pas
faim pas faim
mouillé sec
froid chaud
clair obscur
silencieux bruyant
Papa Maman

Finalement, ce n’est pas si compliqué que ça de comprendre ce petit être étrange dont l’activité se répartit équitablement entre dénouer le fil de ses songes, sourire aux anges et remplir les couches.

~ les photos du jour ~
Ne trouvez-vous pas ?... Mise à l'index Punk's not dead

Vendredi 13 novembre 2009

Un pas de plus vers la croix

Classé dans: ~ Tom @ 22:39

Pour la petite anecdote : rentrant un jour d’un rendez-vous professionnel, j’eus la distraction de dépasser de 15 km/h la vitesse autorisée, ceci bien évidemment sous l’impavide œil électronique d’un radar de la maréchaussée helvète. Non seulement je dus, pour ce moment d’égarement, délester ma bourse d’une coquette somme, mais de surcroît j’appris que mon permis français était arrivé à échéance depuis 4 ans — sachez qu’en Suisse, après un an de résidence il faut helvétiser son permis. D’où le don gracieux d’une seconde coquette somme à la sympathique administration locale.

Mais je vois dans cette aventure au moins un point positif : n’apparaît plus sur mon permis ma tête chevelue de grand dadais de 18 ans !

Lundi 9 novembre 2009

Naissance d’un roi

Classé dans: ~ Tom @ 5:18

— Delémont, Jura

ARTHUR
est né le 9 novembre à 5h15 du matin.

Tel Excalibur jaillissant de son rocher, Arthur nous a rejoint avec 11 jours d’avance pour faire un beau cadeau d’anniversaire à sa maman, un cadeau qui pèse 3,060 kg et mesure 49 cm.

L’arrivée de ce petit garçon a enchanté sa maman (sans nul doute, les murmures de Berlin, pardon, de Merlin y sont pour quelque chose) : les deux se portent comme un charme. Et cet héritier prouve définitivement que la mâle-édiction Le Meur se poursuit par-delà les frontières. ;-)

~ la photo du jour ~
Tout habillé pour l'hiver

Dimanche 8 novembre 2009

Derniers clichés de notre petit voyageur

Classé dans: ~ Carine & Tom @ 0:12

— Delémont, Jura

Voici les dernières photos envoyés par notre petit voyageur, plongé en immersion totale depuis 9 mois dans un monde étrange où la lumière est douce et les voix estompées. Morpheus aurait pu lui dire “You’re in the Matrix”, mais Carine & moi, nous l’accueillerons très bientôt avec un “Welcome in the real world”.

Échographie du 25 septembre 2009

Échographie du 10 octobre 2009

Mercredi 19 août 2009

Querelles sur la vraie source de la Loire

Classé dans: ~ Tom @ 12:29

— Le Sagnas, mont Gerbier de Jonc, Ardèche

Plongeons cinquante ans en arrière…

Querelles sur la vraie source de la Loire
Enquête de Eugène ROUVIÈRE
Photos de Pierre DOMENECH
Le Méridional, dimanche 31 juillet 1960
      Une proche décision officielle va fixer à la Loire son berceau. Peut-être (et la chose serait certaine s’il ne fallait pas obéir à certains impératifs et penser à mille contingences) que le plus long fleuve de France serait débaptisé. C’est vrai en effet que le cours d’eau qui se jette à Saint-Nazaire c’est l’Aigue, noire et non la Loire. Quelle histoire !
      Allons au Gerbier-de-Joncs. Mon vieil instituteur, homme charmant, m’a toujours dit la même chose. C’est là que se trouve le « berceau » du fleuve au bassin de 1.165 kilomètres.
      Tant pis si les mânes de mon vieux maître en tremblent, tant pis pour nos meilleurs géographes mais aujourd’hui je dis, j’affirme que le plus long fleuve de France et le plus beau aussi n’est qu’un ruisselet d’une centaine de mètres, la Loire, mais oui, ce n’est qu’une résurgence. Les géologues demeurent divisés sur ce point et pourtant la preuve est faite (et dans un bref délai la plus haute juridiction le dira) il n’y a qu’une vraie source de la Loire. Elle dira aussi – si elle ose – que c’est l’Aigue Noire (et non la Loire) qui arrose dix départements de France et reçoit les apports de 54 affluents.
      Mais retournons aux sources (de la Loire).
      Dans les Boutières et partout ailleurs, de Sainte-Eulalie aux Sagnas ; de Borée à Lanarce, dix fois, vingt fois avec mon camarade Pierre Domenech nous avons posé la même question :
      — Où donc la Loire prend-elle sa source ?
      Nous avons vu tous ceux qui ont quelque chose à dire et un rôle à jouer. Autant de sonnailles, autant de ding et dong différents.

