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Mardi 17 octobre 2006

Chili con car (le Chili avec un car)

Classé dans: ~ Tom @ 10:35

— au milieu de nulle part entre El Calafate, Argentine, et Puerto Natales, Chili

Nous traversons la steppe sans fin de Patagonie sous un ciel d’où le vent a chassé tous les nuages. Des troupeaux de moutons sont disséminés ça et là, côtoyés par des nandus, des sortes d’autruches locales qui évoquent les danseuses du Moulin Rouge lorsqu’à notre approche elles courrent pour s’éloigner de la piste : une débauche de plumes ondoyantes sur deux jambes maigrelettes. Et quand on croise un point d’eau, il n’est pas rare qu’il soit occupé par des flamants roses, surprenantes taches de couleur sur fond jaune passé. En arrière-plan à l’Ouest se dresse un rempart de montagnes balnchies de neige. Derrière : le Chili, le Parc Torres del Paine et Puerto Natales, notre destination.

Nous ne serons pas restés très longtemps au Parque Nacional Los Glaciares, juste le temps de rester bouche bée devant la fabuleuse puissance du glacier Perito Moreno : 5 km de large, 50 m de haut, cette colossale masse de neige compactée avance de 1,5 m par jour dans un lac, et parfois parvient même à le couper en deux, devenant ainsi barrage naturel. L’eau s’accumule en amont, s’infiltre dans les interstices, met la glace sous pression et finit par faire exploser l’obstacle dans unce cataclysmique ruptura. Ce phénomène reste assez rare ; quand il se produit, on en parle jusqu’en Europe, et certainement plus loin encore. Par contre tous les jours le glacier se désagrège lentement dans le lac : des blocs se détachent et tombent de la falaise dans un bruit à vous figer le sang dans les veines, sang déjà bien cristallisé par le vent polaire que le glacier semble exhaler. Ce “tonnerre", selon le fort juste mot de Carine, arrive avec un peu de retard sur l’image, mais est bien plus impressionnant : un grondement sourd fait trembler l’air alors qu’on ne voit qu’un “petit” glaçon tomber dans le lac et rejoindre les autres icebergs.

[À ce moment-là de la narration nous franchissons la frontière Argentine-Chili : que de temps perdu en paperasseries douanières…]

Pour tenter de sentir au plus près la puissance de la rivière de glace, nous nous sommes embarqués sur un navire qui longe le flanc nord du Perito Moreno. Il le longe, certes, mais de très loin, à une distance plus que raisonnable - aucun risque de se prendre un pan sur la tête - et la promenade sur le lac est plutôt décevante (et bien sûr, comme tout attrape-touriste, excessivement chère). Le panorama depuis les balcons est tout autant satisfaisant : le glacier apparaît sur deux de ses trois côtés, et nous avons pu assister à quelques chutes spectaculaires. Ma compagne, grande amatrice de glaces et de fondues - et donc de glace fondue - a dû beaucoup apprécier !

Lundi 16 octobre 2006

Le glacier Perito Moreno

Classé dans: ~ Carine @ 21:06

— El Calafate

Nous voici arrives a El Calafate, du cote des parcs nationaux Los Glaciares et Torres del Paine, ce dernier se trouvant de l’autre cote de la frontiere, au Chili.

Nous avons fait un bon voyage pour arriver ici, meme si c’est toujours bien long et peu confortable. En plus, comme nous n’avons plus tant de temps avant le depart de notre avion, on se depeche un peu et donc on voyage beaucoup.

Aujourd’hui, nous avons donc repris un bus pour 1h30, afin d’aller voir le glacier Perito Moreno, qui arrive dans un lac glaciaire et qui se casse par moment dans le lac, avec des bruits genre “tonnerre” très impressionnants. Il fait beau, le vent souffle fort et est froid, mais ce n’est pas grave, pourvu qu’il ne pleuve pas!!

