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(Toutes mes excuses à M. Toucan de gauche, je ne voulais pas lui couper le sifflet, euh... le bec !)
- Corrientes
Argentine ~ mardi 26 septembre 2006
vendredi 13 juin 2025, 19h25
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Mardi 26 septembre 2006

Le Paraná est un long fleuve tranquille

Classé dans: ~ Tom @ 23:53

— Corrientes, alt. 150 m.

… et Corrrientes une toute belle ville (comme disent nos amis d’Outre-Doubs). Nous avons quadrillé son plan en damier en tous sens: la circulation y est relativement tranquille, les places charmantes, les terrasses accueillantes et les beaux bâtiments nombreux. Sans parler bien sûr du majestueux fleuve Paraná, large comme un bras de mer, miroitant sous le soleil tropical. Il va être notre fil d’Ariane pendant quelques jours, le temps que nous le remontions jusqu’aux fabuleuses cataractes d’Iguazú aux confins de l’Argentine, du Brésil et du Paraguay.

Une des curiosités de Corrientes s’étale sur ses murs : nombreuses sont les fresques qui les ornent, et elles ont des sujets divers comme la colonisation, la religion, la guerre des Malouines. En fait, le terme “fresque” est un peu réducteur : il s’agit plutôt de bas-reliefs peints qui peuvent s’étendre sur une centaine de mètres. Et bien évidemment, elles sont visibles à tout moment du jour ou de la nuit. Ce qui n’est pas le cas des musées (l’autre curiosité de Corrientes) : quand ils ne sont pas tout simplement fermés en dépit de l’horaire adéquat, il faut appeler le gardien qui, rien que pour vous humble visiteur, ouvre les portes & les volets des salles et allume la lumière. C’est tout juste s’il ne nettoie pas la poussière déposée depuis le dernier curieux. Heureusement tous ces musées sont gratuits, même le zoo, qui mériterait pourtant un petit coup de pouce financier. Il n’est pas grand mais permet d’admirer bon nombre d’animaux, dont une lionne, un puma, un joli chat tout tacheté, des toucans qu’on jurerait affublés d’un faux bec comme d’autres mettent un faux nez, des caïmans, des tatous et des bestioles très bizarres à mi-chemin entre le rat et le cochon (j’aime cette précision toute zoologique ; en fait ils s’appellent capybara ou carpincho).

Chose rare, nous avons trouvé un cinéma qui passe les peliculas en V.O. sous-titrée en castillano. En deux soirs nous sommes donc allés voir La Vie avec mon ex et La Sentinelle (le choix est malgré tout limité…), deux films américains aux sujets très différents, loin d’être inoubliables, mais avec une entrée à 1,25 euros, on n’allait rien regretter de toute façon !

~ les photos du jour ~
On m'appelle Caïman Dundee Toucans

Lundi 25 septembre 2006

Ambiance de vacances

Classé dans: ~ Carine @ 19:39

— Corrientes, Argentine

Le printemps est arrivé en Argentine, et plus particulièrement à Corrientes, où nous nous trouvons depuis ce matin. Nous avons quitté Tucuman, ses batiments plutôt moches et sa circulation infernale hier soir, pour un voyage de 12 heures en bus.

Et le changement en vaut la peine! Corrientes est une ville nettement plus agréable, sur les bords du gigantesque fleuve Paranà, et il y a meme des plages! Bon, personne ne se baigne dans le Rio, mais c’est joli à voir. La température est très agréable (même le soir), les arbres sont en fleurs, les batiments fort jolis, et il y a plein de terrasses et de gens qui se baladent. Bref, on profite à fond de cette ambiance printannière.

On s’est aussi mis à l’horaire argentin: lever pas très tôt (je passe les détails histoire de ne pas faire de jaloux), petit-dejeuner tardif aux croissants et confiture de lait, pique-nique vers 14h, sieste (les rues sont vides entre 14h et 17h), et repas du soir après 21h (les restos ne servent pas avant cette heure de toute façon). Et cet horaire nous convient très bien, il faut l’avouer!! ;-)

~ les photos du jour ~
Le Paraná & ses pêcheurs Le Paraná dans les grandes largeurs Thomas à la plage C'est le printemps! Gigantesque fresque murale

Dimanche 24 septembre 2006

Orientons-nous !