**
*

      Première rencontre dans la « burle » froide et premier interlocuteur (valable), M. Baptiste Bouchet, 85 ans. Bon pied, je le jure. Les foins sont coupés ; il use du rateau du crépuscule à l’aube pour faire la meule. Bon pied évidemment et bon œil si l’on sait que bon an, mal an, ce sont 20 ou 30 lièvres et une centaine de « cha-cha » (grives) qui font les frais d’une visée sûre et d’un épaulé inimitable.
      — Et alors, grand-père, où donc la Loire prend sa source ?
      Pas d’hésitation. La réponse est nette, sans appel.
      « La Loire a ici source ; la voilà. Voici 80 ans, M. le curé, un savant était venu ici et le brave homme avait tôt fait de se prononcer.
      « Et puis enfin, il y a la carte d’état-major, le plan cadastral qui situent chez moi, dans ma propriété, la seule source de la Loire. »
      S’il fallait en faire le serment le solide vieillard n’hésiterait pas une seconde.
      Déjà, au temps d’Olivier de Serres – un « grand » de l’Ardèche – chacun savait que c’était aux Sagnas, à quelques centaines de mètres du Gerbier-de-Jonc que naissait la Loire.
      Et les fils Bouchet enchaînent : « Ici c’est la source, elle est dans nos prés ; venez la voir. »
      J’ai vu, bien sûr, sans pour autant pouvoir me prononcer.
      J’attends et peut-être emboîterais-je le pas au Conseil d’Etat qui dira dans un proche avenir où la Loire prend sa source, si du moins l’on consent à reconnaître comme un fleuve naissant ce filet d’eau qui, à 100 mètres de sa source a refait une profonde plongée pour disparaître dans la glaise des hauts plateaux cévenols.
      Après la « vraie » je suis allé voir « l’authentique » source de la Loire ; celle-là étant la propriété des Moulin, jusqu’au pied du Gerbier-de-Jonc.

      « C’est ici l’origine du fleuve, m’a dit Maurice Moulin, en plongeant ses mains dans l’eau (glacée) de la Loire (la sienne). Pourquoi chercher des histoires ? » a ajouté le sympathique paysan.

**
*

      Bien sympathique le maire de Sainte-Eulalie, qui règne sur « toutes » les sources de la Loire.
      Brutalement, je lui pose la question :
      — Voulez-vous me dire où la Loire prend sa source ?
      « Vous tombez bien. C’est justement la question orale qui m’a été posée, voici plusieurs décades, par les examinateurs du certificat d’études primaires.
      « Pas de discussion possible. La fleuve prend sa source au Gerbier-de-Jonc. »
      Je me risque à contredire : « Vous vous trompez, Monsieur Courtial, la Loire prend ailleurs sa naissance et bientôt la question va être tranchée et seuls les Bouchet, aux Sagnas, pourront dire que la source est à eux. »
      La réponse tombe, brutale :
      « Pourquoi vient-on nous embêter avec de telles questions, soulever ce lièvre ? Je comprends que, si la Loire roulait du vin ce soit prétexte à bagarres, mais ce n’est pas le cas. »
      Et qu’en pense l’excellent Peyronnet, notre si dévoué correspondant pour le Haut-Vivarais ?
      « Quelle importance ? Ici l’eau coule partout ; reste à savoir où est la Loire. Pas de quoi fouetter un chat…
      Pour M. Martin, inspecteur des Eaux et Forêts (rencontré au hasard), s’il y a un fleuve qui prend sa source en Ardèche il ne peut que s’appeler L’Aigue Noire. La Loire n’est qu’un affluent.
      Et des Pradoux à la Clairière des Moines, de la Maison des Princes aux hameaux de toutes les Boutières, à la question posée vient la même réponse :
      « Que la Loire prenne sa source chez les Bouchet ou chez les Moulin, quelle importance ? »
      Et personne ne voit d’intérêt à ce que la justice – à l’échelon le plus élevé – à savoir le Conseil d’Etat, se prononce. « D’abord, m’a dit une vieille dame, ce Conseil d’Etat, que vous dites, il n’est pas le Bon Dieu. »
      Vingt géologues ont « vu » le problème : jamais ils n’ont été d’accord. Sur quelles bases alors reposera la décision à venir du Conseil d’Etat ?