Cette nuit, nous la passons encore a El Calafate, et demain, nous reprennons le bus pour 5h de route, direction Puerto Natales, au Chili, pour aller visiter mercredi le parc Torres del Paine. Voila pour le programme de ces prochains jours. Nous aimerions bien prendre ensuite un bateau pour naviguer sur les fjords et aller vers Ushuaia, en Terre de Feu argentine, mais il n’est pas sur qu’il y ait une liaison et donc, si ce n’est pas le cas, on reprendra le bus !!

~ les photos du jour ~
Une beauté glaciale L'impressionnante masse du glacier Perito Moreno

Dimanche 15 octobre 2006

La fin du monde est proche

Classé dans: ~ Tom @ 23:59

— El Calafate, Province de Santa Cruz

Longue journée de bus : partis hier de Puerto Madryn avec 2h½ de retard, nous sommes arrivés à 10h ce matin à Rio Gallegos, trop tard pour attraper le premier bus pour El Calafate. Il a donc fallu patienter à Rio Gallegos jusqu’à 13h30 : la ville n’offre guère de charmes, et elle est battue par le vent patagon, de bonnes vieilles bourrasques venues du Pacifique, propres à décorner les bœufs argentins. D’ailleurs il n’y a pas de bœufs ici, juste des moutons sachant se contenter de l’âpre végétation de la steppe patagonne. Et ce soir à El Calafate, sympathique petite ville de fin du monde, nous échafaudons nos plans pour nos derniers jours argentins à venir : voiture ou bus ? parc Los Glaciares ? parc Torres del Paine ? Puerto Natales ? Ushuaia ? bateau pour nous emmener de l’un à l’autre ? que de questions à résoudre… pas toujours simple de voyager !

Samedi 14 octobre 2006

En route vers le bout du monde

Classé dans: ~ Tom @ 23:15

— sur la RN3, la route atlantique de la Patagonie

Nous effectuons cette nuit ce qui devrait être notre dernier très long trajet en bus, de Puerto Madryn à El Calafate via Rio Gallegos. Le bus n’est pas des plus confortables, il n’est pas des plus chauffés non plus, et en plus il avait 2 h de retard, mais en descendant dans la cabine du chauffeur pour y fumer une cigarette, j’entends sa radio diffuser entre les chansons latinos du moment le tube des années 80 “Voyage Voyage"… un clin d’œil du destin ?

Nous arrivons à Comodoro Rivadavia (qu’Anna & Jaume connaissent bien aussi ;-) ). La route est encore longue.

~ les photos du jour ~
Hérésies !!! Étrange voyageur au terminal des bus Satané vent patagon !

Des baleines comme s’il en pleuvait !

Classé dans: ~ Tom @ 17:15

— Puerto Madryn, Patagonie côtière

(Ceci dit, entre nous, heureusement pour nos têtes qu’il n’en pleut pas souvent !)

Le mauvais sort est conjuré : après sa décevante expérience en Islande, Carine a enfin vu des baleines. Et effectivement, la Península Valdés n’en manque pas : partout dans le golfe de Puerto Pirámides on peut voir ces paisibles cétacés - des baleines franches australes Eubalenea australis de 50 tonnes, pour être précis - souffler gentiment leur écume, montrer leur dos ou dévoiler une nageoire. Les plus joueuses frappent l’eau de leur queue, passent sous le bateau ou sortent leur tête couverte de callosités pour regarder avec curiosité ces étranges créatures à la peau orange fluo qui les observent dans un crépitement d’obturateurs. Mais quelles que soient leurs pensées, le spectacle qu’elles offrent, évoluant seules ou en groupes dans les eaux calmes du golfe ou celles, immenses, de l’Atlantique, ce spectacle est tout simplement magique. À chaque mouvement du mastodonte s’élevait du bateau une clameur de ravissement, car en cet instant nous étions tous des enfants contemplants le merveilleux. Pour ma part, devant leurs lentes évolutions, me revenait en mémoire cet haïku maternel :

    C’est à Sées
    Que les cétacés
    Dirent : “On en a assez
    De se tasser
    Dans des tasses à thé !”