Classé dans: ~ Tom @ 21:17

— sur la route Tucumán-Corrientes, direction l’Orient

Pour l’instant depuis notre arrivée en Amérique du Sud, nous n’avions fait que nous diriger vers le Midi. Ce soir nous changeons de cap : vers l’Est, le Rio Paraná, la forêt tropicale, les missions jésuites, les Chutes d’Iguazú, et après Buenos Aires et l’Océan. Forcément, passer des contreforts des Andes à l’Atlantique prend un peu de temps, alors nous nous sommes résignés à un voyage en bus de nuit : demain quand nous ouvrirons les yeux, nous serons à Corrientes, à deux pas du Paraguay, et on pourra toucher du doigt la moiteur de la forêt tropicale.

En prévision de cette nuit au confort sommaire, nous avons dormi la nuit dernière dans - une fois n’est pas coutume - un hôtel ***trois étoiles*** ! 8-) Trois étoiles selon les standards argentins certes (heureusement pour notre bourse), mais c’était quand même on ne peut plus correct : nous avions même une petite cuisine où préparer le fameux maté argentin. L’infusion de yerba maté n’étant pas proposée dans les bars - et pourtant 92% des Argentins en consomment - nous n’y avons pas encore goûté pour l’instant, mais j’espère bien qu’Anna & Jaume pourront combler cette lacune ! ;-)

Tucumán est une grande ville très animée, surtout en ce moment : les célébrations en l’honneur de la Virgen de la Merced battent leur plein, et ce n’est que messes solenelles, processions et spectacles folkloriques sur la Plaza Independencia. Un cortège de gauchos en poncho à chevos Euuuh, je reprends. Un cortège de gauchos dans leurs beaux ponchos d’apparat a même défilé à cheval dans les rues sous les détonations d’un feu d’artifice. D’autre part, Tucumán est le berceau de l’indépendance argentine : elle abrite la demeure coloniale où fut prêté le Serment de l’Indépendance en 1816. Nous sommes allés y faire une petite visite : le musée fait un peu bric-à-brac, mais le bâtiment & ses jardins sont agréables et le parfum d’Histoire qui se dégage de ce lieu me séduit. Outre cette Casa et une poignée d’autres édifices, il faut avouer que Tucumán a beaucoup moins de beautés à proposer que Salta et malgré son animation, n’a pas son atmosphère et son charme.

~ les photos du jour ~
Devant un bon locro, miam ! Le cassoulet local

Samedi 23 septembre 2006

Pause café après la poussière & les vapeurs

Classé dans: ~ Tom @ 11:24

— El Carril, altitude 1.220 m

Petit café bien sympathique dans un grand jardin, sous des orangers pleins à craquer de fruits (pas encore mûrs, dommage). C’est l’avantage des petites villes sur les grandes : tout y semble plus authentique. La seule fausse note est l’odeur persistante d’essence qui s’échappe de la Fiat : à se demander si on a pas percé le réservoir avec une pierre de cette piste poussiéreuse et caillouteuse. Maintenant que nous sommes redescendus de Cachi par le haut plateau semé de cactus candélabres du Parque Los Cardones et la Cuesta del Obispo (la Côte de l’Évêque, pas celle du chanteur), il ne reste plus qu’à rejoindre Salta, y laisser la voiture et remonter dans un bus pour Tucumán.

~ la photo du jour ~
Le Parque de los Cardones & la Cuesta del Obispo

Vendredi 22 septembre 2006

Les Valles Calchaquiès

Classé dans: ~ Tom @ 22:39

— Cachi, altitude 2.250 m

À nouveau, cette journée a été riche en paysages extraordinaires : nous avons quitté Cafayate et son Portal de las Viñas ce matin pour prendre la piste vers le Nord, à travers les Valles Calchaquiès, nommées d’après les tribus autochtones qui osèrent résister à l’envahisseur espagnol, et en châtiment furent déportées à Buenos Aires où elles disparurent à petit feu. Le seul souvenir qu’elles ont laissé est Quilmes, qui est le nom d’un quartier de la capitale et celui d’une marque de bière…