**
*

      Qui ne connaît en Ardèche le sympathique Victor Plantevin, ancien député, maire de Burzet et conseiller général du canton depuis 31 ans ?
      Voici une dizaine d’années que je n’avais eu le plaisir de choquer le verre avec celui dont j’avais écrit qu’il était le plus bouillonnant élu et l’enfant terrible du Conseil général de l’Ardèche.
      Depuis 1945 bien du sel a tombé sur ses cheveux ; durant douze années Plantevin a été député de l’Ardèche. Il est resté « bouillonnant » et « enfant terrible ».
      « Il y a la tradition, on ne va pas mettre au pilon Atlas et géographies, il y a la pratique. Pourquoi en changer ? »
      La source de la Loire c’est au Gerbier-de-Jonc ; il sera difficile, sinon impossible de dire autre chose. Et puis, encore plus « bouillonnant » et prompt à tous les… épanchements, très soupe au lait, notre aimable interlocuteur coupe net :
      « Ils n’ont pas autre chose à faire en « haut-lieu » qu’à s’occuper de telles vétilles. »

Certes, le ton est parfois un peu vieillot, mais on peut se rendre compte qu’en l’espace de 50 ans les choses n’ont guère changé : il n’y a toujours pas de source officielle de la Loire. (Et la Wikipédia explique ça très bien.)

~ les photos du jour ~
Querelles sur la vraie source de la Loire La marcheuse du Gerbier de Jonc Retour aux sources “Ici commence ma course vers l'Océan” “Visitez la véritable source de la Loire”

Dimanche 10 mai 2009

Des lapins, des lignes & des Nazca

Classé dans: ~ Aux 4 Coins du Globe @ 1:29

Ça faisait deux ans que me trottait dans la tête une petite pensée récurrente :

    « Mes photos des lignes de Nazca ne sont vraiment pas terribles — il faut que je fasse quelque chose. »

En effet, ces clichés souffrent d’un grand défaut : elles présentent toutes un superbe camaïeu de gris, certes grandiose, mais illisible. Il faut s’écarquiller les globes aux 4 coins oculaires pour apercevoir le début du commencement de l’ombre d’un de ces fameux géoglyphes. Pour ma défense, je précise que ces photos ont été prises depuis un petit coucou brinquebalé dans les thermiques du désert de Nazca, aux mains d’un jeune – mais fringant – pilote avide de sensations, puis mises en ligne depuis un cybercafé péruvien évidemment pas équipé d’un logiciel de retouche graphique. J’ai donc des circonstances atténuantes. Néanmoins, toujours soucieux du bien-être intellectuel et du confort visuel de nos lecteurs ;-) j’ai fini par me résigner à photoshoper ces images afin d’en faire ressortir les traits les plus intéressants ; de nouvelles figures sont également venues se rajouter à la galerie. Je vous laisse les découvrir ici.

Et comme un bonheur ne vient jamais seul, d’autres nouveautés se sont glissées dans le sillage des lignes de Nazca : une vidéo montrant Carine triomphant de la gravité, un film d’animation sur un lapin facétieux aux prises avec son magicien, d’autres lapins qui se bagarrent (navré Scallione, pas de vidéo à mettre sur youtube), quelques instantanés de notre thēre ånd båck ågåin, et tout plein de nouvelles photos du Pérou et de Bolivie exhumées de nos archives. Enjoy !

Mardi 20 janvier 2009

Good appetite Mister President !

Classé dans: ~ Tom @ 20:16
Hamburgers Yes We Can

Une fois n’est pas coutume, en ce soir d’investiture nous délaissons la raffinée cuisine helvétique (en gros, des soupes dans toutes leurs infinies variations) pour la gastronomie d’outre-Atlantique. Les Ch’tis seront naturellement allés dans une Barack à frites, mais ici, étions-nous capables de préparer de savoureux hamburgers swiss made, avec leurs petits drapeaux hand made, of course ? La réponse, après Obama, pardon, au bas mot 30 minutes de pugilat culinaire :

YES WE CAN !

Jeudi 1er janvier 2009

Bienvenue en l’An Neuf

Classé dans: ~ Carine & Tom @ 23:52
Petit Pinpin Noël
Carine, votre serviteur et Petit Pinpin Noël, nous vous souhaitons une
excellente année 2009 !!!
Que les vœux de bonheur et de santé soient entendus & exaucés !
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