(ou plutôt à maté pour la circonstance)

Outre les baleines, la Reserva Faunística Península Valdés compte de nombreux autres habitants permanents ou saisonniers : lions de mer, éléphants de mer, orques, pingouins, pleins d’oiseaux et même des dauphins. En décembre, quand tout ce petit monde est là, la plage doit ressembler à la Côte d’Azur en juillet !

~ les photos du jour ~
Étrange voyageur au terminal des bus Satané vent patagon ! Hérésies !!!

Vendredi 13 octobre 2006

En attendant les baleines

Classé dans: ~ Tom @ 11:31

— Puerto Pirámides, Península Valdés, côte atlantique

À mesure que le bout du monde américain se rapproche, notre avion aussi, et le temps nous semble maintenant compté. C’est pour cette raison que nous allons directement à l’essentiel : sitôt arrivés ce matin à Puerto Madryn, nous sommes remontés dans un bus (pour un court voyage d’une heure et demie seulement) vers Puerto Pirámides, petit village perdu dans la Reserva Faunística Península Valdés. Il ne faut pas vraiment s’attendre au petit port tranquille avec des marins burinés fumant la pipe en regardant la mer : ici c’est par cars entiers que les groupes débarquent, et les restaurants se remplissent et se vident au gré des marées touristiques. Mais pour notre part, nous avons trouvé un petit coin de plage idéale où seule la mer fait entendre ses va-et-vients, pour un petit pique-nique (et une petite sieste pour ma compagne) en attendant les baleines.

~ quelques photos du jour (parmi les 6) ~
Voilà la tête de la bête Curiosité réciproque La chasseuse de baleines Les lions de mer L'indice qu'il y a une baleine dans le coin

Jeudi 12 octobre 2006

Déversement de fiel sur les transports urbains

Classé dans: ~ Tom @ 20:30

— Neuquén, sur le départ pour Puerto Madryn

J’évoquais hier les acrobaties qu’il fallait accomplir pour trouver son bus longue distance. Mais ces acrobaties ne sont rien en comparaison du labyrinthe des bus locaux. Tout d’abord, il faut savoir où les prendre, ce qui est parfois loin d’être évident même dans un lieu névralgique comme une gare routière. (À cet égard, celle de Buenos Aires mérite la palme d’or : le métro n’y arrive pas, il s’arrête 500 m avant, 500 très long mètres avec des gros sacs sur les épaules. Quant aux bus, leur nombre est tellement pléthorique et les informations si anémique qu’on préfère ne pas s’embarquer pour un voyage vers l’inconnu.) Ensuite, il faut savoir comment payer son trajet, car parfois la monnaie est bannie : où donc alors acheter l’indispensable carte magnétique ? Réponse : au petit kiosque caché là-bas, où il y a une queue de 10 m de gens achetant bonbons et sodas. Et c’est forcément pendant ce temps de piétinement agacé que le bus tant attendu fait son passage horaire. Enfin - le dernier point n’est pas le moindre - c’est de savoir quel bus prendre. Là, le problème est insoluble sans l’aide d’un indigène : il ne faut pas rêver à des noms d’arrêts, des destinations clairement indiquées ou (encore plus fou) un plan du réseau. Seuls les locaux peuvent savoir que le 11 va par là-bas, s’arrête ici, continue par là, et il faut entièrement s’en remettre à leur gentillesse pour savoir où descendre. Heureusement, les Argentins sont très gentils et offrent spontanément leur aide en apercevant deux voyageurs égarés aux prises avec les énigmatiques numéros de lignes.