Cette vallée - car il n’y en a qu’une seule grande, celle du Rio Calchaqui - livre des panoramas spectaculaires : des montagnes écarlates bordent des lames de calcaire pointées vers le ciel, offrant un contraste saisissant avec le vert éclatant des patûrages qui longent le rio. Encore une fois un décor digne d’un western ! D’ailleurs, nombreux sont les gauchos (les cowboys argentins) que l’on peut croiser à cheval. Après un pique-nique sur la place ombragée de Molinos, où nous avons vu des vigognes (des petits lamas à la laine très recherchée), nous avons repris la piste poussiéreuse jusqu’à Cachi, charmant pueblo qui abrite un excellent glacier ! Ce n’est rien de dire que la piste est poussiéreuse : nous le sommes devenus tout autant ! Les vêtements, les cheveux, les sacs à dos, rien n’est à l’abri de la poussière ici, même pas au fond du coffre de la voiture.

Les Argentins semblent encore faire usage d’un objet largement tombé en désuétude en France aujourd’hui : le bidet. Il y en a dans toutes les salles de bain que nous avons fréquenté - salles de bain qui sont d’ailleurs désormais équipées de deux robinets : eau froide et eau chaude… rien qu’à ça on voit le changement par rapport au Pérou & à la Bolivie ! Et quand il n’y a pas la place, un astucieux petit robinet spécial vient se greffer directement sur la cuvette des toilettes ! Autre sujet de cocorico :-P : les voitures françaises sont très présentes ici ; avant les modèles n’étaient qu’asiatiques. Ainsi on peut voir rouler les dernières Citroën ou Peugeot, mais également un nombre incalculable d’antédiluviennes Renault 12 toutes cabossées ! Que les adeptes du tuning qui se morfondaient de ne plus en trouver en Europe se réjouissent : elles sont là, prêtes à recevoir jantes en alu, spoiler en carbone, trois rampes de projos sur le pare-buffle et bien sûr un sound-system à se décoller la pulpe des tympans, pour le plus grand bonheur des amateurs de Jacky’s Touch !

~ les photos du jour ~
Coucher de soleil à Cachi Valles Calchaquiès Valles Calchaquiès La route est encore longue !

Jeudi 21 septembre 2006

¡ Feliz cumpleaños !

Classé dans: ~ Tom @ 23:58

— Cafayate, altitude 1.755 m

Aujourd’hui c’était mon anniversaire - 33 ans, l’âge du Christ, et presque aussi sa barbe et sa chevelure - et Carine m’a fait un cadeau : une voiture ! Bon d’accord, c’est juste pour 48 heures, le temps de faire une boucle depuis Salta pour explorer Cafayate et les Valles Calchaquiès.

Nous sommes donc partis vers le Sud cet après-midi, après avoir passé la matinée en chercher - en vain - des matelas gonflable pour le camping. Tant pis, nous continuerons à dormir dans des hôtels, mais j’espère qu’à Buenos Aires nous trouverons notre bonheur : les campings des parcs nationaux de Patagonie n’attendent que nous ! Nous en avons quand même profité pour acheter notre prochain voyage en bus vers Tucumán, mais le temps restant était trop serré pour prendre le téléphérique menant à la montagne surplombant Salta.

Peu importait finalement car la route vers Cafayate nous en a mis plein les mirettes. Elle traverse la somptueuse Quebrada de Cafayate, une étroite vallée entourée de splendides montagnes rouges dont les reliefs prennent les formes les plus saugrenues. Leurs noms seuls sont évocateurs : la Garganta del Diablo (la Gorge du Diable), El Amfiteatro, El Sapo (le Crapaud), El Fraile (le Prêtre) ou encore El Obelisco. Inutile de préciser que devant de tels panoramas, la moyenne chute à une valeur infinitésimale. Mais nous sommes nénmoins parvenus à Cafayate en fin d’aprèm’ ; c’est un charmant petit bourg réputé pour ses vignobles. L’hôtel où nous sommes ce soir est tenu par la maîtresse de l’école locale : elle nous parle très lentement en espagnol, nous prenant certainement pour de jeunes élèves ! Ça ne l’empêche pas d’être très sympathique (et son établissement est impeccable) : elle nous a même souhaité une chaleureuse bienvenue en nous faisant la bise ! :oops:

Qui dit bourg vigneron dit bonne table, et comme en plus c’est un jour particulier, nous sommes allés faire honneur à la cuisine locale & à ses breuvages. Nous nous sommes remis (déjà !) de notre overdose de viande rouge d’il y a deux jours et avons donc opté pour un de ces goûtus steaks argentins - mais d’une taille plus raisonnable cette fois-ci - accompagné des incontournables papas fritas et de tamales, des espèces de gros bonbons au maïs fourrés à la viande et aux patates, ouf ! Le tout était copieusement arrosé d’un viño tinto du cru, un bon rouge bien charpenté issu du cépage Malbec (inconnu de moi à ce jour). La petite douceur argentine, de la glace nappée de dulce de leche (confiture de lait, une sorte de caramel très mou) est venu conclure ce festin annuel… je suis repu ! 8O Demain, jour du premier de mes 364 non-anniversaires, je reviens au régime fruits & légumes !

Qui a dit que la campagne était plus calme que la ville ? Il est près d’1h du mat’ et j’entends au loin (comme tous les jeudis soirs en Amérique du Sud ?) une fête qui bat son plein avec un DJ fou qui se la donne au micro, tandis que les chiens aboient et les coqs chantent ! Et pour couronner le tout, une alarme vient de se mettre à retentir… nuit d’Argentine, nuit câline.

~ les photos du jour ~
Quebrada de Cafayate, el Garganta del Diablo Quebrada de Cafayate

Mercredi 20 septembre 2006

Premiers contacts avec l’Argentine

Classé dans: ~ Carine @ 16:46

— Salta, Argentine

Pendant que mon compagnon de voyage fait une petite sieste (c’est dur de voyager!), j’en profite pour donner quelques premieres impressions sur le troisieme pays d’Amerique du Sud que nous visitons.

Le contraste avec le Perou et surtout la Bolivie est enorme! Salta ressemble a une ville europeenne: il y a plein de magasins, des zones pietonnes, des supermarches, des terrasses. La circulation est toujours bien dense, mais il y a beaucoup de voitures de particuliers, alors qu’en Bolivie, il s’agissait surtout de taxis, de minibus et de camions.

Quant aux transports en bus, ils sont effectivement bien plus agreables de ce cote de la frontiere: les routes sont goudronnees, les sieges sont larges et moeulleux, et il y a meme l’air conditionne.

Et la temperature est nettement plus agreable: on se balade enfin en tee-shirt, et luxe extreme, on n’a pas besoin d’enfiler plein de pulls des que le soleil disparait le soir.
Pour ce qui est de l’hotel, fini les douches electriques! Plus de risques de se faire electrocuter en se lavant!

Les prix ont evidemment aussi augmentes, mais ca reste quand meme raisonnable: nous payons environ 17 CHfr pour notre hotel (salle de bain commune) et le repas d’hier soir nous a coute 25 CHfr. Il faut dire que l’on s’est fait plaisir: steak argentin (avec vin, dessert et cafe)! Et ce que l’on raconte sur ces steaks est vrai: ils sont ENORMES!!! (et tres bons…)

Par contre, tres curieusement, impossible de trouver des salteñas a Salta! On se rabat sur les empanadas (chaussons de pate fourres au fromage, a la viande, au mais…).

Demain, nous louons une voiture pour 48 heures, histoire d’aller se balader dans les villages alentours, qui sont difficilement atteignables en bus. Retour a Salta samedi apres-midi.

Lundi 18 septembre 2006

Nous sommes en Argentine!

Classé dans: ~ Carine @ 22:40

— La Quiaca, Argentine

Apres nous etre un peu balade a Tupiza ce matin, ville entouree de montagnes rouges dignes des plus fameux westerns, nous avons pris le bus cet apres-midi direction Villazon, ville frontiere avec l’Argentine. Le voyage fut court (2 heures), mais intense: la route n’est pas goudronnee, et les suspensions du bus laissaient franchement a desirer…nous avons donc passe 2 heures a etre secoues comme des pruniers!