C’est donc à ce cocktail de casse-têtes que nous avons été confrontés pour, de la gare routière de Neuquén, nous rendre dans le centre et retour. La gare est flambant neuve, et donc forcément à l’écart de la ville, inaccessible ou inexpugnable - selon que l’on veuille la rejoindre ou la quitter - pour l’humble piéton. Mais nous avons néanmoins réussi à nous promener dans les larges rues de la plus grande ville de Patagonie, capitale de province fraîchement devenue importante grâce à ses ressources en pétrole (et qu’Anna et Jaume connaissent bien). De bâtiments historiques, point : la ville n’a été fondée qu’au début du XXème siècle, comme d’ailleurs la plupart des villes de Patagonie. Petit intermède historique : il faut préciser que l’armée argentine a lancé en 1879 l’opération baptisée “Conquista del Desierto” pour ouvrir les terres du Sud à la colonisation, territoires millénaires des peuples autochtones mapuche et tehuelche. Ce “désert” n’en était donc pas un, et la “conquête” est un doux euphémisme pour “extermination des Indiens". Le plus étonnant est que le responsable de ce quasi-génocide, le général Julio Argentino Roca, a sa statue sur bon nombre de places - à Bariloche par exemple. L’Histoire est écrite par les vainqueurs…

Mercredi 11 octobre 2006

Pluie andine & croix suisse

Classé dans: ~ Tom @ 23:59

— San Martín de los Andes, Patagonie

Une chose est sûre, c’est que la Patagonie ne craint pas la sécheresse : entre la neige sur les montagnes, les lacs innombrables, les rivières bondissantes et la pluie qui n’a pas cessé depuis ce matin, le printemps patagon promet d’être vert. Peut-être que cette pluie sus-citée nous a aussi un peu gâché les paysages : quittant Bariloche, nous avons parcouru ce matin le Circuito Chico, une route réputée très jolie le long du du Lago Nahuel Huapi, mais nous n’avons contemplé que grisaille à l’exception des couleurs rouge & blanc de la croix suisse : un village se nomme Colonia Suiza et revendique haut et fort ses racines valaisannes, et plus précisément du Val d’Hérens… y a-t-il ici des combats de reines entre les bœufs ? :lol: En tout cas, ce que nous soupçonnions hier soir se confirme : nous sommes bien ici dans le 24ème canton de la Confédération !

La suite de la route a été tout aussi humide mais spectaculaire en suivant la sauvage et magnifique vallée du Río Limay, et en longeant ensuite le Lago Traful avec un passage dans le fantomatique pueblo de Villa Traful, perdu entre lac & montagne, où à force de persévérance nous avons fini par trouver un endroit au sec pour boire un café.

De retour à San Martín, nous nous sommes livrés à notre sport préféré ces derniers temps : la recherche du bus qui nous mènera à notre prochaine destination. L’avantage du train, c’est qu’il n’est en général pas compliqué de choisir son trajet, puisqu’il n’y a qu’un choix possible. Ici il faut jongler entre une douzaine de compagnies, comparer les horaires, les prix, les temps de transport, et même parfois les itinéraires. Pour preuve, nous allons devoir rebrousser chemin jusqu’à Neuquén pour nous rendre sur la côte atlantique : encore presque une journée entière à passer dans un bus. C’est le prix à payer pour les grands espaces de la Patagonie.

~ quelques photos du jour (parmi les 6) ~
On n'est pas trop dépaysés! Sur la route en Patagonie. Un chalet suisse. Sur la route de Bariloche à San Martin Autel au Gauchito Gil

Mardi 10 octobre 2006

Promenade dans les Parcs patagons

Classé dans: ~ Tom @ 23:14

- San Carlos de Bariloche, province de Rio Negro, Patagonie, alt. 770 m

Comme on n’est jamais aussi bien servis que par soi-même, c’est en voiture que nous avons décidé de découvrir les parcs nationaux Lanín et Nahuel Huapi, et plus spécialement la Ruta de los Siete Lagos - la route des Sept Lacs, qui n’est d’ailleurs bien souvent qu’une piste. Un bus la parcourt de San Martín de los Andes à Bariloche, mais le voyage en bus n’apporte évidemment pas la même liberté. La journée fut donc consacrée à rouler en zig-zag entre les nombreux lacs (je ne les ai pas comptés, mais supposons qu’il y en a sept) sertis au beau milieu de sombres forêts d’araucarias, elles-mêmes dominées par des montagnes déchiquetées couronnées de neige : 200 km de superbes paysages.