Le passage de notre quatrieme frontiere s’est effectue sans aucun probleme, nous n’avons meme pas du faire la queue et n’avons eu droit a aucune fouille de bagages. Nous sommes arrives dans La Quiaca, ville jumelle de Villazon qui se trouve du cote argentin.

Meme si La Quiaca n’a rien de bien exceptionnel, nous avons decide de passer la nuit ici, car pour arriver a Salta, notre prochaine destination, il aurait fallu prendre un bus de nuit, ce qui ne nous enchante pas trop: c’est fatiguant et on aurait loupe des paysages qui sont apparemment magnifiques. Nous partons donc demain matin, pour arriver a Salta vers 15h30. Il parait que les bus argentins sont confortables! On se rejouit d’avance …
Et a Salta, comme nos ventres semblent avoir retrouve leur sante avec la baisse d’altitude, nous pourrons manger plein de salteñas, miam! (chaussons en pate fourres d’un delicieux melange de legumes epices avec de la viande)

~ les photos du jour ~
Un bien beau bus Tupiza & son décor de Far West Plus que 5.121 km de bus à faire Le ton est donné L'incontournable Plaza de Armas

Dimanche 17 septembre 2006

Un air de Far West

Classé dans: ~ Tom @ 21:25

— Tupiza, “La Joya Bella de Bolivia", alt. 2.950 m

Ah, qu’il est doux de ne plus avoir à s’emmitoufler dans trois couches de polaires une fois le soleil couché ! Nous sommes repassés sous la barre des 3.000 m et le climat s’en ressent : l’air est moins sec, la température plus clémente… je ne pense pas que nous dormirons dans une chambre - froide - à 10ºC cette nuit.

Tupiza est entourée de toutes parts par de spectaculaires montagnes d’une belle couleur rouge-ocre, profondément entaillées par de multiples quebradas (gorges) qui donnent à la région une atmosphère très western. D’ailleurs, c’est dans le coin que Butch Cassidy & the Sundance Kid commirent leur dernier forfait (le vol de la paie de mineurs) avant de finir troués dans une fusillade. Mais la légende raconte qu’ils s’en sont néanmoins sortis en substituant le corps de deux malheureux, et qu’ils ont pu finir leurs jours au soleil en profitant de leurs dollars bien mal acquis…

Le voyage en bus fut long et poussif, la route taquinant sans arrêt des cols à 4.000 m avant de retomber puis de remonter encore. Mais les paysages devenaient grandioses une fois le morne Altiplano derrière nous : cônes volcaniques à l’horizon, profondes cicatrices, tours, collones et aiguilles de fín rouge découpées par l’érosion, cactus pointés vers le ciel, vallées asséchées que la piste empruntait audacieusement. Et de loin en loin, un hameau de bergers ou un village de mineurs, seuls indices de la présence humaine dans ce bout de terre loin de tout.

~ les photos du jour ~
Le far west bolivien ... ou plutôt "El Oeste Lejano" En approchant de Tupiza

Classé dans: ~ Tom @ 10:40

— Entre Uyuni et Tupiza, alt. 3.850 m

Nous traversons les immenses étendues désolées de l’Altiplano. Notre BTT (bus tout terrain) est haut comme un immeuble et plein comme un œuf : il y a autant de monde debout dans le couloir qu’assis dans les sièges. La piste en tôle ondulée longe par moments la voie ferrée vers l’Argentine, et au milieu des buissons d’épineux qui luttent pour pousser dans cette terre désséchée et sableuse divaguent quelques troupeaux de lamas, d’ânes aux oreilles décorées de ponpons et de chèvres. Ce pays est donc habité ! D’ailleurs le bus s’arrête de temps en temps pour laisser descendre une personne au beau milieu de nulle part, sans un hameau ni même une maison à l’horizon.

La région doit radicalement changer de visage pendant la saison des pluies : d’aride, elle doit se transformer en une sorte de delta, à en croire le nombre de lits asséchés qui ont creusé leur sillon dans la terre jaunâtre. Et souvent la piste emprunte ces lits ; mais heureusement pas de crue soudaine à craindre : le ciel est d’un azur immaculé.

~ les photos du jour ~
... ou plutôt "El Oeste Lejano" Le far west bolivien En approchant de Tupiza
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