Arrivés à mi-chemin à Villa La Angostura, nous avons fait une pause dans un café qui servait à ses clients la pire soupe argentine (je parle de la musique, les gaufres & le café étaient par contre très bons) et nous sommes allés nous dégourdir les jambes dans le Parque Nacional Les Arayanes sur un sentier panoramique, surplombant le Lago Nahuel Huapi. Le soir venu, nous sommes arrivés à Bariloche; le contraste avec la tranquille San Martín est saississant. Ici, dans ce temple de la consommation, tout n’est dédié qu’au touriste, argentin et skieur en général, mais des hordes de lycéens déambulent en braillant dans les rues pour fêter je ne sais quelle fin d’examen. Mais la ville est malgré tout assez agréable, peut-être parce qu’on y retrouve beaucoup de Suisse : ici, les hôtels s’appellent Crans-Montana, Interlaken, Gstaad ou Zermatt, les chocolatiers pullulent (il y a un carrefour où trois boutiques se font face), les fondues sont légions, les saint-bernards avec le tonnelet autour du cou font la pose, et même la pension où nous dormons ce soir est tenue par une Helvète !

~ quelques photos du jour (parmi les 6) ~
Sur la route de Bariloche à San Martin Steak sur pattes Le vent décoiffe Thomas Point de vue sur le Lago Nahuel Huapi Sur la route de San Martin à Bariloche

Lundi 9 octobre 2006

De retour dans les Andes

Classé dans: ~ Tom @ 23:34

— San Martín de los Andes, province de Neuquén, Patagonie, alt. 625 m

Encore un bon bout de route accompli ces dernières 24 heures : de Buenos Aires, 25ºC à l’ombre, à San Martín de los Andes, 15ºC maximum et encore de la neige sur les montagnes alentour. On se rend très bien compte ici que le mois d’octobre, ce n’est que la fin de l’hiver, et d’ailleurs l’auberge de jeunesse où nous sommes ce soir a un plein ratelier de skis dans l’entrée. San Martín de los Andes est une coquette petite ville de villégiature, au bord du glaciaire Lago Lácar. Les rues sont larges, les trottoirs ombragés, la circulation tranquille, les magasins ressemblent tous à des chalets suisses. Pour parfaire l’illusion d’un retour dans nos chères montagnes helvètes, nous avons même mangé ce soir…une fondue ! Nous sommes entrés ce midi dans un petit salon de thé décoré avec le plus grand soin : cadres aux murs, petits rideaux aux fenêtres, coussins sur les fauteuils, napperon sur la table et chat ronronnant près de la cheminée. S’il n’y avait pas eu le panneau “Abierto” sur la porte, on se serait cru dans le salon de grand-mère. Et en jetant un oeil sur la carte, nous nous sommes dit que la grand-mère qui tient ce restaurant doit être un fin cordon bleu. Résultat : nous revoici le soir pour déguster une pantagruélique fondue, accompagnée de six sortes de pains différents, de crudités, de brochettes de jambon, de petites saucisses et de fruits, le tout présenté de fort jolie manière. Inutile de préciser que nous avons été les seuls clients de toute la soirée dans ce restaurant intime au plus haut point. Et repus que nous sommes, comme toute une bouteille de Chardonnay y est aussi passée, heureusement que celui qui perdait son petit bout de pain ne recevait pas de gage, car là on serait allé directement au fond du lac, même sans les fers aux pieds !

~ la photo du jour ~
Plantureuse fondue argentine
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